Un etre civilisé est-il un etre dangereux ?
Publié le 27/02/2008
                             
                        
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                                                                                                                            II.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les déviances de l'être social      	a.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le tyran est un despote, l'homme du pouvoir arbitraire et oppressif,	« sans  égard  à la  justice  et aux  lois » selon 	Rousseau	.
                                                            
                                                                                
                                                                    De  plus,  l'Etat	tyrannique peut subsister en posant des complices dans toute sa hiérarchie.Et 	La Boétie	 présentera  la mécanique  infernale de cet  Etat  : «  plus  les	tyrans  pillent,  plus ils exigent  ; plus  ils ruinent  et détruisent,  plus on leurfournit, plus on les gorge » (	Discours de la servitude volontaire	, 1553).
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais	ce n'est  pas seulement  la force pour La Boétie qui désigne  la tyrannie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Eneffet « le tyran asservit les sujets les uns par le moyen des autres » (ibid).
                                                            
                                                                                
                                                                    Lepeuple, en même temps opprimé et oppresseur, est lui-même complice ; ainsi,seul le peuple a le pouvoir d'instaurer la liberté.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais faut-il, par ce type decomportement pathologique, vouloir rejeter l'Etat ?     	b.
                                                            
                                                                                
                                                                    Rejeter l'Etat revient à ne plus avoir d'autorité capable de réguler les	masses.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi 	l'anarchie	 est  une  doctrine  politique   désirant  une absence	d'autorité  organisatrice,  refusant toute autorité  au-dessus  de l'individu.Proudhon	 et 	Bakounine	 reprendront  ce sens, tout en pensant que  seule	une révolution  fera disparaître  l'Etat : Bakounine  affirme : «  ni  Dieu  nimaître  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    L'anarchisme  se caractérise  en général  par un refus  de touteautorité  religieuse  ou politique,  une critique  de l'Etat  quel qu'il soit,  car ilempêche la  libre expression  de l'individu en réglementant  sa vie sociale, etl'idéal d'une organisation  de la société  par elle-même,  sans institutions  ouappareils d'Etat, fondée  sur l'association  des producteurs  (mutuelles,coopératives) et l'absence de propriété privée.
                                                            
                                                                                
                                                                    De plus l'Etat est source de guerres bien plus meurtrières que desimples conflits  individuels.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les anarchistes  pensent qu'une 	démocratie directe	 est  seule  à pouvoir  donner à	chacun  une liberté  d'expression.
                                                            
                                                                                
                                                                    Car  avec un tel dispositif,  chacun est en mesure de faire entendre sa  volonté(influence de Rousseau).
                                                            
                                                                                
                                                                     III.
                                                            
                                                                                
                                                                    La menace de l'homme         a.	 Il semblerait donc que l'homme soit habité de deux pulsions fondamentales, celle de l'amour et celle de la mort	(pulsion de destruction).
                                                            
                                                                                
                                                                     Le but de l'Eros  (amour) est la conservation de  soi.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le but de la pulsion de  mort, aucontraire, est de briser les rapports, de détruire les choses.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette pulsion destructrice expliquerait pour 	Freud	 le	comportement  des individus  et des  peuples.
                                                            
                                                                        
                                                                     Ainsi l'agressivité,  comme modalité  de la violence,  serait toujoursd'abord tournée sur le sujet lui-même, avant même d'être infléchie vers l'extérieur.
                                                            
                                                                                
                                                                            b.	 Aussi, forte de sa place, la technique semble ne pas vouloir prendre en considération les critiques qu'on lui	adresse.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Hans Jonas	 montre que les promesses des techno-sciences modernes se sont inversées en menaces, et	la perpétuation de l'humanité se trouve mise en question.
                                                            
                                                                                
                                                                    Refonder une théorie et une pratique de la responsabilitésemble donc être l'enjeu le plus important de cette ère technologique (Jonas, 	Le principe responsabilité, une éthique	pour la civilisation technologique	).
                                                            
                                                                                
                                                                    Une morale doit investir l'espace technique afin de contrôler son progrès, son	évolution, et doit avoir un pouvoir décisionnel permettant de contrer toute orientation capable de mettre en périll'homme.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le  politique doit  instituer un principe  de précaution, mais surtout s'employer à l'appliquer devant  toutepossibilité d'un risque pour les espèces vivantes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dès lors les techniciens dirigent le pendant socio-économique de lasociété industrielle.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi 	J.
                                                            
                                                                                
                                                                    Habermas	 dira que la démocratie n'est plus un gouvernement du peuple par le peuple.	Le peuple n'a  qu'un rôle périodique consistant  à voter pour des  hommes auxquels  on attribue des compétencestechniques.
                                                            
                                                                                
                                                                    Et le système social évolue au rythme du progrès scientifique et technique.
                                                            
                                                                                
                                                                    Habermas s'inquiète surtoutde l'idéologie technocratique qui s'implante dans la conscience des hommes (cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La technique et la science comme	idéologie	).	 Conclusion         Un être civilisé est lié à un ensemble de règles qui constituent le bon fonctionnement des différents domaines quistructurent son champ social, ou d'action.
                                                            
                                                                                
                                                                    On a vu cependant que l'homme a un besoin d'épanouissement à traverscertains de ces domaines : économique, politique, ou technocratique (on voit que ces trois dimensions tendent à enn'être qu'une).
                                                            
                                                                                
                                                                    Dès lors, aux vues des dérives qui ont été émises, peut-on véritablement parler d'un être civilisé ? Nedevrait-on pas plutôt tenter de comprendre la structure fondamentale en l'homme qui le pousse indéfiniment à secomporter (même si cela prend des formes toujours déguisées) de manière égoïste ? De fait, les civilisations richesactuelles offrent à chacun de nous une vaste possibilité de satisfaire ses besoins, à travers des champs d'actiontoujours plus étendu et impersonnel..
                                                                                                                    »
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