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Vivre en société m'empêche t-il d'être moi même ? (problématique autrui et identité personnelle)

Publié le 20/09/2012

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Ainsi, je suis ce que je décide d'être. L'homme n'a pas de nature fixe, individuelle et c'est par ses actes et ses

projets qu'il décide ce qu'il est. Or, dans cette liberté de choisir, dans cette liberté de la conscience, autrui ne peut

s'immiscer et ne peut m'empêcher de penser tel que je suis. Pourtant, si mon être s'exprime dans des actes, les

autres peuvent faire obstacle. De plus, l'autre de par sa présence m'oblige à une certaine retenue, me fait objet et

ainsi peut me donner honte de ce que je suis. Pourtant, être soi-même, c'est être conscient de ses actes et être

maître de ceci. La nécessaire connaissance de soi-même passe alors par la médiation d'autrui.

« Avec la honte nous sommes en présence d'un de ces exemples-types, qui, comme nous l'avons dit', font preuve.

Lamême analyse pourrait être faite, comme Sartre lui-même le suggère, sur la fierté ou l'orgueil, et ce serait un bonexercice pour le lecteur de la tenter.

Sur cette médiation entre moi et moi par l'autre, Sartre se reconnaît tributairede Hegel, qui a montré, dans la Phénoménologie de l'Esprit, que la lutte pour la reconnaissance doit avoir pouraboutissement cette certitude : je suis un être pour soi qui n'est pour soi que par un autre.

L'intérêt de la formulede Sartre, c'est qu'elle pose le problème d'autrui en deçà, en quelque sorte, de la question de la connaissance desoi et qu'elle en apparaît comme le fondement. De même, très tôt, Aristote affirmait qu'apprendre à se connaître était chose très difficile et que "par conséquent, àla façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre ànous connaître, c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir." Dans une même lignée, Sartre affirme que je me vois tel qu'autrui me voit et autrui est constitutif de la consciencede soi spontanée que chacun a : ce qu'on est pour soi, c'est d'abord ce qu'on est pour autrui. Ainsi, le regard d'autrui sur moi, m'est indispensable pour prendre conscience de moi-même.

Les autres nous permettent de nous connaître et d'être véritablement nous-mêmes - Être soi-même, c'est d'abord se connaître et être maître de soi et de ses actions.

Pour cela, l'autre estindispensable. - L'autre n'est pas qu'une gêne pour moi.

Vico, dans son ouvrage La science humaine , dit que l'œil humain est fait pour voir les choses extérieures mais ne peut se voir lui-même.

C'est pour cela qu'Aristote affirme que pour seconnaître, il faut se regarder un ami : « c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nousdécouvrir, puisqu'un ami est un autre soi-même.

» - Ainsi, le psychanalyste est essentielle dans la thérapie.

Comme le disait Comte, on ne peut pas se connaîtreobjectivement, puisque la condition minimum est la distinction entre l'observateur et l'observable.

L'analyste apparaîtalors comme tiers, comme médiateur entre moi et moi-même. - Enfin, sans l'existence d'autrui, je ne pourrais pas exister en tant que moi et prendre conscience de ce qui m'estpropre.

Sans l'irruption de l'autre, je ne peux faire la différence entre ce qui est moi et ce qui est étranger. Ainsi, je suis ce que je décide d'être.

L'homme n'a pas de nature fixe, individuelle et c'est par ses actes et sesprojets qu'il décide ce qu'il est.

Or, dans cette liberté de choisir, dans cette liberté de la conscience, autrui ne peuts'immiscer et ne peut m'empêcher de penser tel que je suis.

Pourtant, si mon être s'exprime dans des actes, lesautres peuvent faire obstacle.

De plus, l'autre de par sa présence m'oblige à une certaine retenue, me fait objet etainsi peut me donner honte de ce que je suis.

Pourtant, être soi-même, c'est être conscient de ses actes et êtremaître de ceci.

La nécessaire connaissance de soi-même passe alors par la médiation d'autrui.. »

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