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Toute vérité est-elle bonne À DIRE ?

Publié le 25/01/2020

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Cacher la vérité, du point de vue de celui qui la connaît (et non plus de celui qui la reçoit) est aussi une preuve de liberté. L'homme a la capacité de distinguer le vrai du faux et le bien du mal, donc déjuger ou non bon de mentir. C'est le rôle de la mauvaise foi qui, comme l'a montré Sartre dans /'Être et te Néant, enrôle le sujet dans son propre mensonge.

La nature de la vérité n'est certes pas d'être morale. Mais on ne peut détacher sa divulgation de ses éventuelles conséquences, pour soi-même et pour autrui, car l'homme est un être moral. C'est donc en tant que tel qu'il doit faire son choix, en pleine responsabilité en amont lorsqu'il opte pour dire ou cacher la vérité, et en aval puisqu'il doit en assumer les conséquences.

« • !.:'exemple de Kant est évidemment extrême.

Il veut souligner la tendance, propre à tout homme, à vouloir faire des exceptions pour lui-même et dans des situations qui le touchent de très près.

Mais '11.1 surtout, il montre qu'on ne peut pas détacher la divulgation du vrai !::: de ses éventuelles conséquences.

C'est pourquoi la suite du texte de a:: Kant essaie de montrer que si l'on dit vrai, l'ami se sera peut-être •J.11 > sauvé par la porte de derrière pendant que les bandits le cherchent et alors que si on ment, ils pourront le croiser derrière la maison, etc.

.J Dans certains cas cependant, il semble bien impossible d'associer le dévoilement de la vérité avec le bonheur.

On peut très bien dire que l'ami se cache là, et causer la mort de cet ami.

Le vrai en vaut-il vraiment la chandelle? Il.

Dire la vérité a des conséqueaces sur autrui • Le respect de l'autre, évoqué plus haut, demande aussi que l'on puisse discerner l'opportunité de dévoiler une vérité difficile à assumer.

C'est respecter la dignité d'autrui que de lui cacher, momentanément voire définitivement, une vérité avilissante ou insupportable.

• Mais c'est aussi prendre en considération sa liberté d'être doué de raison, donc capable de faire seul les meilleurs choix pour lui-même.

C'est lui laisser la possibilité d'opter ou non pour le vrai.

On ne parlera alors pas de mensonge direct, mais plutôt de mensonge par omission.

Cela est particulièrement important dans le cas d'une maladie incurable : le malade veut-il connaître la gravité de son état? Peut-il ou non l'assumer; physiquement et moralement? •Cacher la vérité, du point de vue de celui qui la connaît (et non plus de celui qui la reçoit) est aussi une preuve de liberté.

!.:'homme a la capacité de distinguer le vrai du faux et le bien du mal, donc de juger ou non bon de mentir.

C'est le rôle de la mauvaise foi qui, comme l'a montré Sartre dans /'Être et le Néant, enrôle le sujet dans son propre mensonge.

• la nature de la vérité n'est certes pas d'être morale.

Mais on ne peut détacher sa divulgation de ses éventuelles conséquences, pour soi-même et pour autrui, car l'homme est un être moral.

C'est donc en tant que tel qu'il doit faire son choix, en pleine responsabilité en amont lorsqu'il opte pour dire ou cacher la vérité, et en aval puisqu'il doit en assumer les conséquences.

> Flash bac p.

'1'19. »

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