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Sciences et Techniques: LA MÉCANIQUE

Publié le 29/01/2019

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La chute libre et la balistique

 

Galilée introduisit le premier les lois de la chute libre des corps, en s’intéressant au cas des graves, pour lesquels la chute s’effectue avec des forces de frottement pratiquement négligeables. Le savant énonça que la vitesse d’un grave en chute libre et la distance qu’il parcourt ne dépendent ni de son poids ni de sa masse volumique si l’on néglige les forces de frottement. Le savant italien établit également les lois exactes qui régissent la chute d’un grave sur un plan incliné.

 

La balistique, science qui étudie le déplacement des corps lancés dans l’espace, fut développée à la suite de l’avènement de l’artillerie, à la fin du Moyen Âge. Mais c’est encore Galilée qui montra que le mouvement d’un corps lancé dans le vide avec une inclinaison par rapport au sol est une parabole.

 

Les principes de la relativité

 

Jusqu’au xviie siècle, il était universellement admis que les grandeurs de la mécanique (longueur, vitesse, temps, etc.) étaient relatives à un unique espace d’observation, ou référentiel. Or, en 1905, le physicien américain Albert Einstein (1879-1955) énonça sa théorie de la relativité restreinte et montra que toutes ces grandeurs dépendent du référentiel dans lequel on les mesure.

 

En 1915, Einstein s’intéressa au mouvement des corps dans des référentiels en accélération uniforme les uns par rapport aux autres. C’est ainsi qu’il introduisit le principe de la relativité générale, d’après lequel les lois de la mécanique restent valables dans des référentiels d’inertie qui sont en mouvement de translation rectiligne et uniforme les uns par rapport aux autres. Dans un référentiel d’inertie, ou référentiel galiléen, un corps matériel isolé ne peut avoir qu’un mouvement rectiligne uniforme.

 

La mécanique relativiste introduite par Einstein est l’une des bases de la physique. Elle concorde avec la mécanique newtonienne pour des corps dont la vitesse est très faible par rapport à celle de la lumière (300000 km/s). Mais les deux théories divergent pour des systèmes dont la vitesse est proche de celle de la lumière: on doit alors appliquer les lois de la mécanique relativiste, qui fournit des formules différentes pour les vitesses et les quantités de mouvement (en mécanique newtonienne, la quantité de mouvement est le produit du vecteur vitesse par la masse du système).

« La mécanique Funambule ! du cirque Gruss.

a Le maintien en équilibre d'un homme placé sur une surface réduite et forcément soumis aux lois de la pesanteur, nécessite la mobilisation des muscles: le centre de gravité doit être relié à la surface d'appui des pieds selon une trajectoire verticale.

Les rattrapages d'équilibre se font grâce au système nerveux contrôlé par les canaux de l'ore ille Interne qui fonctionne comme détecteur.

Blaise Pascal, � mathématicien, physicien et philosophe, a prouvé l'Inexistence du vide et la pesanteur de l'air, étudié les phénomènes d'hydrostatique et précisé la notion de pression de l'air en transposant les principes de Torricelli pour les systèmes pesants.

pourquoi certains objets flottent sur un liquide.

Les autres progrès en hydrostatique n'apparurent qu'à la fin du xv1• siècle.

Dans son Hydrostatique (1586), Je mathématicien et physicien flamand Simon Stevin (1548-1620) énonçait des lois fon­ damentales: il montrait en particulier que la pres­ sion de J'eau qui s'exerce sur le fond d'un réci- pient rempli d'eau dépend uniquement de la hauteur de la colonne de liquide.

Quelques années plus tard, Je physicien italien Evangelista Torricelli (1608-1647) déclara que J'air possédait une masse non nulle.

Ayant créé Je baromètre en 1643, il mit en évidence la pression atmosphé­ rique et introduisit la notion de vide, ce qui condamnait les croyances d'Aristote.

Le 13 dé­ cembre 1647, Je mathématicien et physicien français Blaise Pascal (1623-1662) réalisa la fameuse expérience du puy de Dôme: il obser­ va à deux altitudes différentes les niveaux dis- Raton de trois � jours nageant grâce à la poussée d'Archimède : le poids de l'air est négligeable � par rapport à la force "' pressante ascendante t du fluide déplacé "' (l'eau dans laquelle ::;; Il évolue).

tincts de deux colonnes de mercure identiques, pour à son tour montrer l'existence de la pres­ sion atmosphérique.

Blaise Pascal introduisit la loi qui porte aujourd'hui son nom: la force qui s'applique sur une partie quelconque d'un fluide au repos est la même dans toutes les directions de l'espace.

Ainsi, dans un récipient ouvert, la surface libre d'un liquide au repos, lorsqu'il est uniquement soumis à la force (verticale) due à la pesanteur, est toujours horizontale.

Si Je liquide subit d'autres forces, sa surface prend une forme qui dépend de ces forces.

La cinématique La cinématique a pour objet J'étude du mouve­ ment des objets indépendamment des forces qui Je provoquent.

La vitesse moyenne d'un corps entre un instant t1 et un instant f2 est égale au rapport de la distance parcourue par le corps dans cet intervalle de temps sur la différence f2 - t1.

On définit la vitesse instantanée d'un corps par la variation de la distance parcourue en fonction du temps, cette valeur étant détermi­ née à un moment bien précis, contrairement à la vitesse moyenne.

Si la vitesse du corps est constante, c'est-à-dire ne varie pas dans le temps, la vitesse instantanée est à tout instant égale à la vitesse moyenne.

La vitesse est une grandeur vectorielle: la direction et le sens du vecteur sont ceux du mouvement, Je vecteur étant toujours tangent à la trajectoire.

On dit qu'un mouvement est rectiligne et uniforme si Je vecteur vitesse est constant.

De la même façon, on définit l'accélération moyenne et l'accélération instantanée d'un systè­ me.

L'accélération d'un mobile est, par défini­ tion, la variation de sa vitesse au cours du temps; elle s'exprime en mètres par seconde carrée (m/s2).

L'accélération est également une gran­ deur vectorielle qui a deux composantes.

La composante tangente à la trajectoire, dite tangen­ tielle, a pour norme aT= du/dt , v étant la vitesse instantanée du mobile; la composante perpendi­ culaire à la trajectoire, dite normale, a pour valeur aN = v2/R, R étant le rayon de courbure de la trajectoire.

Ainsi, Je vecteur accélération n'est pas toujours tangent à la trajectoire, contraire­ ment au vecteur vitesse.

Un mouvement est accé­ léré si le produit scalaire des vecteurs vitesse et accélération est positif; il est décéléré dans Je cas contraire.

Un mouvement est rectiligne uniformé­ ment varié si Je vecteur accélération est constant.

La dynamique: les trois lois.

de Newton La dynamique moderne, apparue avec Galilée, définit précisément les notions de masse et de centre d'inertie.

Dans les années 1670, s'inté-. »

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