Résumé du livre Le Métissage François Laplantine et Alexis Nouss
Publié le 22/04/2014
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«
Introduction
François Laplantine et Alexis Nouss, coauteurs de l’ouvrage Le métissage , proposent
quelques pistes de réflexion sur ce phénomène.
Fidèles à leur concept, les auteurs de ce
livre, écrit à quatre mains, se gardent donc bien de distinguer les frontières qui
permettraient de discerner la réflexion de l’un et de l’autre, appliquant de ce fait une
« logique métisse » (Laplantine et Nouss, 1977 : 10).
L’ouvrage se divise en deux parties : « Un monde métis », divisée en trois chapitres et
« Pour une pensée métisse », répartie en quatre chapitres.
D’une part, la première partie
présente un survol historique de diverses expressions de ce qui serait « les exemples
premiers d’un esprit métis » (Laplantine et Nouss, 1977 : 13) aux niveaux historiques,
culturels et linguistiques.
D’autre part, la seconde moitié, après avoir établi quelques
jalons théoriques d’une pensée métisse, se veut une démonstration d’une philosophie,
d’un art et d’une éthique métis.
Or, dès l’avant-propos, les auteurs dénoncent rapidement
le danger de leur entreprise, car le métissage, notion difficile à cerner s’il en est, échappe
de par sa nature à toutes définitions.
Ainsi, le réduire à un concept serait déjà parler de
tout sauf du métissage.
Première partie : « Un monde métis »
Au centre d’innombrables mouvements de migrations, le « creuset méditerranéen »
constitue pour Laplantine et Nouss une terre d’accueil particulièrement propice à
l’émergence d’une pensée métisse.
Celle-ci est incarnée dans l’idéal universel
d’Alexandre, persuadé que les identités régionales doivent céder le pas à une sorte d’unité
supranationale.
S’ensuivent plusieurs exemples d’échanges interculturels témoignant
d’un grand « brassage » de pratiques, de pensées et de modes de vie dont l’origine
« pure » est impossible à déterminer : « Adoptés ou adaptés, les techniques, les idées et
les hommes sont réinventés » (Laplantine et Nouss, 1977 : 18).
Écorchant ensuite la
Grèce et son fameux concept de barbarie, les auteurs énumèrent quelques exemples
illustrant la futilité (toujours répandue) d’attribuer à la civilisation hellénique le point de
départ unique de la pensée occidentale, sorte de modèle idéal dont les copies ne
s’articulent qu’en son ersatz.
Enfin, la naissance des Amériques latines effectue, selon les
auteurs, « (…) un brassage continu de peuples extrêmement diversifiés (…) »
((Laplantine et Nouss, 1977 : 27).
Cette pluralité d’identité, constituant plus que la.
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