Devoir de Philosophie

Ebert Friedrich

Publié le 01/04/2019

Extrait du document

Ebert Friedrich

 

Homme d'Etat allemand * 4.2.1871, Heidelberg + 28.2.1925, Berlin

 

Ebert adhère très tôt à l'aile modérée du mouvement travailleur social-démocrate. Rédacteur, à partir de 1883, du \"Journal des citoyens de Brême\", il accède en 1905 à la présidence du parti SPD et devient membre du Reichstag en 1912. L'année suivante, après la mort d'August Bebel, il préside le parti aux côtés de Hugo Haase. Quoique antimilitariste au début de la Première Guerre mondiale, il donne son accord aux crédits de guerre, témoignant ainsi de \"la trêve politique\" accordée par son parti; il demande néanmoins au gouvernement de rechercher la paix et l'entente entre les peuples. Après l'abdication de Guillaume II, le 9 novembre 1918, il devient chancelier du Reich en remplacement du prince Max de Bade. A l'encontre des revendications révolutionnaires radicales du mouvement des conseils, il met sur pied une démocratie parlementaire et concentre ses efforts sur la consolidation rapide de l'Etat. En 1919, l'Assemblée constituante de Weimar le nomme président provisoire du Reich, et en 1922, sa période d'exercice est prolongée par décret jusqu'en 1925. En appliquant l'article 48 de la constitution du Reich sur l'état d'urgence, il réprime les révoltes de gauche comme de droite (révolte des spartakistes en 1919 ; coup d'Etat de Kapp en 1920 ; coup d'Etat de Hitler en 1923) et ordonne l'intervention de l'armée du Reich contre les gouvernements SPD/KPD en Thuringe et en Saxe (1923). Par l'exercice prudent et réfléchi de sa fonction, il contribue à la stabilisation temporaire de la république de Weimar. Cependant, il ne réussit pas à endiguer la montée des forces d'extrême droite, ni à empêcher la polarisation brutale des formations politiques.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Ebert, Friedrich Président du Reich né à Heidelberg, mort à Berlin (1871-1925).

Fils d'un tailleur, élève sellier, Ebert devint membredu syndicat ouvrier des sociaux-démocrates en 1889 et éditeur d'un journal de ce parti à Brême en 1893.

En 1900,membre socialiste du Sénat de cette ville, il fut élu, en 1905, secrétaire de la direction du Parti social-démocrate àBerlin.

Il acquit de l'influence par son esprit de conciliation.

Disciple de Lassalle, l'homme du fait et de l'expérience, iln'adhéra pas au marxisme doctrinaire de Bebel, mais mit ses espoirs dans le progrès social constant de la sociétéexistante.

En 1912, membre du Reichstag, il succéda à Bebel, à la mort de celui-ci en 1913.

En 1916, il est avecScheidemann le chef de son parti au Reichstag.

Considérant la première guerre mondiale comme une guerredéfensive de l'Allemagne face à l'agression de l'autocratie russe, il décida, en dépit de son pacifisme, du soutien dugouvernement du Reich par son parti dès 1914.

Celui-ci devenait ainsi de facto parti de gouvernement, et ilapprouva en octobre 1918 la participation socialiste au premier gouvernement parlementaire du Reich.

Essayant envain de conserver la monarchie, Ebert, nommé Reichskanzler dès le 9 novembre 1918, s'efforça de préserver l'unitéallemande, d'abord en réagissant contre les gauches de son parti, qui tendait au communisme; il fut appuyé d'unemanière décisive par Groener et Hindenburg, Noske et les corps francs.

Brisant toute résistance, il assura la sécuritédes élections à l'Assemblée nationale de Weimar, qui l'élit président du Reich le 11 février 1919.

Le salut del'Allemagne passant pour lui avant la Constitution et les partis, il conduisit sa présidence, prolongée par le Reichstagle 25 octobre 1922 jusqu'au 30 juin 1925, avec objectivité et une grande dignité naturelle, qui sauva l'existence dela République dans ses premières années, en dépit des attaques incessantes des puissances victorieuses et despartis de la droite, qui l'insultaient.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles