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THEORIE DE LA CONNAISSANCE: Le pragmatisme

Publié le 26/10/2009

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theorie

En identifiant la philosophie au positivisme et la méthode du savoir à la méthode expérimentale, À. Comte n'avait donc pas renoncé, malgré son rejet de la métaphysique, à l'unification du savoir. Mais l'unité ainsi obtenue était l'unité d'une méthode de recherche plutôt que celle d'une vérité possédée. La vérité était celle d'une procédure scientifique destinée à la découverte des vérités accessibles à l'homme et utiles à l'humanité. Renonçant aussi à la recherche d'une vérité considérée comme inaccessible, le pragmatisme ira plus loin encore dans la même voie et renoncera également à la systématisation du savoir. Etudions les principes de cette doctrine, défendue dans les pays anglo-saxons par Peirce, W. James, Schiller et Dewey.  La connaissance est un contact entre le sujet et l'objet, entre l'homme et la réalité. Une théorie de la connaissance, quelle qu'elle soit, présuppose donc une double conception, une conception de l'homme et une conception sur la nature du réel. Selon les pragmatistes, les philosophies classiques, bien différentes pourtant les unes des autres, se sont fondées sur des postulats communs qui ont vicié leurs théories de la connaissance.  a) Elles ont conçu l'homme comme un être qui ne serait qu'une pure intelligence. Au lieu de considérer l'homme dans sa totalité concrète, elles n'ont pas voulu tenir compte des rapports unissant l'activité de connaissance avec les sentiments, les besoins, les instincts, les habitudes de l'homme. Tout se passe pour elles comme si le psychisme humain n'était qu'un intellect. Cette abstraction est illégitime : ce qui nous est donné, c'est l'homme dans sa plénitude concrète, et c'est de cet homme-là qu'il faut partir. Il n'y a pas d'intellect pur, la pensée réelle se donnant toujours une fin pratique, par exemple la satisfaction d'un besoin.

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