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Qui pense quand je dis "je pense" ?

Publié le 27/02/2005

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C'est  au final toujours un sujet au contact du monde qui pense, puisque le monde donne à penser.   III. Les eaux troubles du cogito          a. On a vu précédemment que le « je pense » confirme l'idée d'un sujet qui se pense lui-même. Aussi que le « je pense » pouvait avoir pour contenu des objets extérieurs d'ordre moral par exemple. Ce qui nous a permis d'établir pour le « je pense » un sujet conscient de lui-même et au contact d'un monde où d'autres « Moi » existent. Penser signifie donc de prendre en compte qu'on n'est pas seul. Mais au regard de tout cela, comment savoir qu'on est vraiment à l'origine de nos pensées ?      b. Le fondateur de la psychanalyse, S.

     On s’accorde généralement à dire que la pensée n’est attribuable qu’à l’homme, qu’il est le seul à être conscient de lui-même dans ses dires et dans ses actes. C’est un sujet conscient de lui-même qui s’affirme comme un « Moi « qui dit « je pense «. Car on ne saurait imaginer qu’un autre « je « puisse penser à ma place. La décision même de penser montre que je suis bien celui qui pense là à cet instant. Ainsi penser est la faculté d’un esprit sain qui sait qu’il est le sujet de sa pensée. Il n’est pas un esprit « pathologique « (malade), comme le schizophrène, pour lequel ça pense à sa place au sein de sa conscience. Dire « je pense « c’est en quelque sorte être maître de soi, montrer qu’on existe comme un être singulier, différent d’un autre. Mais s’affirmer c’est toujours exprimer quelque chose qui vient de soi, et comment dès lors être sûr que ce qui vient de soi n’est pas plutôt l’œuvre d’un « autre « dans la conscience ?

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