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Papandréou, Andréas

Publié le 10/04/2013

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Papandréou, Andréas (1919-1996), universitaire, homme politique et homme d'État grec, Premier ministre de Grèce (1981-1989, 1993-1996).

Né sur l'île de Chios, fils de l'ancien Premier ministre Georgios Papandréou, il étudia à l'université d'Athènes et à l'université Harvard, et servit dans la marine des États-Unis comme citoyen naturalisé. Économiste de formation, il commença sa carrière universitaire en occupant plusieurs postes aux États-Unis. Il revint en Grèce en 1961, renonçant à sa citoyenneté américaine, pour diriger le Centre de recherches économiques et devenir conseiller de la Banque de Grèce. Il travailla dans le cabinet de son père, alors Premier ministre, en 1964 et devint ministre de la Coordination économique en 1965. Ce fut aussi cette année-là qu'il fut élu au Parlement grec pour la première fois.

Mis en prison par la junte de Georgios Papadopoulos en avril 1967, Papandréou parvint à s'évader du pays en décembre et, l'année suivante, il fonda et assura la direction du Mouvement panhellénique de libération (PAK). Il retourna à l'université, détenteur de chaires dans les universités de Stockholm (1968-1969) et de York, au Canada (1969-1974).

Après l'effondrement de la junte en 1974, Papandréou retrouva la politique grecque et fonda le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), qu'il mena à la victoire électorale en 1981, après avoir été le chef du parti officiel d'opposition entre 1977 et 1981. Il fut le premier socialiste à être Premier ministre en Grèce et il séduisit l'électorat par une rhétorique populiste et une plate-forme antioccidentale. Malgré ses promesses, Papandréou ne retira pas la Grèce de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ni de la Communauté économique européenne et les réformes économiques internes n'eurent pas l'envergure promise. Il perdit les élections de 1989 à la suite d'une série de scandales politiques, financiers et privés, mais mena le PASOK à une nouvelle victoire électorale en 1993, et redevint alors chef du gouvernement. Hospitalisé en novembre 1995, Papandréou annonça finalement sa démission du poste de Premier ministre par une déclaration écrite depuis son lit d'hôpital le 15 janvier 1996, laissant la place au jeune réformiste du PASOK, Costas Simitis. Il mourut en juin 1996.

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