Y-a-t'il une vérité du mensonge ?
Publié le 19/10/2012
Extrait du document


«
chose que l'on sait pertinemment faux comme vraie.
Ex : l'enfant qui ment à ses parents
Réf : Alain « mentir consiste à tromper sur ce qu'on sait être vrai, une personne à qui on doit cette vérité là. »
La gravité du mensonge ne se mesure pas au taux d'inexactitude qu'il comporte, mais à la gravité de la
violation du rapport à l'autre en quoi il consiste.
Dans ces conditions, quand bien même y aurait-il une
écrasante majorité de vérité "dans" le contenu colporté par le mensonge, il n'en reste pas moins qu'il n'y a
aucune vérité du mensonge, puisqu'il vise à tromper.
Mais ce qu'il y a de grave c'est la manipulation d'autrui, le mensonge instrumentalise autrui rendant le dialogue
impossible (fin en soi, mais moyens) empêchant l'accès au vraie que je me réserve.
i Cependant, le fait même
de mentir est perçu comme une agression par celui à qui il s'adresse, et c'est la base d'un ordre moral
nécessaire.
Alors quelque soit la proportion de vérité contenue dans le mensonge, elle sera secondaire en
regard de la démarche visant à tromper.
La vérité contenue dans le mensonge n'est pas forcement perceptible
par ceux qu'il blesse et de cela, on devrait davantage tenir compte.
infraction des droits et du respect donc
aucune verité du mensonge n'existe et ne peut être acceptable .
Mais le problème peut être plutôt les moyens employés que le but du mensonge (totalitarismes et propagandes)
De même pour les mensonges qui peuvent être camoufles sous de factice bonnes intentions cela reste une
façon d'instaurer un monde de fausseté.
Donc rien ne peut être battit sur le mensonge : Kant parle d'« un prétendu droit de mentir par humanités »
II) Une part de vérité implicite dans le mensonge : une manière de ne pas dire la vérité
L'utilisation brutale de la vérité en toute circonstance non seulement peut causer de graves dégâts humains,
mais de plus risque paradoxalement de nous éloigner d'être qui nous son chère !
Mensonge charitable, de protection qui sauve certains d'une réalité trop dure pour eux, c'est une façon de
préserver une vie du pouvoir destructeur que peut avoir parfois la verité.
Benjamin Constant : 1797, Des réactions politiques, méditation critique au lendemain de la Terreur.
Constant y
dénonce l'arbitraire de la prohibition inconditionnée du mensonge et se réfère à la thèse « d'un philosophe
allemand qui va jusqu'à prétendre qu'envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu'ils.
»
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