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Tchou Hi

Publié le 22/02/2012

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Originaire du Nganhouei. À la fois philologue, fonctionnaire et philosophe éminent. Son oeuvre philosophique représente une " somme " des spéculations antérieures. Il fixa l'orthodoxie confucéenne jusqu'au XXe siècle. Dès 1241, sa tablette fut placée dans le Temple de Confucius. Il établit définitivement, comme textes canoniques, les Entretiens de Confucius (Louen Yu), le Mengtseu, la Grande Étude et l'Invariable Milieu qu'il munit, comme la plupart des autres classiques, de ses commentaires exégétiques. Dans son système, il distingue nettement un principe transcendant et spirituel (au-delà des formes), le Faîte Suprême = le Grand Principe primordial, éternel et immuable et une entité concrète et matérielle (en-deça des formes), le Souffle ou l'Instrument qui subit un cycle de création et de destruction continu. Bien que ces deux entités ne se trouvent jamais séparées empiriquement, c'est le Principe qui a la préséance. (Il élabore ensuite cette thèse en suivant les théories de Tch'eng Yi). Chaque chose a d'ailleurs son propre principe, tout en " reflétant " aussi le Grand Principe et en y participant. La Nature humaine, c'est ce Principe dans l'homme. La façon dont elle s'extériorise dépend toutefois de la Matière qui constitue les sentiments. (Tchou Hi compare ici la Nature à une perle éternellement pure, laquelle repose dans une eau claire ou trouble). Pour cultiver l'esprit, il recommande, comme Tch'eng Yi, l'approfondissement des connaissances. L'illumination est surtout un produit de la pensée discursive à laquelle la méditation peut suppléer.

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