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1997: L'Italie sur le seuil de l'Union monétaire

Publié le 04/12/2018

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S’il y a un homme politique en Italie dont il faudra tenir compte dans les mois à venir, c’est bien Antonio Di Pietro. En novembre 1997, lors d’une élection partielle, l’ex-juge vedette de l’opération « Mains propres » a été élu sénateur sous les couleurs de la coalition de centre gauche avec 67 % des suffrages. Son élection a provoqué des réactions mitigées au sein de L’Olivier, la coalition au pouvoir. Certains y ont vu un renforcement de l’alliance de centre gauche, d’autres, en revanche, une menace pour la stabilité gouvernementale. Di Pietro, qui se présente comme modéré et centriste, jouit encore aujourd’hui d’une très grande notoriété. Ambitieux et habile, l’ancien magistrat, âgé de 47 ans, voudra sans doute conserver son indépendance vis-à-vis de ses alliés et capitaliser sa popularité pour créer son propre parti.

C’est avec satisfaction mais le souffle un peu court que l’Italie se présentera au rendez-vous de mai 1998 quand le Conseil européen « sélectionnera » les pays qui participeront à la monnaie unique dès le 1er janvier 1999. La Péninsule a de bonnes chances d’être admise au sein de l’Union monétaire, mais la partie est loin d’être gagnée d’avance. Si beaucoup d’efforts ont été faits pour redresser le pays après de nombreuses années de mauvaise administration, le chemin est encore long qui mène vers l’euro.

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