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TABLE DES MATIERES I.

Publié le 20/04/2017

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TABLE DES MATIERES I. INTRODUCTION 1 III. LES ELITES ALLEMANDES EN MUTATION Entre continuité et discontinuité. Entre intégration et différenciation. 2 II. 1 Contexte 2 II.1 Wolfgang Streeck : de nouvelles élites, de nouveaux conflits 3 II.3 Jürgen Beyer : du réseau au marché: à propos de l'élite managériale en Allemagne 5 II.4 Karl Ulrich Mayer : les adieux aux élites 6 III.5 Michael Hartmann : le recrutement des élites en voie de méritocratisation? L'exemple des topmanagers 8 IV. CONCLUSION 10 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES MÜNKLER, Herfried, STRASSENBERGER, Grit et Matthias BOHLENDER (eds.) 2006. Deutschlands Eliten im Wandel. Frankfurt am Main: Campus Verlag. I. INTRODUCTION Issu d'un groupe de travail interdisciplinaire de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften portant sur l'intégration des élites, cet ouvrage recueille toutes les contributions que le projet de trois années a apportées. Etant le résultat de ce forum de discussion, la publication donne une idée des divergents avis défendus par les chercheurs de diverses disciplines. Ils s'intéressent aux questions actuelles de la recherche sur les élites allemandes que le contexte intérnational changé ainsi que les bouleversements internes à la République Fédérale posent. Les 21 articles rassemblés dans cet ouvrage sont structurés en quatre chapitres allant des perspectives historiques et politiques, en passant par l'intégration des élites après le corporatisme et les élites dans la société du savoir et des réseaux jusqu'à la formation des élites entre performance, habitus et excellence. Tenant compte de cette multitude de sujets, il s'agira, dans le cadre restreint de cette lecture critique, de se focaliser sur une ligne de discussion qui paraît pertinente au niveau de la recherche récente sur les élites allemandes. On s'attache alors à suivre un fil conducteur dans l'ensemble d'articles, se consacrant aux changements en Allemagne à partir de 1990, à leurs influences globales sur la configuration des élites et plus précisement le mode de sélection des élites managériales. Afin de mieux structurer l'analyse des textes, on approchera trois dimensions qui sont tant liées qu'interdépendantes : premièrement, la redistribution générale des rapports de forces au sein de la société allemande, dans un deuxième temps, le type changé du recrutement élitiste et les changements possibles au niveau de l'intégration des élites. Ensuite, on fera référence à une grille d'analyse qui se compose en deux critères dichotomes opposant « continuité à discontinuité « et « intégration à différentiation ». Le meilleur moyen afin d'affronter cette lecture critique présente une comparaison des textes sélectionnés, y inclu leur analyse. La discussion suivante tiendra compte de deux optiques courantes dans la recherche sur les élites. La première se consacre du recrutement de la sphère dirigeante, alors que la deuxième considère les relations entres les différents groupes élitistes (« l'intégration horizontale ») et leur rapport avec la société (« l'intégration verticale »). 1 En ce qui suit, on se référera à la première perspective et seulement en partie à la deuxième, en négligeant « l'intégration verticale ». II. LES ELITES ALLEMANDES EN MUTATION Entre continuité et discontinuité. Entre intégration et différentiation. II. 1 Contexte Le chapitre suivant se focalise sur une discussion qui s'est établie au sujet des changements dans la société allemande durant les années 1990 en posant la question de quelle manière ceci a contribué à une mutation au sein des élites nationales. Les chercheurs participant à ce débat prennent en considération les implications des transformations internes en Allemagne liées au contexte international sur la sélection et l'intégration des sphères dirigeantes. Ceci renvoie aux trois dimensions mentionnées ci-dessus. Y faisant référence, le débat part d'une constatation qui se situe au premier niveau, soit les rapports de forces au sein de la société dans son ensemble. L'idée principale, défendue avant tout par Erwin Scheuch et Wofgang Streeck, est qu'une crise profonde du neo-corporatisme typique allemand s'est produite à partir des années 1990 en mettant fin à l'ordre qui s'était établi dans l'Allemagne de l'après-guerre (« Abwicklung der Deutschland AG »).2 Ce changement sur le plan socio-économique est qualifié d'être un des plus importants dans l'histoire de la République Fédérale Allemande.3 Ce qu'on appelle le « capitalisme rhénan » (« Rheinischer Kapitalismus ») se base sur une coopération à long-terme entre les élites patronales et syndicales. Mis à part divers arrangements institutionnels garantissant son fonctionnement, c'est surtout la volonté politique des acteurs concernés qui a attribué à ce mode d'organisation ce succès extraordinaire, dès 1945. Au niveau du deuxième aspect, il sera question de suivre les argumentations des différents auteurs à propos d'une évolution dans le recrutement des dirigeants économiques qui tendent en direction d'une méritocratisation (« Vermarktlichung ») ou d'un mode méritocrate. Finalement, les conséquences qui en découlent au troisième niveau peuvent se traduire sur une échelle avec deux extrêmes. Les auteurs qui s'orientent vers le premier limite, dégagent une intégration sociale renforcée et imbriquée tandis que ceux qui se situent à l'autre extrême révèlent une structure de réseau élitiste affaiblie et différenciée. Ci-dessous, on fera une comparaison entre trois auteurs: Wolfgang Streeck, Jürgen Beyer, Karl Ulrich Mayer d'un coté et Michael Hartmann de l'autre. Les premiers sont regroupés en raison de l'accent commun qu'ils portent sur la discontinuité dans l'évolution des élites, ce qui incite à les voir en mutation. Ils révèlent dans leurs analyses que la promotion au titre de cadre supérieur s'inscrit de plus en plus dans une logique dite méritocrate. En donnant réponse à l'émergence d'un mar...

