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Y a-t-il un infini ?

Publié le 10/02/2004

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FIN / FINALITE: 1. - Terme, limite, cessation, interruption d'un phénomène ; opposée à commencement. 2. - But vers lequel tend un acte (SYN. dessein) ; ce en vue de quoi quelque chose est fait ; opposée à moyen. Rem. : les sens 1 et 2 sont souvent confondus, comme dans l'adage : « La fin est première dans l'intention, dernière dans l'exécution « ; la confusion entraîne celle de la cessation d'une action, du dessein qui préside à son exécution et du but qu'elle atteint ; c'est cette confusion qui est au coeur de l'idée ant. selon laquelle la fin d'un être est sa perfection, son achèvement. 3. - (Par anal.) Ce qui explique pourquoi une chose est telle qu'elle est : organisation de son activité ou de ses parties ; cf. finalité. 4. - Fin dernière : fin ultime au sens de but ou de terme absolu, tel que le souverain bien ; SYN. fin suprême ; fin en soi : pour KANT, fin objective, nécessaire, inconditionnelle ; opposée à fin subjective, empirique. 5. - Règne des fins : état dans lequel les volontés des êtres raisonnables sont censées s'accorder entre elles et avec l'ordre du monde (SYN. monde des esprits) ; il s'agit pour KANT d'un idéal pratique posant la liaison systématique, par des lois objectives communes, des êtres raisonnables en tant qu'ils sont une fin en soi, et qu'ils peuvent se proposer des fins. 6. - Final : a) Qui constitue ou concerne un terme ; SYN. ultime, dernier, opposé à initial. b) Cause finale : qui provoque ou explique un fait à la manière d'un but à atteindre, ou comme moyen par rapport à une fin ; opposée à cause efficiente ; cf. cause, finalisme, téléonomie. 7. - Finalité. : a) Fait de posséder une fin, une signification, d'être organisé selon un dessein, un plan ; on distingue : la finalité externe qui a pour fin un être autre que celui dont il est question ; la finalité interne à un être dont les parties sont considérées réciproquement comme moyen et fin (cf. un organisme) ; la finalité immanente qui résulte de la nature et du développement de l'être même (adaptation du vivant à son milieu) ; la finalité transcendante qui est réalisée dans un être par l'action qu'exerce sur lui un autre être. b) Principe de finalité : la nature ne fait rien en vain, c.-à-d. tout être a une fin ; d'où, à l'inverse, l'idée d'une preuve de l'existence de Dieu à partir de l'existence de la finalité dans la nature ; cf. téléologique (argument ). 8. - Finalisme : a) Caractère de ce qui dépend d'une fin. b) Toute doctrine qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, ou (par ext.) qui utilise les causes finales comme principes explicatifs ; opposé à mécanisme.

 

 

Y a-t-il un infini ? Notre univers est-il borné ? Si oui, alors, on se demande ce qu’il peut y avoir au-delà de cette limite, et ainsi de suite, jusqu’à retomber sur une réponse ultime, et même en supposant qu’au-delà de cette limite, on puisse en dernier recours dire qu’il n’y a rien, cela suppose qu’il soit possible de concevoir un lieu sans espace, un lieu vide, et même plus qu’un vide, puisqu’un espace vide peut avoir une limite. Il faudrait concevoir un espace qui ne soit rien en lui-même, mais qui puisse malgré tout délimiter notre espace. Et à l’inverse, si l’on répondons que notre l’univers n'est pas fini mais infini, alors on se retrouve dans le même dilemme : comment se représenter l’infini ? On peut se représenter trois points, quinze, cela devient déjà plus difficile, mais dès qu’il s’agit de se représenter une infinité de point, notre raison semble impuissante. Faut-il incomber cela à la finitude de notre aptitude à connaître, ou au contraire estimer que l’infini n’existe pas, qu’il n'est qu’un mot vide, une pure création de l’imagination ? L’infini est-il une réalité ou une fonction ?

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