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> Travailler, est-ce seulement être utile ?

Publié le 09/09/2018

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• Hegel (« dialectique du maître et de l'esclave ») montre que seul le travailleur (l'esclave initial) accède au stade ultime de la liberté, parce qu'il transforme sa conscience en transformant la nature.

 

• Marx, plus radicalement, fait du travail la définition de l'être humain, et ce qui le distingue de la simple animalité :

 

- en modifiant sa perception du temps (élaboration du projet) ;

 

-en développant la volonté, comme capacité de mener une tâche jusqu'à son achèvement ;

 

- en développant les facultés qui « sommeillaient » en lui.

 

•Le travail humain a en effet pour spécificité défaire intervenir, au-delà du physique, une dimension intellectuelle.

  1. Les pièges à éviter

 

• Inutile de passer en revue toutes les analyses du travail : vous aboutiriez à un survol dont une bonne partie serait hors sujet.

 

• N'oubliez pas qu'il s'agit d'un devoir de philosophie : vous éviterez donc d'aborder la question du seul point de vue économique.

 

• Ne négligez pas de traiter d e l'utilité du travail sous prétexte d'aborder sans attendre ce qui va au-delà.

 

2. Organiser ses idées Dégager une problématique

 

• Même lorsqu'on l'accuse d'être pénible, il est difficile de nier l'utilité du travail - qui se manifeste aussi bien au niveau individuel (travailler, c'est être utile à soi et à ses proches) qu'au niveau collectif (travailler, c'est être utile à la société).

« • To ute fois, le trava il mod if ie, non seulement le m1lieu (les matièr es œuvr ées), mais l'homme lui-même : il lui permet d'accéder à la liberté relativement à la natu re, et de déve lopper ses capac ités.

• De la sorte, travailler appar aît comme un des élémen ts fond ateurs de la cultur e, de l'histo ire et de la digni té de l'homme -ce qui ne peut être consid éré comme « utile » que si l'on admet une version téléo logique de l' existenc e hum aine.

-+S i l'on ne peut nier l'utilité du travail, ne pas tenir compte aussi des as pects qui excèden t cette utilité, ne sera it-ce pas ignor er la portée et la signi ficati on les plus profondes du travail ? Élaborer un plan 1.

On ne peut nier l'util ité du travail Il.

Mais le tra vail ne modi fie pas que la matièr e Ill.

!:util ité n'est que la dimension la plus imméd iate du trava il C orr igé Introduction Centrage : Même s'il est souven t synonyme de contrai ntes subies et de fati gue, le trava il est admis comme au moins utile: n' est-ce pas lui qui rend acces sible ce qui est nécessa ire pour combler les beso ins ? Pro blématique : Cependa nt, en lian t ainsi travail et beso ins, ne se condam ne­ t-on pas à ne saisir que partielleme nt la por tée du trava il ? Car il ne consis te pas seulemen t à œuvrer la ma tière, il modifie simultanémen t ce lui qui s'y adon ne, prom ouvant son humani té et, malgr é certa ines apparenc es, sa lib erté.

En sort e que l'util ité ne serait finalemen t qu'un aspect, touj ours présent, mais moins fondamen tal que d'autres, de l'activité laborieuse.

1 - On ne peut nier l'utilité du travail A.

Elle se mani feste dès l'apparition du travail • Platon (Protagoras) : le trava il a pou r orig ine la faible sse de l'hom me, qui reste selon Aristote l'animal le plus démuni, dont le seu l outil « naturel )) est la main.

• Lorsq u'il imagine la fo rmation des premièr es soci étés, Rousseau souligne qu'elle entraîne un déséq uilibre entre leurs beso ins et les ressou rces propo­ sées par la natu re : c'est bien alor s que le trava il devien t nécessa ire.. »

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