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Histoire LES SYSTÈMES DE GOUVERNEMENT

Publié le 11/02/2019

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histoire

La reine d’Angleterre, Elizabeth II, à la Chambre des lords pour l’ouverture de la session parlementaire. Bien que le Royaume-Uni soit gouverné par «la Couronne», le souverain n'agit en réalité que sur les conseils de ses ministres.

 

Le système de gouvernement britannique est une monarchie constitutionnelle dans laquelle le rôle du roi ou de la reine est essentiellement symbolique.

 

D’autres pays d’Europe ont également conservé le système de la monarchie, comme le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède, la Belgique, l’Espagne ou bien encore le Danemark. Dans ces pays, notamment en Grande-Bretagne, l’opinion publique s’interroge sur le maintien de la monarchie.

nécessaire pour conserver cet équilibre et c’est généralement aux partis d’opposition d’exprimer les éventuelles divergences. C’est le propre de toutes les démocraties de laisser s’exprimer les critiques.

Les démocraties occidentales défendent également d’autres principes, tels que l’autorité de la loi et l’État de droit. Cela signifie que le citoyen est protégé d’une arrestation arbitraire et assuré d’un procès équitable. Ces notions comprennent aussi la liberté d’opinion et de parole, la liberté d’association et de réunion.

 

Un régime présidentiel : les États-Unis

 

Dans la Constitution américaine, la séparation des pouvoirs est très nette: d’un côté, le Président, élu au suffrage universel pour quatre ans, exerce le pouvoir exécutif seul, cumulant les fonctions de chef de l’État et de chef du gouvernement; de l’autre, le pouvoir législatif est partagé entre la Chambre des représentants et le Sénat (tous deux formant le Congrès). La séparation est rigide: le Président n’est pas responsable devant le Congrès, qui ne peut le renverser. En conséquence, le Président n’a pas le doit de dissoudre. Toutefois, une collaboration fonctionnelle existe entre le Président et le Congrès.

 

Les constitutions en France

 

En France, la première constitution fut celle de 1791, qui instaura une monarchie parlementaire éphémère (le roi Louis XVI fut déposé en 1792). Après l’avènement de la République, la première Constitution républicaine, votée en 1793, ne fut jamais appliquée, du fait de la guerre et de la terreur. Votée et appliquée, la Constitution républicaine du Directoire fut remplacée par celle du Consulat de Bonaparte, en 1799.

 

Après le premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet, la IIe République fut mise en place par la Constitution du 4 novembre 1848. La défaite de Sedan causa la chute du Second Empire et la III\" République fut instaurée en 1870, définitivement adoptée par les lois constitution-

Les régimes totalitaires

 

Le totalitarisme est à l’extrême opposé de l’anarchisme. Benito Mussolini (1883-1945), qui inventa le mot, lui donnait un sens positif. Il visait l’unité de la nation -menacée selon lui par les forces socialistes- et à travers cette unité, F identité d’une communauté historique incarnée par l’État. Le fascisme revendique l’affirmation de la supériorité illimitée de l’État sur l’individu et l’extension illimitée du pouvoir de cet État. Fbur les fascistes, tout est donc dans l’État et rien d’humain ou de spirituel n’existe en dehors. C’est en ce sens que le fascisme est totalitaire.

 

Les totalitarismes fascistes apparus au xxe siècle se distinguent d’organisations despotiques anté

 

Robert Trippett/Sipa Press

rieures dans leur rapport au droit. Les États totalitaires fascistes, comme l’Italie mussolinienne ou l’Allemagne hitlérienne, légifèrent avec surabondance dans tous les domaines en réduisant les libertés. Il appartient au chef d’incarner la nation et de la guider. Ainsi, le parti, bien que théoriquement tout puissant, n’est pas prépondérant. Le parti fasciste et le parti nazi sont à la dévotion du «guide». Le parti n’est donc qu’un relais qui diffuse la volonté du chef dans toute la société.

 

L’État totalitaire dispose de tous les moyens, dans tous les domaines. Mais l’économie est subordonnée au grand dessein du système totalitaire, la réalisation de son idéologie, constituant essentiel du totalitarisme. Les fascismes européens ont disparu avec leur défaite finale de 1945.

 

Le communisme

 

La prépondérance d’une idéologie érigée en dogme, le contrôle total de l’État sur la vie sociale, le parti unique et le culte du dirigeant se retrouvent également, sous des formes diverses, dans le totalitarisme communiste. Ce type de régime domine principalement en Europe et en Asie, jusqu’à la fin des années 1980.

 

L’idéologie marxiste dont se réclament les dirigeants de l’Union Soviétique et de ses satellites est-européens part de prémisses fort différentes de celles des fascismes. Rejetant la démocratie parlementaire «bourgeoise» et le capitalisme, le philosophe allemand Karl Marx (1818-1883) avait préconisé une dictature révolutionnaire exercée par le prolétariat, qui devait permettre à l’Humanité de parvenir à établir une «société sans classes» dans laquelle, selon lui, l’égalité réelle des hommes serait assurée. Dans les faits, au sein des régimes instaurés après la prise de pouvoir des communistes, «la dictature du prolétariat» se réduit à celle de l’appareil bureaucratique du parti unique, qui n’est pas le lieu d’expression du peuple mais une courroie de transmission des instances dirigeantes. L’État et son idéologie régissent tous les aspects de la vie sociale. Ce type de pouvoir trouve son expression la plus achevée dans le règne de Staline (1924-1953) en Union Soviétique et celui de Mao Zedong (1949-1976) en Chine.

