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Selon vous, la littérature est-elle une arme ou seulement un art ?

Publié le 22/03/2005

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Art : art pur ? Gratuit ? À regarder ou à lire ? placere ?

VS. Arme : Instrument d'attaque ou de défense. Moyen utilisé par les auteurs. Pourquoi ?

Écrire est-ce faire quelque chose de beau ou est-ce afin de défendre une idée ? La littérature peut-elle être une arme pour dénoncer les injustices ? Ou, n'est-elle qu'un art sans efficacité sociale ou politique ?

 

I- La littérature comme art

            A- L'évasion

            B- Le travail de la forme

            C- L'invitation au voyage

II- Le rôle de la littérature en question

             A- Théorie de « l'Art pour l'Art « 

            B- L'art engagé

            C- L'apologue

Réponse à la problématique : l'art souvent utilisé comme arme.

 

« politiques à résoudre. Sartre et l'existentialisme : l'écrivain est responsable de ce qu'il écrit envers la société.

« L'écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements ». C- L'apologue L'apologue semble être un mélange entre ces deux théories : il ressemble à un récit anodin, plaisant (conte, fable...) (VS l'essai, la pièce de théâtre idéologique) mais elle comporte un message. * La Fontaine, Fables , livre VI, 1 : « Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui ». Le récit agréable à lire permet à l'auteur de faire passer ses idées. Réponse à la problématique : l'art souvent utilisé comme arme. Art de la parole, art du verbe et de la rhétorique, la littérature enchante des lecteurs (et des spectateurs) depuis des siècles. Cette recherche de la forme, de l'esthétique est cependant souvent au service des propres idéologies de l'auteur.

Ainsi, au lieu d'opposer l'arme, les idées à l'art, le plaisir devant une oeuvre, il serait peut-être plus pertinent de concevoir la littérature comme un art souvent au service de l'auteur.

En effet, si l'on s'écarte des deux théories opposées, « l'art pour l'art » et « l'art engagé », on remarque que jamais tout à fait objectif, l'écrivain fait souvent passer sa vision du monde à travers ses phrases ou ses vers.

Lorsque Zola présente le monde du Second Empire comme un univers de débauche et de corruption ou lorsque Céline évoque la première guerre mondiale dans son Voyage , la propre pensée des auteurs, leurs perceptions et critiques ressortent à chaque phrase.

Véritable arme de combat, directe comme dans un essai ou indirecte comme dans un roman, la littérature doit donc être lue avec un certain recul – le lecteur ne doit pas oublier que l'auteur n'est jamais objectif et que, même s'il n'en est pas vraiment conscient, il fait passer ses idées grâce à sa maîtrise du langage. [1] Dans une certaine optique, ce placere donnerait les livres de gare, sentimentaux de la collection Harlequin – mais personnellement, pour nous, ces « livres » ne sont pas de la littérature.

NB : Flaubert dans Madame Bovary , dénonce la littérature qui « distrait » seulement, ces romans à l'eau de rose qui font tant rêver Emma .. »

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