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Qu'est-ce qu'un problème politique ?

Publié le 19/08/2012

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Dénaturation activité humaine s'accompagnant d'une dépolitisation.  Voie royale pour la corruption politique ! Diplomatie réglée par appât du gain, aux dépens des autres (fucking lobbies)    Arendt souligne le poids de l'économie pris par la découverte du Nouveau Monde (il a bon dos c'ui-là). Animal social = satisfaction des désirs.    Aristote voit se dessiner évolution de l'histoire (fortiche) : hô franchissant les limites naturelles ===> démesure.  Une seule réponse possible ; il faut que la cité soit juste.  Or, non seulement l'autorité souveraine n'a pas le pouvoir d'éduquer la société civile égarée par l'hybris mais EN PLUS, la modernité a LÉGITIMÉ l'acquisition illimitée avec l'idée qu'elle ne LÈSE PERSONNE.    Locke, Second traité sur le gvt civil : grâce à la monnaie, on a le moyen de posséder JUSTEMENT sans que personne ne puisse se plaindre qu'on lui fait TORT. On peut consommer plus de choses que pour notre subsistance propre. ==> monnaie impérissable, donc ne lèse personne.  ==> monnaie mène à prospérité publique    Adam Smith, Recherches sur la nature et la cause de la richesse des nations : chaque individu agissant de façon égoïste est conduit par une « main « supérieure qui fait que l'économie est naturellement ordonnée en faveur de l'intérêt général.    Or, cette conception fait de l'état un MOYEN, un simple GARANT JURIDIQUE de la paix, nécessaire au libre commerce.    Société civile : lieu des besoins, où les intérêts économiques suffisent à assurer des liens entre personnes : pas de besoin de lien de « citoyen «, liens de simples « habitants du même bourg « suffisants.    Donc l'Etat doit s'abstenir de toute intrusion qui ruinerait autorégulation et harmonie spontanée des intérêts privés ==> idée issue du XVIIIe siècle.    La Révolution industrielle a fait de la « croissance « la fin dernière de la vie humaine = but économique.    Mais croissance = impersonnel ==> les richesses croîssent  ==> la croissance est synonyme d'émancipation    Il est vrai que, globalement, le niveau de pauvreté régresse, mais par ailleurs, les inégalités se creusent drastiquement, et la liberté n'en est pas spécialement plus répandue : nul ne peut se soustraire à cette marchandisation du monde.    Pbm politique : autorité souveraine des états inféodée aux besoins économiques.  La seule loi architectonique est la RENTABILITÉ : investissement minimum pour rendement maximum : mercantilisation de toutes les activités civiles sans exception (éducation!)    Ainsi, de mm que n'importe quelle activité peut devenir pbm pol, n'importe quelle activité peut devenir pbm économique.    Mercantilisation du langage même : tout énoncé est pensé comme un message qui transmet information : le langage n'est là que pour transmettre, à la vitesse la plus rapide, avec la simplicité la plus grande : loi de la rentabilité.    Le langage politique tombe lui-mm sous ce coup.    Le critère de la décision politique est toujours : performativité, rentabilité, communicativité.    Voilà quoi, le pbm de la politique aujourd'hui est que tout est économique.  ==> « TOTALITARISME économique «, architectonique.    TRANSITION : la politique ne peut pas voiloir faire retour aux idéaux politiques des Lumières ni à une économie antérieure : ON NE PEUT PAS AVOIR D'OBJECTIF POLITIQUE ANACHRONIQUE (sauf chez les Amish)    Donc, défi du pouvoir politique : faire preuve de lucidité : affronter ses apories clairement.    La politique mise au défi par ses propres apories    Il existe chez certains politiques un genre de nostalgie des Lumières, époque grandiose où se pense l'autonomie du peuple, ce qui engendre des slogans simplificateurs, prônant restauration de valeurs sûres.    Or, idée de restauration du passé = réactionnaire et impossible.  CAR ladite croissance est foncièrement équivoque : 2 guerres mondiales, clivage Nord/Sud, pbm écologique, déculturation.    Croissance = synonyme d'une permissivité accrue, libre-circulation (information, humains etc) et nul n'est prêt à y renoncer à cette libre circulation, d'ailleurs décuplée par la révolution numérique.    On ne peut cependant pas prétendre que la croissance est uniquement mauvaise.    Elle est simplement irréversible : il n'y a jamais eu de recul des savoirs et des savoirs faires dans l'histoire de l'humanité : recherce inévitable du savoir, libido sciendi, amour du savoir sans commune mesure avec le souhaitable, amour du savoir indifférent aux effets indésirables.    Procès à la croissance inutile, erroné, et constant.  Ces issues de la politique (prôner une décroissance) sont impossibles car démenties par l'hist    Les issues impossibles :    ==> alternative au capitalisme :    On voit que le capitalisme n'est pas son propre fossoyeur comme Marx le prétendait, il ne se fait pas mourir...  De plus, l'expérience communiste est un échec total, économique et politique à tous égards, de même toutes les tentatives du mouvement ouvrier.    On peut donc difficilement se reposer sur l'espoir d'une révolution.  Il y a difficulté à discerner et dissocier le bon capitalisme, industriel, et le mauvais capitalisme, financier.  Il y a aussi méprise sur le RESSORT MÊME du capitalisme : le profit. On passe d'une logique argent ==> marchandises, à une logique argent ==> marchandises ==> plus d'argent.

