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processus historique du CCG

Publié le 29/11/2012

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I- PROCESSUS HISTORIQUE DU C.C.G Dans le début des années quatre vingt, le Golfe arabo-persique a connu une instabilité à cause de la crise du Chah en Iran, ainsi par la guerre Irako-iranienne. Une source d'inquiétude pour les pays du Golfe arabe récente en terme d'indépendance, vulnérable et riche grâce au pétrole et au gaz qui a transformer la région du Golfe à un stade d'affrontement géopolitique et qui a inaugurer une nouvelle ère d'essor économique pour ces pays, alors y a pas mieux que la coopération pour ralentir les convoitises étrangères d'un côté et de contrer l'expansionnisme iranien de l'autre. 1- Le CCG : La naissance et la structure La région du Golfe a connu une effervescence grave dans son histoire, les uns voient dans l'émergence de ce conseil de coopération un désir profond de ses fondateurs d'atteindre l'unité économique et politique. Dans ce sens le secrétaire général du conseil affirme que le but principal du CCG est la création d'un « marché commun régional «, et d'une monnaie commune dans le cadre d'un bloc économique homogène. Les autres pensent que l'idée de la création du CCG a été dictée par des considérations de sécurité. « Explicitement, les textes fondamentaux du conseil ont mis l'accent sur la coopération et l'intégration économique. Mais implicitement, les divergences entre les Etats membres au sujet de la sécurité et les dépenses fabuleuses pour moderniser le secteur militaire, ne laissent aucun doute sur la fonction de défense qui est la base de ce conseil «1. En avril 1981, les ministres des affaires étrangères des pays arabe du Golfe : l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, les Emirats Arabe Unis, le Koweït, l'Oman et le Qatar se sont réunis à Riyad lors de la première réunion où ils ont décidé de créer un conseil de coopération et de coordination entre les Etats arabe du Golfe dans les différents domaines, trois projets étaient en présence. Celui du Koweït prévoyait un organisme commun de coopération économique. L'Arabie Saoudite insistait sur la sécurité. Oman proposait, de son côté, la création d'une force commune chargée de la protection du détroit d'Ormuz avec l'appui logistique des forces anglo-américaines. Ensuite il y avait plusieurs réunions où ils ont discuté la question de créer une commission de règlement des conflits entre les pays membres. Quant à la naissance officielle du conseil de coopération du Golfe (CCG), c'était le 25 Mai 1981 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) où s'est déroulé le premier sommet regroupant les six monarchies du Golfe, à l'issue des travaux de ce sommet et que les souverains ont ratifié, est très proche du projet initial du Koweït, tout en incluant les questions de sécurité dans les attributions du conseil de coopération. « Pour éviter de se couper des autres pays du Golfe, le sultan Qabous d'Oman a dû se résigner à signer ce document, tout en réaffirmant, lors de la séance de clôture, qu'il faisait de la sécurité du Golfe «la priorité des priorités«.2 Cette réunion est considérée comme la phase finale de la création du conseil de sorte qu'ils ont mis en place un statut fondamentale, un secrétaire générale et des comités selon les domaines discutés afin de "resserrer les liens de la sécurité et de la stabilité dans la région d'une part, et de renforcer leur capacités à relever les défis de la réalisation de leurs objectifs dans le développement économique et social dans les meilleurs délais, d'une autre  «3. Depuis 2001, le Yémen est associé au CCG en vue d'une intégration progressive, son dossier devrait être accepté jusqu'en 2016. Le CCG est de...

« différents domaines, trois projets étaient en présence.

Celui du Koweït prévoyait un organisme commun de coopération économique.

L’Arabie Saoudite insistait sur la sécurité.

Oman proposait, de son côté, la création d’une force commune chargée de la protection du détroit d’Ormuz avec l’appui logistique des forces anglo- américaines.

Ensuite il y avait plusieurs réunions où ils ont discuté la question de créer une commission de règlement des conflits entre les pays membres. Quant à la naissance officielle du conseil de coopération du Golfe (CCG), c'était le 25 Mai 1981 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) où s'est déroulé le premier sommet regroupant les six monarchies du Golfe, à l’issue des travaux de ce sommet et que les souverains ont ratifié, est très proche du projet initial du Koweït, tout en incluant les questions de sécurité dans les attributions du conseil de coopération.

« Pour éviter de se couper des autres pays du Golfe, le sultan Qabous d’Oman a dû se résigner à signer ce document, tout en réaffirmant, lors de la séance de clôture, qu’il faisait de la sécurité du Golfe «la priorité des priorités».

2 Cette réunion est considérée comme la phase finale de la création du conseil de sorte qu'ils ont mis en place un statut fondamentale, un secrétaire générale et des comités selon les domaines discutés afin de “resserrer les liens de la sécurité et de la stabilité dans la région d'une part, et de re nforcer leur capacités à relever les défis de la réalisation de leurs objectifs dans le développement économique et social dans les meilleurs délais, d'une autre » 3 .

Depuis 2001, le Yémen est associé au CCG en vue d’une intégration progressive, son dossier devrait être accepté jusqu’en 2016. Le CCG est devenu un outil de coopération efficace sur le terrain économique, 2 Olivier DA LAGE, Ces trentes ans qui ébranlèrent le Golfe Persique, (reportages) , Paris : Editions du cygne, 2011, p 21. 3 Mohamed Tawfik SADIK, Tanmiya fi dowal majliss al taâwone, [Le développement dans les pays du conseil de coopération], Koweit : Majallat al maârifa [revue le monde de connaissance], juillet 1986, p 151.. »

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