 

De nos jours, la plupart des régimes communistes européens sont évincés par des révolutions, mais le communisme asiatique perdure.

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« Les systèmes de gouvernement candidat faisant l'unanimité, le chef était néces­ sairement choisi parmi les frères du défunt.

Ce choix pouvait entraîner l'établissement d'une "dynastie" légitimée par le consensus tribal, pour quelques générations.

Nomades et sédentaires Lorsque l'union de plusieurs tribus s'opérait sous la pression d'évènements extérieurs, le caractère consensuel du pouvoir tendait à céder le pas à une hiérarchie plus complexe et moins "démo­ cratique".

Ce fut le cas pour les associations de tribus for­ mant les "peuples>> Cheyenne ou Co_manche, dans les grandes plaines du centre des Etats-Unis.

L'exercice du pouvoir y était l'apanage d'un col­ lège de sages représentant les différentes tribus.

L'un de ces sages avait un pouvoir d'arbitrage.

Chez les Indiens sédentaires, tel� que les Iroquois, établis dans le Nord-Est des Etats-Unis, l'exercice héréditaire du pouvoir devint peu à peu la norme.

Fait rqre, les Iroquois ne prati­ quaient pas de discrimination sexuelle, et les femmes pouvaient diriger leur tribu.

Dans cer- Buste en marbre du philosophe grec Aristote, .......

qui dans son livre, La politique, établit le premier une typologie des différentes formes de gouvernement alors en vigueur en Grèce antique.

' Un ostra�on (tesson) grec du V' siècle av.

J .

.C.

A Athènes, et dans d'autres cités grecques, un citoyen coupable d'un délit pouvait être banni pour plusieurs années après un vote, dont les "bulletins " étaient des tessons de poterie.

D'où le mot «ostracisme".

! En Afrique noire, A uneforme ancestrale d'autorité persiste de nos jours, comme l'illustre cette photographie d'un conseil de village.

Ce bas-relief .......

assyrien, qui date du tx' siècle av.

J .

.C., montre le souverain Shoulmanou-ashared Ill en compagnie d'un symbole de la divinité Ahura Mazda, de laquelle il tenait la légitimité de son pouvoir.

tains cas, des assemblées de femmes appartenan1 à la famille de la dirigeante étaient appelées 2 désigner celle qui lui succéderait, en respectan' le principe du consensus de toutes les femmes Toutes les tribus, avec le temps, établissaient de� règles auxquelles elles se référaient pour prendrE des décisions engageant la communauté.

Les premières monarchies Les premières civilisations, au Moyen-Orient émergent au cours du IV• millénaire avant notrE ère.

En Mésopotamie (l'Irak actuel), les premie" É tats se sont organisés autour de puissant� cité: dirigées par un monarque héréditaire.

En Egypte les deux royaumes de la vallée et du delta du Ni sont unifiés vers 3150 av.

J.-C.

par un roi de la prin ci pau té du sud, Narmer-Ménès.

L' autorité des monarques fut progressivemenl associée à celle d'une nouvelle classe sociale, lE �u clergé, dont les membres devinrent les interces ë: seurs influents entre la volonté capricieuse de� � divinités et celle du pouvoir politique.

Ur-Nammu � fondateur de la m• dynastie d'Ur, cité sumériennE il> (vers 2100-2000 av.

J.-C.) rédigea un code de loi� � :r: dont la première phrase établit clairement sor E' rôle: "Ur-Nammu, roi de Sumer et d' Akkadie pa1 � la grâce de Nanna ••, l'une des principales divini tés sumériennes.

L'iconographie sumérienne associe d'ailleurs souvent, dans les scènes de guerre ou de chasse, la représentation du roi avec celle, dans le ciel, d'une divinité tutélaire.

Les hauts faits royaux prennent également une dimension transcendante, expression de la faveur divine censée les habiter.

Ainsi, nombre de ves· tiges montrent le soin que mettent les divers sou· verains à perpétuer leurs actions d'éclat.

Le pha· raon proto-dynastique "Scorpion ••, l'un des plus anciens que l'on connaisse, est ainsi représenté sur une tête de massue en train de creuser un canal d'irrigation.

Plus communément, les anciens rois de l'Antiquité moyen-orientale sont représentés lors de scènes de bataille, ou condui­ sant leurs ennemis vaincus en captivité.

Si la monarchie a un caraçtère religieux dans la _ Mésopotamie des cités-Etats comme dans I'Egypte pharaonique, le statut religieux de la personne royale elle-même est différent.

Le roi assyrien ou chaldéen n'est qu'un serviteur des dieux.

Le pharaon d'Égypte représente une quasi divinité, manifestation d'un dieu sur terre.

Après sa mort, il entre dans le panthéon divin et fait l'objet d'un culte spécial de la part de ses sujets.. »

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