« Le sens de la vie politique : un pbm caduque ? Le bien commun à réaliser : une idée problématique. La délibération politique disqualifiée par l'économie marchande. La politique mise au défi par ses propres apories. 1) la dimension politique des affaires collectives : organisation et dysfonctionnement. Définition pbm pol : question à résoudre d'ordre théorique et pratique simultanément, qui engage l'organisation de la vie collective et revient donc aux instanceschargées de celle-ci. Administrer la vie collective, c'est faire voter des lois sur tous les champs de l'activité collective : gouverner, c'est prévoir.Il n'y a de pbm que quand une situation n'a pas été prévue, et que sa résolution ne va pas de soi et provoque des tensions (craintes vitales ds le cas d'épidémies ou decatastrophes naturelles ; demandes non satisfaires ; conflits hiérarchiques).==> un pbm pol couvre ces tensions, et l'aut pol se trouve sollicitée pour répondre (éventuellement, appel à la jurisprudence lorsqu'il faut créer une loi car le pbm,local et nouveau, va se reposer.) Exemple de l'homoparentalité Pbm constitutionnel et politique étrangère = essentiellement politique et source de tensions ds la vie collective Il y a une remise en question de la décision politique. Les hommes ont responsabilité de leur propre existence mais ils délèguent l'organisation de la vie collective à une instance autonome, distincte de la société civile :l'administration de l'Etat.Il y a délibération et décision prise dans les hauts fonctionnaires de l'Etat.La collectivité délègue son organisation à celui-ci. IMPORTANT : L'Etat a deux sens : l'autorité souveraine s'exerçant sur une collectivité dans un territoire déterminé, à l'aide de prescriptions juridiques (droit, loi) et d'un appareil administratif centralisémode d'existence politique propre à une collectivité : ensemble organique par lequel la communauté classe, hiérarchise ttes ses activités et peut ainsi établir et viserun intérêt collectif : le politique est un mode d'existence à l'échelle d'une société. Qd un pbm se pose à la collectivité, il se pose à l'aut souveraine.

Ainsi, tout pbm posé à la collectivité semble, au moins virtuellement, politique. Cette extension de l'activité de l'Etat varie selon les époques et les territoires.Ex : Eglise/Etat au Moyen-Age : concordat de Worms en 1122éducation publique à Athènes ds l'Antiquité, privée en France pdt Renaissance==> tout pbm n'a pas été d'emblée virtuellement du ressort de l'autorité pol. Ds nos sociétés, il y a effacement entre société civile et état, tant l'état s'immisce dans ts les pbm : état providence.Interpénétration aut pol / activités ==> ministères dans ts les champs de la société civile ; ils entrent tous ds les préoccupations de l'aut souveraine ! De plus, la plupart de nos activités à première vue privées sont sociales (fumer, être une femme battue, mourir, se marier : tout ça est rigoureusement légiféré parl'état) ==> à la limite, tout pbm est politique. 2) L'aspect politique des pbm non pol : conflits d'intérêts et ordres de préséance. La sphère privée = ce sur quoi la loi fait silence, ce qui échappe à l'institué Or, l'état providence pourvoit à nbr de ces pbm.Le fait que l'aut souveraine légifère et décrète dans ts les champs ne veut pas dire que l'état décide de tout.==> les pbm posés ont leur nature propre, non décidés par l'aut pol==> eh oui, bien évidemment, l'énoncé du pbm relève d'acteurs extérieurs à la politiqueex : pollution agricole Les régimes autoritaires peuvent être indifférents aux pbm de la vie collective : hiérarchisation des pbm, ordres de préséance : on va privilégier la conservation d'uneidéologie quand les coréens du Nord meurent de faim. De plus, la résolution du pbm va demander d'établir un ordre de préséance entre les différentes dimensions d'un seul et mm pbm !réalisation technique, coûts financiers...obstacles juridiques...questions morales...ex : délinquance, déchets nucléaires Ainsi, multiplicité des dimensions ==> délibération pr savoir quoi régler.OR, nécessaire impossibilité de concilier toutes les dimensions du pbm dans sa résolution. Résoudre un pbm, c'est hiérarchiser ses aspects pr justifier lesquels vt être privilégiés dans sa résolution.==> un pbm est dc politique non pas tant par son contexte que par son MODE DE TRAITEMENT, qui nécessite une délibération au sein des instances, puis unedécision, QUI TRANCHE FORCÉMT La politique architectonique d'Aristote :. »

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