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Un Don Est-il Vraiment Désintéressé?

Publié le 08/02/2014

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Le don a plusieurs définitions souvent contradictoire : d’une part, c’est une action de donner, de céder quelque chose que l'on possède et, en particulier, action de donner de l'argent à quelqu'un, à une institution, une œuvre ; chose ou somme ainsi donnée, cadeau. Cette première définition est donc caractérisée par l’offre comme cadeau, c’est une marque exceptionnelle d’amitié et d’amour: elle est donc une action avec intérêt. D’autre part, elle est dite une action de donner sans contrepartie apparente. Malgré cette définition, le don non rendu rend encore inférieur celui qui l’a accepté, surtout quand il est reçu sans esprit de retour, et provoque chez son prochain le besoin de contre-don. De ce fait, nous sommes en droit de nous demander s’il existe un don vraiment désintéressé, ou si, même dans l’altruisme, il y a une forme de recherche d’intérêt. Pour cela, nous nous tacherons de répondre en quoi les échanges humains sont dominés par l’intérêt, puis nous soulignerons comment, dans les ra...

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« dans Essai sur le Don, celle que « Ce sont nos sociétés d'Occident qui ont, très récemment, fait de l'homme un animal économique » qui cherche à tirer profit de son don. Il est donc clair que pour ces philosophes l'idée du don, venant du capitalisme, est basée sur un échange ou contrat qui implique un retour du don.

C'est un don avec intérêt. Le don entraine un sentiment de dette chez le récepteur.

C'est pourquoi celui-ci emploiera un contre-don pour  « s'acquitter ».

Dans ce sens, le donneur et le receveur ont tous deux l'intérêt à la chose, d'où le « rapport humain » qui se crée.

Le contre-don est attendu est attendu à durée indéterminée.     Dans les rapports humains il y a plus que l'échange physique marchand.

Le dévouement est un don de l'amitié, de l'amour.

C'est plus qu'une recherche d'intérêt, c'est un don en faveur de l'autre.

Le sacrifice complimente ce dernier car c'est un renoncement volontaire à quelque chose, une perte qu'on accepte.

Ensemble, l'altruisme est définie comme souci désintéressé du bien d'autrui, cherchent à faire passer les autres avant soi-même. On peut aussi nier le don pour libérer l'autre et rendre le contre-don plus sincère selon Jacques Godbout et Alain Caillé.

Ils disent que « le donateur agit ainsi afin de rester le plus loin possible de l'engagement contractuel ».     Pourtant, même dans l'altruisme, il y a une forme de recherche d'intérêt.

 Donner, même sans contre-don, provoquera toujours une satisfaction chez le donneur car c'est un choix.

Il y a toujours intérêt (ex : charité pour se sentir mieux, pour aller au paradis).

L'esprit même désigne, au sens large, par opposition au corps matériel, le principe immatériel de la pensée.

Chez Pascal, l'esprit, qui permet la connaissance rationnelle, s'oppose au coeur, par lequel l'homme s'ouvre à la charité et à la foi. Selon Kropotkine dans L'Entraide, le don est « cultivé pour les bénéfices de l'entraide, ou pour les plaisirs qu'elle procure.

De ce fait, le don est un code social, pour s'intégrer.

Il y a donc intérêt ici aussi. Il est donc raisonnable de supposer que l'altruisme n'est tout bonnement pas possible : on le recherche chez. »

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