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Question : LA CONTRADICTION N’EST-ELLE QUE DANS LES IDEES OU PEUT-ELLE SE TROUVER EGALEMENT DANS LES CHOSES ?

Publié le 10/07/2016

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question

a- Les relatifs : ex. “Le double et la moitié”.

 

Le relatif n’est ce qu’il est que par son corrélatif. Mais si un relatif n’est ce qu’il est que par référence à son opposé, il est clair que l’opposition de deux corrélatifs ne fait qu’un avec leur nature. Les corrélatifs sont des opposés par définition. Ils sont ontologiquement simultanés. La vérité est que tout l’être du relatif est proprement dans la relation et que si l’on sait l’un des termes, on sait le tout de l’autre.

 

b- Les contraires : ex. “Le bien et le mal”

 

On appelle “contraires” les termes qui sont éloignés l’un de l’autre au maximum, Aristote identifie la contrariété avec la différence maxima et la différence parfaite et complète. Les contraires sont les extrêmes d’un même genre : pair et impair; blanc et noir...

 

c- Privation et possession : ex. “La cécité et la vue”.

 

Ne pas posséder un attribut alors qu’on est fait pour le posséder.

 

d- La contradiction : ex. “Etre et ne pas être à la fois”.

 

Alors que l’opposition des contraires comporte des intermédiaires (le blanc et le noir sont des contraires, or entre eux, il y a toutes les nuances du gris). L’opposition des contradictoires n’en comporte point.

 

“La contradiction est l’opposition qui ne contient pas d’intermédiaire”.

 

Ainsi il est impossible d’être à la fois assis et non assis; impossible d’être à la fois homme et non-homme. De même une chose ne peut être noire ou non noire, sans qu’il y ait de tierce possibilité. Car “il est impossible d’être et de ne pas être à la fois”.

 

B. La contradiction proprement dite

 

Point de vue dominant : la contradiction est l’action de contredire quelqu’un, de nier ce qu’il attribue ou de soutenir le contraire.

 

Contre-dire c’est dire-contre. “Il n’y a de contradcition sans diction”. C’est par rapport au dire que l’on peut se situer pour contredire. Donc, il n’y a pas de contradiction hors du discours.

 

La contradiction est dans les mots et non dans les choses.

 

Se contredire c’est tout simplement formuler une affirmation incompatible avec une proposition donnée comme vraie. “Nos contradictions font la substance de notre activité d’esprit” (Valley).

question

« a- Les relatifs : ex.

"Le double et la moitié".

Le relatif n'est ce qu'il est que par son corrélatif.

Mais si un relatif n'est ce qu'il est que par référence à son opposé, il est clair que l'opposition de deux corréla· tifs ne fait qu'un avec leur nature.

Les corrélatifs sont des opposés par défini­ tion.

Ils sont ontologiquement simultanés.

La vérité est que tout l'être du relatif est proprement dans la relation et que si l'on sait l'un des termes, on sait le tout de l'autre.

b- Les contraires: ex.

"Le bien et le mal" On appelle "contraires" les termes qui sont éloignés l'un de l'autre au maximum.

Aristote identifie la contrariété avec la différence maxima et la différence par• faite et complète.

Les contraires sont les extrêmes d'un même genre : pair et impair; blanc et noir ...

c- Privation et possession : ex.

"La cécité et la vue".

Ne pas posséder un attribut alors qu'on est fait pour le posséder.

d- La contradiction : ex.

"Et re et ne pas être à la fois".

Alors que l'opposition des contraires comporte des intermédiaires (le blanc et le noir sont des contraires, or entre eux, il y a toutes les nuances du gris).

L'oppo· sition des contradictoires n'en comporte point.

"La contradiction est l'opposition qui ne contient pas d'intermédiaire".

Ainsi il est impossible d'être à la fois assis et non assis; impossible d'être à la fois homme et non-homme.

De même une chose ne peut être noire ou non noire, sans qu'il y ait de tierce possibilité.

Car "il est impossible d'être et de ne pas être à la fois".

B.

La contradiction proprement dite Point de vue dominant : la contradiction est l'action de contredire quelqu'un, de nier ce qu'il attribue ou de soutenir le contraire.

Contre-dire c'est dire-contre.

"Il n'y a de contradcition sans diction".

C'est par rapport au dire que l'on peut se situer pour contredire.

Donc, il n'y a pas de contradiction hors du discours.

La contradiction est dans les mots et non dans les choses.

Se contredire c'est tout simplement formuler une affirmation incompatible avec une proposition donnée comme vraie.

"Nos contradictions font la substance de notre activité d'esprit" (Valley).

Point de vue logique: la contradiction est l'opposition de l'affirmation et de la négation.

"Ainsi il y a contradiction entre l'unité et la non-unité ( ...

) tandis qu'il n'y a pas de contradiction entre l'unité et la pluralité" (Hamelin).

Point de vue dialectique : la contradiction dans les choses.

Tout progresse dans les choses comme dans l'esprit par des contradictions qui. »

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