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Papandréou Andréas

Publié le 06/04/2019

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Papandréou Andréas Homme politique grec

 

* 5.2.1919, Chio + 23.6.1996, Athènes

 

Fils de Georgios Papandréou, il enseigne l'économie politique aux Etats-Unis de 1942 à 1960. De retour en Grèce en 1960, il renonce à la nationalité américaine qu'il avait acquise pour se faire élire député de Patras en 1963, puis entre dans le cabinet de son père en tant que ministre d'Etat. Après le coup d'Etat militaire de Georgios Papadopoulos, il est inculpé pour haute trahison et doit s'exiler jusqu'en 1974. Le rétablissement de la démocratie lui permet de fonder le parti socialiste panhellénique (PASOK) qu'il mène à la victoire électorale en 1981. Premier chef du gouvernement grec socialiste, il conduit de nombreuses réformes de modernisation et de démocratisation afin d'assurer l'intégration de la Grèce dans la Communauté europénne, après son admission en 1981. En 1988, un scandale financier l'oblige à quitter momentanément la scène politique. En 1993, une majorité absolue pour le PASOK lui redonne les rênes du pouvoir. Ce deuxième mandat est marqué par une tendance à l'hégémonie vis-à-vis des pays voisins, notamment la Macédoine, l'Albanie et la Turquie.

 

Papandréou renonce à son poste en janvier 1996 et est remplacé par Konstantinos Simitis, qui devient Premier ministre et président du PASOK.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)16 octobre 1968 Série D-51 Fiche N• 2653 Papandréou (Andréas) 1.

Andréas Papandréou, fils du vétéran libéral George Papandréou (qui fut le premier ministre dont le conflit avec le roi de Grèce, Constantin, ouvrit la crise politique de juillet 1965), est depuis le début de 1968 le président du Mouvement de libération nationale grec (PAK).

2.

Andréas Papandréou est né le 5 février 1919 à Chics, ile de la mer Egée, dont son père était alors le gouverneur.

Au moment de l'invasion de la Grèce par les troupes italiennes, il va vivre aux Etats-Unis.

Après un doctorat à Harvard, il est nommé lecteur d'économie, puis professeur d'économie politique à l'Université du Minnesota, de 1947 à 1955.

Les cinq années suivantes, il enseigne à l'Ecole des sciences économiques de Berkeley (Californie).

En 1962, celle-ci l'envoie en Grèce pour y étudier les conditions économiques dans le cadre du programme Fulbright.

3.

Bien qu'il ait obtenu la nationalité américaine, Andréas Papandréou n'avait jamais cessé de s'intéresser aux problèmes politiques grecs.

Il milite, dès son retour en Grèce, dans le parti de son père, l'Union du Centre, et se fait élire député en 1964.

Andréas Papandréou se situe à la gauche de ce parti et se montre favorable à un programme de réformes sociales qui le rapproche du parti de I'EDA (regroupant les communistes et l'extrême gauche).

4.

Plein de talent et de dynamisme, apportant dans la vie politique grecque un souffle nouveau, souvent comparé à John Kennedy, dont il adapte l'idéologie de la " Nouvelle Frontière ...

Andréas Papandréou a de nombreux admirateurs, mais aussi des ennemis acharnés.

Ceux-ci vont l'accuser d'être mêlé à une conspiration anti­ royaliste et antiaméricaine qui serait, selon eux, fomentée par un groupe d'officiers de gauche, le groupe Asplda.

On prête à ce groupe l'intention de préparer un coup d'Etat au profit des puissances de l'Est.

5.

A l'instigation du roi Constantin, le ministre de la Défense ordonne une enquête dont les adversaires d'Andréas Papandréou attendent la condamnation de celui-ci.

George Papandréou exige le renvoi de son ministre de la Défense, que le roi lui refuse, ainsi que l'épuration de l'armée de ses éléments d'extrême droite.

Il y a alors de violentes manifestations.

A la suite de défections provoquées par le cabinet royal dans son propre parti, George Papandréou perd sa majorité.

6.

En avril 1968, le coup d'Etat des colonels met fin au système parlementaire.

George et Andréas Papandréou sont arrêtés.

Mais ce dernier, bénéficiant de la double nationalité, est remis en liberté et immédiatement expulsé.

Il commence alors une tournée d'information, en Europe et aux Etats-Unis et rassemble pour la résistance les Grecs de l'étranger.

Son mouvement a pour objectif la libération de la Grèce, l'élection d'une Assemblée nationale constituante chargée d'élaborer un système de gouvernement conforme aux principes démocratiques.

Il recommande le boycottage touristique de la Grèce comme un moyen de nuire au régime des colonels sur les plans financier, psychologique et moral.

Son mouvement accepte de coordonner ses efforts avec les autres groupements de gauche opposés à la junte.. »

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