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Vous discuterez de la question de savoir ce qui peut être à l'origine des grandes inventions techniques de l'humanité.

Publié le 01/01/2015

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question
Si l'on considère que les instruments, les outils, ont pour finalité de remplir des fonctions qui relèvent primitivement du corps, ils apparaissent comme autant de prolongements de l'organisme humain (le marteau est un prolongement de la main, le cheval un prolongement des jambes), mais des prolongements qui en sont séparés, détachés. D'une certaine manière, donc, le corps de l'homme civilisé s'éclate et se disperse dans ses instruments et ses machines : c'est pourquoi l'on peut dire que, pour peu qu'il soit privé de ses instruments, l'homme civilisé n'est plus tout entier en lui-même, puisqu'il lui manque précisément ces prolongements de son corps qui font en quelque sorte partie de lui-même. Au contraire, l'homme sauvage, ne possédant pas d'instrument, mais seulement son corps, est «toujours tout entier avec soi».
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« LA TECHNIQUE Question 1 Quelles différences entre l'homme sauvage et l'homme civilisé ce texte met-il en relief ? Ce texte met en relief les différences corporelles (adresse, force, agilité), dues à l'exercice (ou au manque d'exercice) du corps, lesquelles dépendent de l'existence ou non d'instruments, d'outils (le cheval peut être en ce sens considéré comme un instrument).

En effet, les outils que possède l'homme civilisé facilitent ou remplacent certaines activités du corps qui, dès lors, ne se développe et ne se perfectionne plus dans le sens de ces activités : déploiement de l'adresse, de la force, etc.

(Ces différences corporelles sont liées à une différence dans les rapports de l'homme sauvage et de l'homme civilisé vis-à-vis de la nature : tandis que le rapport du premier à la nature se fait sans médiation, celui du second est médiatisé par ses instruments.) Question 2 Que signifie «se porter, pour ainsi dire, toujours tout entier avec soi»? Si l'on considère que les instruments, les outils, ont pour finalité de remplir des fonctions qui relèvent primitivement du corps, ils apparaissent comme autant de prolongements de l'organisme humain (le marteau est un prolongement de la main, le cheval un prolongement des jambes), mais des prolongements qui en sont séparés, détachés.

D'une certaine manière, donc, le corps de l'homme civilisé s'éclate et se disperse dans ses instruments et ses machines : c'est pourquoi l'on peut dire que, pour peu qu'il soit privé de ses instruments, l'homme civilisé n'est plus tout entier en lui-même, puisqu'il lui manque précisément ces prolongements de son corps qui font en quelque sorte partie de lui-même.

Au contraire, l'homme sauvage, ne possédant pas d'instrument, mais seulement son corps, est «toujours tout entier avec soi".

Question 3 Vous discuterez de la question de savoir ce qui peut être à l'origine des grandes inventions techniques de l'humanité.

Quelques directions de recherche : • Le besoin.

On fait traditionnellement reposer la technique sur la nécessité pour l'homme de subvenir à ses besoins ; pour mieux satisfaire 90. »

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