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Texte d'Alain: penser c'est dire non

Publié le 22/02/2012

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Dans son texte Alain expose sa thèse dès la première phrase : penser c'est dire non. Dès lors, nous pouvons séparer cette thèse en deux parties: d'un coté « penser » et de l'autre « dire non ». Mais qu'est ce que penser? En philosophie, comme dans la vie ordinaire penser se définit comme un ensemble de phénomènes produit par l'action de l'esprit. Employé dans un sens plus ou moins large, ce terme renvoi tantôt à toute les manifestations de la conscience quelle que soit leur nature, tantôt aux seuls phénomènes de connaissance, par opposition aux sentiments et aux volontés en particulier. Le fait de penser ainsi déterminé, il reste à appréhender la notion de dire non : qu'est ce que cela signifie? Dans un sens général «dire non» c'est nier ou rejeter une proposition ou un rapport. Mais cette expression peut avoir deux sens. Le premier, d'ordre plus courant, serait de servir à exprimer un désaccord, un refus ou bien encore de nier. Tandis que l'autre, d'ordre plus philosophique, s'appuierait sur la capacité humaine à refuser, le fait de se «dire non» à soi-même, de ne pas adhérer à sa propre pensée. De fait, c'est de ce «non» critique permettant de créer sa propre pensée dont parle Alain dans son texte. Ainsi remettre en cause les évidences, faire sans cesse attention à ce que l'on pense, douter de ce qui nous entoure serait-il le moyen d'en assurer la justesse? La pensée est-ce dire non à la pensée? Mais alors le fait d'exercer une activité réfléchie s'identifierait à la capacité d'exprimer sa négativité? Dans ce cas dire oui serait en fait dire non au non? Ou bien douter de tout ce qui m'entoure m'assure d'accéder à une exactitude totale et prouvée ou bien discuter et remettre en cause aboutit au contraire à détruire toute certitude. Dans un premier temps nous allons montrer que la thèse d'Alain paraît véridique, nous allons ensuite nous attarder sur le fait que tout remettre en question poussée jusqu'au scepticisme tend à rendre tout incertain et donc non prouvé pour enfin en déduire que penser, c'est dire oui à travers le non.

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« Ainsi, tout remettre en cause sans cesse et en particulier des opinions extérieurs serait une tâche trop importantequi finirait par donner à la pensée cette unique fonction.

En effet, si la pensée ne faisait que dire sans cesse non,elle ne pourrait plus être utile à d'autres choses.

Si nous sommes sans cesse en train de réfléchir à ce qui pourraitêtre vrai nous n'aurions plus d'autres activités que celle-ci.

A force de douter, l'esprit s'inscrirait dans une spirale descepticisme sans fin.

Une personne qui va sans cesse se demander si cette chaise existe, si cesse addition donnebien ce résultat, si ce qu'elle perçoit n'est pas une illusion, cette personne ne fera que cela de sa vie, le jour commela nuit et cela jusqu'à la fin de sa vie puisqu'il existe beaucoup trop de choses, de paramètres que l'on pourraitmettre ne doute. Dans la première partie nous avons exprimé le fait que les sens nous trompaient, certes cela est vrai, nous avonsaussi évoqué le fait que douter des sens c'est douter de son corps et douter de son corps c'est en réalité être fou.Les sens montrent ce qui paraît réel, mais le doute lui considère ce qui est comme une illusion.

Douter de son corps,c'est croire que le réel est en fait un songe.

On se retrouverait donc dans la réalité comme dans un rêve.

Comme univrogne qui croit être invincible et qui va se mettre en danger. Dans la première partie, nous évoquions également la confiance, nous expliquions qu'il ne fallait pas faire confiance,qu'il fallait dire non, or si nous ne faisons confiance à personne, nous ne croyons plus en rien, nous n'acceptonsaucune parole de personne, et puisque nous doutons de tout ce qui se dit, nous n'en parlons même plus avec eux etnous nous retrouvons alors tout seul puisque nous savons que ce qu'ils vont nous dire ne sera pas fondé et quenous serions obligé d'en douter.

Nous tomberions alors dans une solitude profonde due à un scepticisme réticent. Nous pouvons donc dire que douter sans cesse revient à tout détruire et ne mène à aucune certitude, elle mène enfait à la folie, à la solitude et au néant.Alors finalement ne pourrait-on pas dire que penser c'est dire oui à travers le non? Dans la première partie, nous expliquions le fait que tout réfuter aboutissait à une certitude ce qui est faux puisque«dire non» est une chose mais encore faut-il dire pourquoi, argumenter ce non.

Puis, dans la deuxième partie nousavons montrer que tout réfuter détruisait tout et menait au néant.

Seulement tout détruire ne veut pas forcémentdire qu'il ne va plus rien rester, cette destruction est en fait une étape, c'est un oui à travers le non.

En effet direnon n'aboutit pas au néant, cela aboutit à une destruction certes mais qui est un étape pour atteindre la vérité, lacertitude, l'exactitude des choses ainsi le fruit nait de la destruction de la fleur.

Ainsi le « travail du négatif » commel'appelle Hegel serait le moteur du mouvement par lequel l'être se pose en s'opposant, par dépassement descontradictions.

Le devenir par exemple est le résultat de la contradiction surmontée de l'être et du non être. En conclusion nous pouvons dire que le fait de dire non conduit bel et bien à une certitude puisque même si avantcette certitude, il existe un doute conduisant à une dissolution, nous aboutissons in fine à une nouvelle synthèse.Le jugement d'Alain se situe donc bien entre le non complètement destructeur et le non, en fait positif et universelnous incitant à prendre part à ce qu'il y a en ce jugement de juste et véridique. Sujet désiré en échange :y at-il un intermédiare entre savori et ignorer?. »

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