Devoir de Philosophie

Les Présidents des États-Unis

Publié le 19/08/2013

Extrait du document

Le 22e amendement de la Constitution, qui interdit à un président de se présenter après deux mandats, a été promulgué en 1951.

Abraham Lincoln est l'incarnation parfaite de l'idéal démocratique américain postulan, que tout homme peut, grâce aux institutions politiques, accéder à la fonction suprême, et ce, quelles que soient ses origines sociales. Une fois élu, Lincoln a fait preuve de grandeur et d'un admirable courage face à l'adversité.

contesté par le parti républicain, ce qui eut pour conséquence directe de lui faire perdre l'élection présidentielle de 1912.

« dat du tout jeune parti républicain et abolition­ niste convaincu, il fut élu, en 1860, alors que les États du Sud venaient de faire sécession et s'étaient regroupés en confédération.

La guerre civile éclata presqu'aussitôt (1861).

Malgré de médiocres capacités de chef militaire, Lincoln sut faire preuve d'une ténacité et d'une obstination à toute épreuve et contribua au triomphe du Nord.

Il proclama l'abolition de l'esclavage en 1863, et prononça la même année, à Gettysburg, un dis­ cours fondateur résumant ses idéaux démocra­ tiques.

La guerre était à peine terminée, qu'il fut assassiné par un sudiste fanatique, en avril 1865.

Le successeur de Lincoln, Andrew Johnson (1808-1875, président de l865 à 1869), originaire du Tennessee (ancien Etat confédéré), était membre du parti démocrate, mais s'était opposé à la sécession.

Élu vice-président en 1864, il dut s'atteler à la reconstruction et à la réconciliation de l'Union.

Tout au long de son mandat, il dut affronter une opposition virulente, tant de la part de l'aile dure du parti républicain au Congrès que dans son propre cabinet, en particulier de la part de son secrétaire d'Etat, Edwin Stanton.

Les tensions atteignirent un tel paroxysme qu'Andrew Johnson évita à une voix près la procédure d'im­ peachment (déposition).

Son successeur, Ulysses S.

Grant (1822- 1885, président de 1869 à 1877), était auréolé de son prestige de vainqueur de la guerre de Séces­ sion, dont il fut le commandant en chef des troupes nordistes.

Il fut triomphalement élu, mais ses deux mandats se déroulèrent dans une atmo­ sphère lourde de scandales politico-financiers.

Rutherford B.

Hayes (1822-1893, président de 1877 à 1881), membre du parti républicain de l'Ohio, acheva la reconstruction du pays et retira les garnisons nordistes des États du Sud.

Son successeur, James A.

Garfield (1831- 1881, président en 1881), ancien officier et séna­ teur républicain au Congrès, stupéfia son parti en nommant le démocrate James Blane au poste de secrétaire d'État.

Il fut victime d'un attentat en juillet 1881, et mourut de ses blessures en sep­ tembre de la même année.

L'affirmation des États-Unis comme grande puissance Chester A.

Arthur (1830-1886, président de 1881 à 1885), prêta serment en septembre 1881.

Associé dans l'opinion à la "vieille garde, du parti républicain, il s'attacha à réformer la fonc­ tion publique américaine.

Stephen G.

Cleveland (1837-1908, président de 1885 à 1889), qui lui succéda, fut le premier démocrate à être élu à ce poste depuis la fin de la guerre de Sécession.

Adversaire de la corrup­ tion, il se fit de nombreux ennemis par son refus systématique d'accorder des passe-droits.

Lors de l'élection de 1888, le vainqueur fut son adversaire, Benjamin Harrison (1833-1901, président de 1889 à 1893).

Harrison, petit-fils du président William Harrison, n'accéda à cette fonction qu'au terme d'une campagne électorale caractérisée par un climat de corruption inégalé.

Son vieil adversaire et également prédéces­ seur, Stephen G.

Cleveland (1837-1908, prési­ dent de 1893 à 1897), perçu comme plus intègre, fut réélu en 1893.

Il dut bientôt faire face à nombre de problèmes économiques, plus parti­ culièrement monétaires, avec la question du maintien dans l'économie américaine du bimé­ tallisme.

Il s'opposa également aux milieux d'af­ faires sur le montant des droits de douane.

William McKinley (1843-1901, président de 1897 à 1901), élu grâce au soutien du parti répu­ blicain, opta avec fermeté, au plan monétaire, pour l'étalon-or ainsi que pour la fixation de taxes douanières élevées.

Promoteur du protec­ tionnisme c'est sous son mandat qu'elles ont atteint le taux le plus haut de toute l'histoire amé­ ricaine.

Sa politique étrangère fut expansionniste: il annexa Hawaii, mena une guerre contre l'Es­ pagne et fit participer son pays à la répression de la «révolte des Boxers», en Chine.

Réélu en 1900, il fut assassiné un an plus tard par un anarchiste.

Theodore Roosevelt (1858-1919, président de 1901 à 1909), son vice-président, lui succéda donc.

Ancien héros de la guerre hispano-améri­ caine, il s'y était illustré avec son régiment des "Rough Riders ''· Ce fut un réformateur actif, parti­ culièrement dans le domaine de la limitation du oouvoir des trusts industriels.

Durant son second mandat, il intervint dans des conflits en Amé­ rique latine et soutint le projet de constru_ction du canal de Panama, conférant ainsi aux Etas-Unis un rôle d'arbitre de plus en plus important sur la scène internationale.

Mécontent que son parti (celui des républicains) ait présenté un autre candidat dans la course à la présidence en 1909, il se présenta contre lui, mais perdit.

William H.

Taft (1857-19:30, président de 1909 à 1913) lui succéda.

Nettement moins pro­ gressiste que son prédécesseur, il fut durement LE SAVIEZ-VOUS? • Un seul président, Franklin D.

Roosevelt, a réussi à remplir plus de trois mandats.

• Huit présidents des États-Unis sont morts alors qu'ils étaient en fonction, quatre d'entre eux ont été assassinés.

Il s'agit d'Abraham Lincoln, de James Garfield, de William McKin­ ley et de John F.

Kennedy.

• Pendant vingt ans, de 1933 à 1953, le même parti politique, le parti démocrate, occupa la présidence des États-Unis.

En effet, les démocrates Franklin Roosevelt et Harry Truman se succédèrent à ce poste.

De leur côté, les républicains Ulysses Grant, Rutherford Hayes, James Garfield et Chester Arth!Jr ont détenu le · · dant seize ans n'"'ftit.-.,.,.

' Abraham Lincoln est l'incarnation parfaite de l'idéal démocratique américain postulan1 que tout homme peut, grâce aux institutions politiques, accéder à la fonction suprême, et ce, quelles que soient ses origines sociales.

Une fois élu, Lincoln a fait preuve de grandeur et d'un admirable courage face à l'adversité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles