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Texte Alain

Publié le 30/01/2013

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Estelle 26/11/12 Koch TL1 Explication de texte Cet extrait est écrit par Alain, philosophe du XXème siècle. Ici, Alain s'interroge sur un certain type d'homme qui risquent leur vie pour sauver l'honneur ou pour défendre une pensée : ceux sont les héros. Le philosophe nous explique que cette pensée est fanatique, et que donc elle n'est pas réelle, c'est une passion. Ainsi, comment Alain traite-t-il la notion d'héroïsme dans son texte ? Il introduit dans un premier temps la doxa du héro. Ensuite il réfute la doxa en énoncant sa thèseet en analysant la pensée de ces hommes engagés. Enfin, Alain nous donne la conclusion de cette analyse. Tout d'abord, Alain introduit la doxa du héro. Il met en évdence au travers de son texte que "nous" ne pouvons nous empêcher de ressentir de l'estime, c'est à dire une valeur morale, pour ces hommes qui mettent leur vie en danger : "un fond d'estime [...] une secrète admiration" (l.1). C'est un sentiment que nous tenons à garder secret comme nous le montre l'adjection "secrète" (l.1), que nous ne pouvons contrôler. Ainsi, nous avons de l'admiration "pour des homme qui mettent en jeu leur propre vie sans espérer aucun avantage" (l.1-2), c'est à dire des hommes qui risquent de mourrir sans n'attendre rien en retour. De plus le philosophe met en avant l'idée de l'unique et du personnel engagement qu'on pris ces héros avec l'adjectif "propre" (l.2) et l'expression "sans espérer aucun avantage" (l.2) rajoute d'autant plus de vertu à cet engagement. Alain fait ensuite une comparaison entre "nous" (l.2) et ces héros qui est mis en évidence par la forme "des hommes qui" (l.1). En effet, nous admirons d'autant plus ces hommes parce que nous éprouvons un sentim...
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« comprend point les autres"(l.6), c'est à dire qu'elle est totalement hermétique aux autres.

Ainsi, cette pensée, celle des héros n'est pas une pensée selon Alain, et il qualifie cette pensée de "lieu commun"(l.6).

Ce lieu commun qu'écrit l'auteur est en réalité les opinions, les clichés qui sont toujours les même qui s'enferment, qui sont un véritable cercle vicieux dans lequel nous ne pouvons plus nous échapper.

Alain s'interroge alors si ce lieu commun, ces opinions, cette façon de penser (au sens large) est vrai, réel : "qui a du vrai, quelquefoie même qui est vraie"(l.7) c'est à dire que les opinions peuvent parfois s'averer véridique mais cela relève alors du hasard et non pas de la pensée (sens stricte) pas d'une réflexion intense et l'expression "n'est pas tout le vrai"(l.8) le confirme, nous pouvons peut-être grâce aux opinions effleurer une partie de la vérité mais nous ne pouvons pas la toucher.

Le fanatisme est quelque chose d'obsédant et nous l'atteingnions par la persuasion ou l'adhérence.

L'expression "mécanique"(l.8) montre que la pensée fanatique est inhumaine, est une machine qui est répétitive comme l'explique l'expression "revient toujours [...] mêmes chemins"(l.9) qui fait d'ailleurs écho à la ligne 7 "qui revient toujous le même" et les chemins sont le raisonnement limité de la pensée fanatique.

Elle ne progresse pas avec l'expression "ne cherche plus [...] n'invente plus."(l.9) où la recherche est le but de la pensée réelle.

La thèse d'Alain est vue ici en filigramme.

Le "dogmatisme"(l.10) est un état d'esprit qui ne doute pas, qui n'a que des certitudes, il est comparé ici, grâce à la marque de comparaison "comme"(l.10), a "un délire récitant" c'est à dire quelque chose de répétitif, exclu des autres, qui est renfermé dans son monde et qui repend ainsi l'idée du fanatisme.

Ensuite, le doute est un outil indispensable pour penser (sens strict), ici Alain le compare au diamant à la ligne 10 et 11 car il est dur, solide et incassable.

Le doute est une évolution constante où nous nous questionnons sens cesse sur les choses que nous croyons acquises ou sus.Alain nous renseigne sur les causes des héros à mettre leur vie en danger grâce à l'expression "gouvernent admirablement les peurs et les désirs"(l.11) cela peut-être que "ces pensée"(l.11), qui sont les opinions, contrôlent la peur de mettre sa vie en danger et le désir d'espèrer ainsi des avantages.

Mais si ces pensées contrôlent les affects, "elles ne se gouvernent pas elles-mêmes"(l.11- 12) c'est à dire que ces pensées fanatiques ne peuvent pas se contrôler car elles ne prennent pas assez de distances avec elles-mêmes.

Donc ces hommes engagés ne sont pas libre car ils ne contrôlent pas leur pensée , ils sont soumis à leurs pensées fanatiques.

Puis, la phrase de la ligne 12, 13 et 14 fait écho à la phrase de la ligne 5, 6, 7 et 8.

En effet "ces vus de plusieurs points"(l.12) reprend "qui ne voit qu'un côté"(l.5) mais pour penser réellement , nous devons chercher ces vus pour ne pas entrer dans la spirale des pensées fanatiques.

De plus, "ces perspectives sur l'adversaire"(l.13) reprend "ne comprend point des autres"(l.6) ce qui est une opposition évidente entre la pensée réelle et fanatique.

"Cette libre réflexion"(l.13) est la pensée réelle qui permet d'entrer dans le "chemin de persuader"(l.13) qui est le raisonnement de la pensée réelle et qui permet également de "détourne en même temps de forcer"(l.14).

Ainsi, Alain a analysé le pensée du héro et a montré que cette pensée était fanatique et donc qu'il était guidé par les opinions et non la pensée réelle, et c'est ainsi que Alain va conclure cette analyse. Enfin, Alain conclut cette analyse avec le connecteur logique "Bref".

Alain conclut en disant quela pensée fanatique du héro est un passion avec l'expression "une passion de penser qui ressemble aux autres passions."(l.14-15) c'est à dire le héro n'est pas libre, il ne peut pas choisir ni contrôler cette pensée, il est soumis à cette pensée.

Cette passion est un sentiment irréfléchi, qu'on ne contrôle pas comme le montre l'expression "emportement"(l.14) et qui peut finalement se conclure par exemple à la mort vu que le héro met sa vie en jeu.De plus cette pensée fanatique possède tous les avantages et les inconvénients de n'importe quelle passion "qui ressemble aux autres passions"(l.15).

Enfin, Alain conclut ce texte en annonçant que la pensée fanatique est une passion. Pour conclure, Alain nous montre que le héro que nous admirons n'est pas si admirable si nous y pensons (sens stricte).

En effet, il ne pense pas mais agit sous le coup de la doxa donc de la pensée fanatique qui le contrôle et qui n'est rien d'autre qu'une passion.

L'auteur nous invite donc à nous interroger sur ces hommes engagés que l'on croit connaître.. »

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