« MÜNKLER, Herfried, STRASSENBERGER, Grit et Matthias BOHLENDER (eds.) 2006.

Deutschlands Eliten im Wandel.

Frankfurt am Main: Campus Verlag. I.

INTRODUCTION Issu d’un groupe de travail interdisciplinaire de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften portant sur l’intégration des élites, cet ouvrage recueille toutes les contributions que le projet de trois années a apportées.

Etant le résultat de ce forum de discussion, la publication donne une idée des divergents avis défendus par les chercheurs de diverses disciplines.

Ils s’intéressent aux questions actuelles de la recherche sur les élites allemandes que le contexte intérnational changé ainsi que les bouleversements internes à la République Fédérale posent. Les 21 articles rassemblés dans cet ouvrage sont structurés en quatre chapitres allant des perspectives historiques et politiques, en passant par l’intégration des élites après le corporatisme et les élites dans la société du savoir et des réseaux jusqu’à la formation des élites entre performance, habitus et excellence. Tenant compte de cette multitude de sujets, il s’agira, dans le cadre restreint de cette lecture critique, de se focaliser sur une ligne de discussion qui paraît pertinente au niveau de la recherche récente sur les élites allemandes.

On s’attache alors à suivre un fil conducteur dans l’ensemble d’articles, se consacrant aux changements en Allemagne à partir de 1990, à leurs influences globales sur la configuration des élites et plus précisement le mode de sélection des élites managériales.

Afin de mieux structurer l’analyse des textes, on approchera trois dimensions qui sont tant liées qu’interdépendantes : premièrement, la redistribution générale des rapports de forces au sein de la société allemande, dans un deuxième temps, le type changé du recrutement élitiste et les changements possibles au niveau de l’intégration des élites. Ensuite, on fera référence à une grille d’analyse qui se compose en deux critères dichotomes opposant « continuité à discontinuité « et « intégration à différentiation ». Le meilleur moyen afin d’affronter cette lecture critique présente une comparaison des textes sélectionnés, y inclu leur analyse.

La discussion suivante tiendra compte de deux optiques courantes dans la recherche sur les élites.

La première se consacre du recrutement de la sphère dirigeante, alors que la deuxième considère les relations entres les différents groupes élitistes (« l’intégration horizontale ») et leur rapport avec la société (« l’intégration verticale 2. »

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