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Raconter au passé composé et sur un mode distant, imité de Camus, une rencontre nocturne anodine.

Publié le 22/02/2012

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camus
Enfin, nous y sommes. Le voyage a été long, beaucoup trop long. Je n'ai pas beaucoup dormi, probablement à cause de la chaleur qui m'a oppressé et de l'appréhension de monter à bord de cet engin pour la première fois. Le retour sera sans doute lui aussi pénible. Je n'aime pas vraiment les avions. L'aéroport, situé en plein milieu de cette jungle, paraissait étouffer tout ce qu'il y avait autour. Cette forêt sauvage était la plus grande du monde et j'avais fait le voyage depuis Paris rien que pour elle. Après une heure de marche avec mon collègue et un autre homme, sûrement un guide, je ne sais pas, nous sommes enfin arrivé au camp. J'étais exténué. Une fois les présentations faites, et le repas prit, je n'avais pas très envie de veiller avec les autres. Je me suis couché, demain l'exploration commencerait.
camus

« pendant 2 minutes environ.

J'ai bu chacune de ces paroles tant ce langage m'a impressionné.

Chez eux, les parolesétaient associées aux gestes, ainsi il effectua une sorte de danse durant tout son discours, ce qui rendait celad'autant plus passionnant.

Une fois terminé, je suis resté bouche bée devant cet homme et j'étais fier car j'étaisparvenu à comprendre le message qu'il avait voulut me faire passer.

Il aimait cette forêt et lui et toute sa famillevivait ici depuis des tas d'années, il m'a observé et suivit toute la journée et a comprit que je ne suis pas là pourfaire du mal à la forêt ainsi il me demandait de tout faire pour stopper les hommes « aux engins » qui détruisentchaque jour des centaines d'arbres.

Je fut incapable de lui répondre.

J'ai acquiescé d'un geste de la tête et d'unléger sourire ou coin des lèvres.

Une mission venait de m'être délivrée.

Cet homme a parlé au nom de toute sa tribu,de tous les animaux et de la forêt toute entière.

Je ferai mon possible pour arrêter la déforestation.

J'en donne maparole.

L'indigène a levé l'index devant lui.

Il me montrait le chemin à suivre pour retrouver le camp, j'ai empruntécelui-ci avec une sensation de bonheur immense.

J'ai eu le sentiment étrange que ma vie commençait aujourd'hui etque ce moment aller changer le court des évènements à venir. Sujet désiré en échange : Ecrire l'incipit d'un roman engagé dont la cible serait un phénomène de société qui vous révolte. L'utilisateur suivant demande un avis sur son devoir : NOM prénom : LLORET RoxaneEmail : [email protected] Classe : première L Lien de login directhttp://www.devoir-de-philosophie.com/manager/[email protected] Raconter au passé composé et sur un mode distant, imité de Camus, une rencontre nocturne anodine.

Consignes :Vous inventerez des images pour décrire l'obscurité, l'aspect qu'elle donne aux choses et aux hommes, lessensations physiques et les états mentaux, comme ici Meursault, qu'elle fait naître.

Enfin, nous y sommes.

Levoyage a été long, beaucoup trop long.

Je n'ai pas beaucoup dormi, probablement à cause de la chaleur qui m'aoppressé et de l'appréhension de monter à bord de cet engin pour la première fois.

Le retour sera sans doute luiaussi pénible.

Je n'aime pas vraiment les avions.

L'aéroport, situé en plein milieu de cette jungle, paraissait étouffertout ce qu'il y avait autour.

Cette forêt sauvage était la plus grande du monde et j'avais fait le voyage depuis Parisrien que pour elle.

Après une heure de marche avec mon collègue et un autre homme, sûrement un guide, je ne saispas, nous sommes enfin arrivé au camp.

J'étais exténué.

Une fois les présentations faites, et le repas prit, je n'avaispas très envie de veiller avec les autres.

Je me suis couché, demain l'exploration commencerait.

Le petit déjeuner aété vite avalé, alors que les autres se sont attardés sur les derniers détails du trajet à régler, je n'ai eu qu'une seuleenvie, plonger.

Plonger dans ce bain de bien-être qui se résume à une seule chose pour moi, l'exploration de cetteforêt.

J'ai donc pris les devants, et j'ai plongé tête la première.

Six millions de kilomètres carré m'attendait, je n'avaispas le temps pour les petits détails.

Je me suis concentré sur la principale raison de ma venue ici, la déforestationde cette forêt amazonienne, appelée très justement par nous les scientifiques, « le poumon de la planète ».

Montravail était de faire un constat de l'ampleur que prenait les dégâts, de tenter d'établir une relation avec lesdifférents problèmes climatiques qui ont lieux dans le monde et enfin de trouver de nouvelles solutions pour faireévoluer la situation.

Le monde, la forêt et moi n'avions vraiment pas le temps d'attendre les collègues.

J'ai accéléréle pas pour atteindre au plus vite mon secteur de recherche.

Peu m'importe, je commencerai seul.

Alors que deskilomètres et des kilomètres de végétations défilaient sous mes yeux, je me suis soudain rendu compte que j'avaisfini par atteindre mon secteur.

Il se situait à la frontière entre le Brésil et la Colombie.

Une fois le matériel installé,j'ai pu entamer mes recherches et différentes expériences.

A partir de ce moment là, plus rien n'existait autour demoi hormis cette luxuriante végétation et moi.

Quelques heures plus tard, j'ai commencé à penser à mon collègue quidevait me rejoindre mais qui n'était toujours pas arrivé, finalement cela m'était égal, il m'aurait dérangé.

Je préféraiêtre en tête à tête avec la nature et moi-même.

Ce fut quand la nuit se mit à tomber que le fait d'être seul acommencé à me préoccuper sérieusement.

Peut-être avait-il décidé de rester au camp finalement, ou d'explorer unautre secteur ? J'ai décidé de mettre un terme, pour aujourd'hui, à mes recherches et de faire demi-tour.

Mais plusj'avançais, plus la nuit tombait, et moins j'arrivais à reconnaitre les lieux.

Moi qui est habituellement très habile avecune boussole en mains, pris de panique, je ne contrôlais plus rien et n'arrivait plus à distinguer le Nord du Sud etl'Est de l'Ouest.

J'ai pris la décision de m'arrêter.

Je me suis niché au creux d'un arbre en espérant que les collèguespartent à ma recherche.

Je me suis assoupis quelques instants, j'étais épuisé aussi bien par la fatigue que parl'attente insoutenable.

Quand j'ai ouvert les yeux, la nuit noire s'était abattue sur la forêt.

Seule la clarté de luneparvenait à transpercer l'abondance des feuillages.

Et c'est à ce moment là que je me suis rendu compte, que laforêt était encore plus magnifique dans cette obscurité.

Les sensations étaient différentes mais tellement meilleures.Je me suis remis en route poussé par l'envie d'en découvrir plus sur cette nouvelle jungle.

Le climat tropical avaitdéposé des petites perles d'eau sur chacune des feuilles des arbres qui constituaient cet endroit et elles merafraichissaient le visage au fur et à mesure que j'avançais.

C'est par là que tout a commencé.

Je distinguais uneodeur très agréable avec toute cette végétation regroupée là et mélangée à cette nuit fraiche qui m'ont fait un bien. »

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