la crise mondiale de la pilule

« La crise mondiale de la pilule Charlotte Volet dissocier "sexualité" et "reproduction".

Les femmes ont gagné le droit de choisir d’avoir ou non des enfants et de vivre une sexualité épanouie.

Cap fondamental vers leur émancipation et leur implication dans la vie sociale, professionnelle et politique, malheureusement ce droit n’est pas encore une réalité pour toutes les femmes, les gouvernements ne voulant ou ne pouvant pas mettre en place les infrastructures nécessaires.

Ce comportement que l’on pourrait qualifier de criminel met en péril chaque minute des millions d’hommes et de femmes à travers le monde.

La crise mondiale de la pilule, crise touchant particulièrement les femmes, n’est que trop peu prise au sérieux du fait selon moi de la position sociale de celles-ci, encore trop relogées au second plan, considérées à tort comme inégales aux hommes.

Ce texte met en exergue les réalités du monde, celles qu’on oublie de voir et qui au premier abord ne nous touche que peu.

Malgré tout, le problème de la sexualité à risques est bien là et bien plus proche que ce que l’on pense, ayant des conséquences catastrophique.

C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité travailler ce texte, afin de comprendre mieux les situations auxquelles font face des millions de personnes. La contraception, les grossesses non désirées, les maladies sexuellement transmissibles et la mort de millions de femmes lors de grossesses ou d’accouchements; c’est ce qui inquiète l’IPPF, la Fédération internationale pour la planification familiale.

En effet, nous sommes au milieu d’une crise majeure, due aux 200 millions de femmes souhaitant pouvoir avoir accès à une contraception et au nombre historique de jeunes en passe de devenir sexuellement actifs.

Les ressources mises en places n’étant pas suffisantes afin de pouvoir fournir une aide adéquate comprenant la mise à disposition de contraceptifs, d’aide et d’information sur tout ce qui relève et découle de la sexualité, la santé de millions de personnes dans le monde et en particulier dans les pays en voie de développement est en péril.

La mission de cette fédération est donc de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des femmes et des hommes en se mobilisant au niveau politique afin de faire reconnaitre le fondamentalisme des droits de la santé sexuelle ainsi que sur le terrain auprès de la population.

Elle vise à proposer un service adapté aux adolescents, une éducation sexuelle complète car leurs connaissances sont souvent lacunaires, une prévention face au VIH, SIDA et l’accès à un traitement, la reconnaissance universelle du droit à l’avortement, l’amélioration des prestations, l’accès au service de santé sexuelle pour les plus défavorisés ainsi que la lutte afin d’obtenir un plus grand engagement des gouvernements en faveur des droits de l’Homme en matière de sexualité. Les services aidant à la mise en place de ces prestations, toujours issus de communautés locales, pouvant ainsi rester sur place en cas de conflit. 2. »