Devoir de Philosophie

Y-a-t'il une vérité du mensonge ?

Publié le 19/10/2012

Extrait du document

mensonge
Y a-t-il une vérité du mensonge ? Dans toute société, le mensonge est considéré comme "l’ennemi« de la  vérité. Ce qui nous amène à penser que le mensonge ne peut en aucune manière contenir des éléments vrais, irréfutables mais uniquement des éléments faux, sans fondements. Pour l’opinion commune, le mensonge ne peut dévoiler une vérité. Cependant Il ne peut y avoir de fausse note que dans un cadre harmonique. De la même manière, le mensonge n'a de signification que sur un fond de vérité, dont il tente de déformer tel ou tel aspect. Un mensonge intégral relèverait du non-sens. Il y a nécessairement de la vérité dans le mensonge. Mais c’est la que repose le paradoxe .Le mensonge ne peut exister quand dans un contexte spécifique de relation à soi ou à autrui. Il  faut donc travailler sur l’origine du mensonge et son statut d'occultation de la vérité. C'est seulement à ce titre que nous allons  pouvoir penser une vérité du mensonge. Et le problème de plus n’est pas de s’interroger sur l’existence ou non d’une vérité dans le mensonge mais d’abord s’il peut y avoir de la vérité dans l’acte même de mentir. Ainsi nous verrons dans une première partie en quoi le mensonge exclu toute vérités avant de voir que finalement le mensonge serait une manière de ne pas dire la vérité montrant ainsi l’existence d’une certaine vérité du mensonge .Nous finirons ensuite par démontrer que dans cette situation les frontières entre mensonge et vérités deviennent assez floues. Finalité : ouvrir notre esprit et lui permettre de mieux juger ce qui doit être dit, ce qui est vrai et ce qui est faux nous amenant peut être ainsi à élargir notre connaissance.   I) le mensonge exclusion de la vérité, origines et critères. Une proposition soit fausse il faut qu’une de ses composantes le soit aussi, Est un mensonge toutes affirmations comportant au moins une falsification volontaires donc l’acte de mentir consiste à avancer quelque chose que l’on sait pertinemment faux comme vraie. Ex : l’enfant qui ment à ses parents  Réf : Alain « mentir consiste à trom...
mensonge

« chose que l'on sait pertinemment faux comme vraie. Ex : l'enfant qui ment à ses parents  Réf : Alain « mentir consiste à tromper sur ce qu'on sait être vrai, une personne à qui on doit cette vérité là. » La gravité du mensonge ne se mesure pas au taux d'inexactitude qu'il comporte, mais à la gravité de la violation du rapport à l'autre en quoi il consiste.

Dans ces conditions, quand bien même y aurait-il une écrasante majorité de vérité "dans" le contenu colporté par le mensonge, il n'en reste pas moins qu'il n'y a aucune vérité du mensonge, puisqu'il vise à tromper. Mais ce qu'il y a de grave c'est la manipulation d'autrui, le mensonge instrumentalise autrui rendant le dialogue impossible (fin en soi, mais moyens) empêchant l'accès au vraie que je me réserve.

i Cependant, le fait même de mentir est perçu comme une agression par celui à qui il s'adresse, et c'est la base d'un ordre moral nécessaire.

Alors quelque soit la proportion de vérité contenue dans le mensonge, elle sera secondaire en regard de la démarche visant à tromper.

La vérité contenue dans le mensonge n'est pas forcement perceptible par ceux qu'il blesse et de cela, on devrait davantage tenir compte.

infraction des droits et du respect  donc aucune verité du mensonge n'existe et ne peut être acceptable . Mais le problème peut être plutôt les moyens employés que le but du mensonge (totalitarismes et propagandes) De même pour les mensonges qui peuvent être camoufles sous de factice bonnes intentions cela reste une façon d'instaurer un monde de fausseté. Donc rien ne peut être battit sur le mensonge : Kant parle d'«  un prétendu droit de mentir par humanités » II) Une part de vérité implicite dans le mensonge : une manière de ne pas dire la vérité L'utilisation brutale de la vérité en toute circonstance non seulement peut causer de graves dégâts humains, mais de plus risque paradoxalement de nous éloigner d'être qui nous son chère ! Mensonge charitable, de protection qui sauve certains d'une réalité trop dure pour  eux, c'est une façon de préserver une vie du pouvoir destructeur que peut avoir parfois  la verité. Benjamin Constant : 1797, Des réactions politiques, méditation critique au lendemain de la Terreur.

Constant y dénonce l'arbitraire de la prohibition inconditionnée du mensonge et se réfère à la thèse « d'un philosophe allemand qui va jusqu'à prétendre qu'envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu'ils. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles