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Horizon cosmologique

Publié le 14/02/2012

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Au début du XIXe siècle, l'astronome allemand Wilhelm Olbers (1758-1840) fit observer que si l'univers était Infini, le fond du ciel nocturne, au lieu d'être noir, devrait être uniformément brillant, puisque, dans quelque direction que se porte le regard, il devrait nécessairement rencontrer une étoile. Ce paradoxe photométrique, apparemment insoluble, a trouvé une solution dans la théorie de l'expansion de l'univers. Si, conformément à la loi de Hubble, les galaxies s'éloignent de nous à une vitesse proportionnelle à leur distance, il arrive un moment où leur vitesse de récession atteint celle de la lumière. Elles ont atteint l'horizon cosmologique....

« est le décalage vers le rôuge.

Le décalage n'est pro­ portionnel à la distance que dans un ordre de gran­ deur Umité.

Le véritable phénomène physique de base est que la longueur d'onde d'un photqn varie comme les dimensions de l'univers.

Le rapport de la longueur d'onde reçue par nous à la longueur d'onde émise par la source est égal au rapport des dimensions de l'univers au moment de la réception et au moment de l'émission.

Pour le quasar le plus lointain observé, ce rapport · est 3,35 : on peut affirmer que l'univers était, à l'instant du départ de l'image, 3,35 fols plus petit que maintenant, mais· on ne peut rien dire de précis sur la distance de l'objet.

5 Le calcul de la vitesse de.

récession des objets lointains varie suivant le modèle théorique adopté pour représenter l'univers.

Quel qu'il soit, il comporte un horizon cosmologique au-delà duquel.

l'univers devient fondamentalement inobservable.

La lumière des galaxies qui ont franchi cet horizon ne nous parviendra jamais.

Le décalage vers le.

rouge ne cesse de s'accroitre quand la source émettrice s'éloigne : il devient Infini quand elle atteint l'horizon cosmologique.

On ne peut apercevoir qu'un nombre fini d'étoiles et de galaxies.

Cette thèse résout le paradoxe d'Oibers.

6 Il est également résolu si l'on admet - ce qui peut être déduit de la relativité -que l'univers est fini, que l'expansion affecte la totaiHé de ce qui existe.

A ce problème de l'univers fini ou infini la pensée cosmo­ logique est encore loin de pouvoir apporter une réponse.

Celle-ci dépend d'une quantité très mal connue : la denelt6 moyenne de matière dans l'univers.. »

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