Assassinat de Mgr Romero

Lorsqu'en 1979 un groupe de

jeunes officiers renverse le président en exercice Hum-berto Romero, les tensions persistent. Depuis quelques années déjà des groupes de gauche avaient décidé de se battre les armes à la main. Ils exigeaient la démocratie et une amélioration des conditions sociales et économiques pour la population pauvre qui subissait les conséquences les plus graves de la crise.

Après les obsèques de Mgr Romero, des émeutes se produisent au Salvador, en 1980.

La mort de Mg Romero, évêque courageux, engagé en faveur des pauvres, contribue à un renforcement de la coopération entre les mouvements d'opposition. En outre, San Salvador devient le point de mire de la presse internationale. Des années durant, l'archevêque avait pris le parti des pauvres et des sans droits et dénoncé sans cesse la violence de l'État et la répression dans le pays. Après son assassinat, des organisations de paysans, des syndicats et les partis démocrates et socialistes rejoignent le Front Farabundo Marti pour la libération nationale (du nom du premier leader communiste, fusillé en 1932). En 1980, les luttes entre les troupes gouvernementales et les guérilleros dégénèrent en guerre civile