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Sciences & Techniques: Les planètes du Système solaire

Publié le 22/02/2012

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Elles sont neuf. Neuf boules de roches, de glaces, de gaz à tourner autour du Soleil depuis quatre milliards et demi d'années. A grand renfort de sondes, de missions spatiales et de télescopes, les habitants de la planète Terre commencent à se faire une idée de leurs voisins. Du plus brûlant au plus glacé, revue de détail de ces neuf mondes aux personnalités uniques. Mercure Mort en plein soleil Le supplice du feu Du Soleil, elle est la plus proche, et ce voisinage est pour elle un interminable supplice du feu. A sa surface, pas le moindre ciel bleu, faute d'une atmosphère envolée depuis longtemps. Dans un noir d'encre troué par l'étoile qui semble 5 fois plus grosse que sur la Terre, Mercure livre sa face de crêpe sans protection aux rayons meurtriers. Une horde de rayons X, gamma, ultraviolets, déferlent sur sa peau recuite et affolent les températures jusqu'à 430°C. Sous ce déluge, des métaux comme le plomb ou l'étain fondraient en quelques instants. Les roches de Mercure, elles, finissent par être émiettées. Si la mort s'impose en surface, elle règne aussi en profondeur. Depuis 3 milliards d'années, toute activité a cessé dans ses entrailles refroidies. La planète de feu est une planète morte qu'aucun soubresaut volcanique ne vient plus animer. Sa surface est donc un enchevêtrement de cratères empoussiérés de cendres grisâtres, une tranquillité carbonisée que seuls les astéroïdes qui s'abattent sur son sol parviennent à troubler.

« semble alors ralentir, puis faire marche arrière, avant de repartir en sens normal. Vénus La jumelle vénéneuse Les voiles de l'Enfer On y a cru.

Sous les nuées de son atmosphère , véritable écran nuageux de 50 à 70 km d'épaisseur, Vénus, à l'instar de la Terre, aurait pu constituer un petit nid d'amour pour la vie.

Hypothèse fondée sur uneforte ressemblance entre ces planètes, sacrées " jumelles " pour cause de taille et de masse presqueidentiques, d'une composition interne similaire et, surtout, de cette atmosphère supposée protectrice.

Etpuis les premières sondes ont approché la planète dans les années 60.

Ce que ces envoyées lointainesont raconté était net et sans bavures : Vénus, " l' étoile du Berger ", est un enfer.

son atmosphère est en réalité un étouffant manteau de gaz carbonique, responsable d'un " effet de serre " redoutable.

Les reconstitutions du climat sont éloquentes : en l'espace de 4 milliards d'années, le thermomètre a escaladé l'échelle des températuresjusqu'au vertige, passant de 50°C au commencement à 100, 200 puis 300°C.

Dans cette étuve monstrueuse, il règne aujourd'hui unechaleur plus démente encore que celle de Mercure – plus de 460°C dans la journée – et une pression atmosphérique plus de 90 foissupérieure à celle de la Terre .

L'équivalent de celle qu'on trouve par 1000 m de profondeur dans les océans terrestres.

L'air de Vénus est un sirop brûlant et particulièrement toxique, traversé d'averses d'acide sulfurique. La carte de Magellan C'est la plus belle, la plus claire et, cependant, la plus trompeuse des cartes du système solaire.

Aucuneautre planète, pas même la Terre, n'a encore eu droit à un portrait si détaillé, fruit de quatre années decartographie de la sonde américaine Magellan entre 1990 et 1994.

On y apprend que la surface de la planète est constituée d'un plancher rocheux homogène, malgré des reliefs différents, avec desmontagnes, des plateaux, des plaines et de grandes fosses dont la dénivellation peut atteindre 15000 m.Débarrassée de ses voiles, Vénus offre un spectacle croustillant en fausses couleurs : en bleu-vert,l'altitude zéro.

Les marron dévoilent les monts de Vénus, dont le plus haut est le mont Maxwell : 8000 m d'altitude.

On observe aussi des " coronae ", étranges cercles de rides et de sillons sur la croûte, dont les plus grands atteignent 2600km de diamètre.

Ils pourraient être formés par des remontées gigantesques de magma qui bombent le sol, puis s'écroulent en serefroidissant.

On y découvre aussi que la surface de Vénus est tombée de la dernière pluie acide.

L'âge de la croûte, en effet, a étéévalué à 500 millions d'années, autant dire à avant-hier dans l'histoire du système solaire.

Comment la surface s'est-elle ainsirenouvelée ? Mystère ! Le visage d'un monde neuf Sur cette reconstitution par ordinateur, la planète dévoile son relief accidenté.

Le grand responsable de ces plaines et bosses estprobablement un volcanisme lent et puissant.

Ses effusions régulières ont édifié des volcans " boucliers ", véritables monstresinondant la planète de leurs laves.

On aperçoit ici un mélange de collines d'origine volcanique dominées au loin par Maat Mons,second par la taille des monstres vénusiens (près de huit bons kilomètres sous la toise).

Ce géant pourrait même avoir été récemmenten activité, et serait couvert de laves récentes vers son sommet. La peau de rhinocéros de la déesse de l'amour Vu de près, le visage de la planète de l'amour dévoile des formes étranges.

Pour arriver à ce résultat, la région s'est d'abord craquelée,donnant naissance à un réseau de cuvettes, de collines et de failles.

Puis, dans un second temps, des flots de lave sont venuscombler les failles avant que d'autres bouleversements ne viennent encore fracturer le tout.

Enfin, une météorite est probablement venue frapper le sol. Terre Le havre de vie. »

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