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Etat et immigration : l'exemple de la France

Publié le 23/03/2012

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Enfin, la publication de l’ordonnance du 2 novembre 1945 est symbolique du début de la mise en œuvre d’une véritable intervention de l’État dans le domaine de l’immigration. L’exemple émis au niveau de l’accès aux soins en illustre l’ampleur : État et municipalités mettent en place et développent des initiatives de santé préconisées en faveur des migrants. Par exemple, tout étranger résidant en France, dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale, ne peut faire l’objet d’un arrêt d’expulsion.

 

Pour finir, l’État fait apprendre la Marseillaise aux candidats à l’immigration en France : hautement symbolique, cette mesure est une nouvelle disposition du contrat d’accueil et d’intégration que doit signer depuis 2006 tout arrivant sur le territoire. Elle s’inscrit dans les décisions prises à Vichy en novembre dernier, à l’occasion de la conférence européenne sur l’intégration des immigrés, réunissant les ministres de l’Immigration de chaque État membre. L’acquisition et la maîtrise de la langue du pays d’accueil, la connaissance des valeurs de la société européenne et l’accès à l’emploi ont constitué les trois axes majeurs de la rencontre, confirmant la volonté européenne d’une certaine conformité culturelle des candidats à l’immigration.

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« familial est évaluée selon son « degré de connaissance de la langue française ».

Si le besoin s’en fait ressentir, le demandeur bénéficie d’une formation linguistique favorisant son intégration au sein du territoire.

Un « contrat d’accueil et d’intégration pour la famille » est également mis à disposition, obligeant les parents à veiller à la bonne intégration de leurs enfants. Enfin, la publication de l’ordonnance du 2 novembre 1945 est symbolique du début de la mise en œuvre d’une véritable intervention de l’État dans le domaine de l’immigration.

L’exemple émis au niveau de l’accès aux soins en illustre l’ampleur : État et municipalités mettent en place et développent des initiatives de santé préconisées en faveur des migrants.

Par exemple, tout étranger résidant en France, dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale, ne peut faire l’objet d’un arrêt d’expulsion. Pour finir, l’État fait apprendre la Marseillaise aux candidats à l’immigration en France : hautement symbolique, cette mesure est une nouvelle disposition du contrat d’accueil et d’intégration que doit signer depuis 2006 tout arrivant sur le territoire.

Elle s’inscrit dans les décisions prises à Vichy en novembre dernier, à l’occasion de la conférence européenne sur l’intégration des immigrés, réunissant les ministres de l’Immigration de chaque État membre.

L’acquisition et la maîtrise de la langue du pays d’accueil, la connaissance des valeurs de la société européenne et l’accès à l’emploi ont constitué les trois axes majeurs de la rencontre, confirmant la volonté européenne d’une certaine conformité culturelle des candidats à l’immigration. Dans le but de clore cette première partie, nous pouvons établir que la France, terre d’immigration depuis ses origines, n’a pu devenir Nation que par les efforts sans cesse renouvelés de l’État, qui a imposé de puissants efforts d’intégration, de construction d’une identité nationale, et de coopération avec les pays sources d’immigration.

Immigration, intégration, identité nationale constituent les étapes essentielles du parcours des migrants qui entrent en France pour s’y installer et y vivre. Si l’État semble permettre l’intégration des immigrés sur un large choix de mesures, il n’en demeure pas moins parfois causer l’exclusion d’un certain nombre d’étrangers sur le territoire français. Les exclus sont globalement victimes de la « fracture sociale », victimes de la crise économique qui crée moins d’emplois qu’autrefois, de la mondialisation qui supprime les emplois des salariés les moins qualifiés, du progrès technique qui rend certains métiers obsolètes et déclasse ceux qui ne peuvent pas le suivre, des transformations de l’emploi liées à la flexibilité.

Ils perdent ainsi leur employabilité, d’où l’apparition fréquente d’un sentiment d’exclusion. Les immigrants sont souvent perçus comme une charge pour l'État-providence.

De fait, les immigrés représentent 16 % des chômeurs, alors qu'ils ne constituent que 9 % de la population active, selon l'INSEE.

Car non seulement ils sont moins qualifiés, mais en plus ils souffrent de discrimination à l'emploi.

Ainsi, l’intégration des immigrants se fait principalement par l’acquisition d’un travail lui permettant de subvenir à un grand nombre de besoins, seulement la mondialisation et l’apparition de progrès techniques commencent à marquer le début d’une fermeture du territoire européen par rapport au reste du monde.

Une immigration qualifiée et de qualité commence à être exigée, marquant le début du refoulement d’un ensemble d’étrangers déjà établis sur le territoire. Avec les accords de Schengen (signés en 1990, entrés en application en mars 1995), la France a en grande partie perdu sa souveraineté de décision dans ce domaine.

C’est désormais à l’échelle européenne que la question est traitée.

Ainsi, l’apparition de licenciement prioritaire sur la population immigrée marque d’une accentuation du chômage, à l’origine d’un sentiment d’exclusion de la part d’une population refoulée. Vient également l’exclusion de la population migrante sur le domaine scolaire : si les élèves issus de l'immigration affichent généralement de bonnes prédispositions à l'apprentissage, les écarts de performance entre élèves autochtones et non autochtones varient fortement d'un pays à l'autre.

On remarquera particulièrement la situation de la France : c'est un des pays où les résultats des enfants issus de l'immigration sont les plus faibles.

Comment expliquer de tels écarts ? L'enquête montre que les élèves issus de. »

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