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ÉTHOLOGIE (psychanalyse)

Publié le 03/03/2020

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psychanalyse

De nos jours, non pas comme certains dictionnaires l'indiquent, la science de la formation du caractère, mais l'étude du comportement animal dans des conditions naturelles. L'éthologie a un rapport avec la psychanalyse (a) parce qu'elle peut lui fournir une théorie des INSTINCTS fondée sur l'observation des espèces non humaines et (b) parce qu'il est possible que certaines de ses techniques se révèlent applicables à l'étude de l'enfant depuis le premier âge permettant ainsi à des hypothèses psychanalytiques sur le DÉVELOPPEMENT infantile d'être mises à l'épreuve au moyen de l'observation directe. C'est une opinion défendable de dire que des auteurs psychanalystes tels que Spitz (1959) qui ont fondé leur travail sur l'observation directe des jeunes enfants plutôt que sur le travail thérapeutique, sont des éthologistes humains plutôt que des psychanalystes. Voir Lorenz : L'agression (1966) pour certains points de convergence entre la psychanalyse et l'éthologie.

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« 1 ÉTHOLOGIE QU’EST -CE QUE L’ÉTHOLOGIE ET COMMENT EST -ELLE NÉE ? Le comportement animal a fait l’objet d’études depuis les époques les plus lointaines et de nombreux naturalistes, dans leurs œuvres, ont recueilli des observations sur le comportement animal .

C’est pourquoi il est arbitraire de parler d’un début de l’éthologie ou d’un père fondateur.

Tout zoologue du passé a étudié également, dans une certaine mesure, l’éthologie. Néanmoins, on situe en général la naissance de l’éthologie aux dernières décennies du XIX e siècle - le mot éthologie fut créé par Ernst H.

Haeckel (1834 -1919) en 1866 (du grec ethos, « habitude »), trois ans avant l’introduction d’un autre, non moins célèbre, l’écologie.

À partir de ce moment, et en particulier après les recherches d e Jacques Loeb (1859 -1924), à la fin du siècle dernier, et celles de l’Autrichien Konrad Lorenz (1903 -1989), au milieu des années 30, l’étude du comportement animal a pris une importance croissante, devenant pour certains une discipline autonome au sein de la biologie, tout comme l’écologie, la génétique ou la physiologie générale.

Depuis, on indique par le terme d’éthologie, l’étude des modèles comportementaux des animaux et, en particulier, de leur sens évolutif.

Cette science s’occupe donc de génétique e t d’évolution du comportement animal, des instincts, du comportement acquis, du comportement social, de la transmission des informations et du comportement pathologique. L’éthologie aussi a subi l’influence des idées de Charles R.

Darwin (1809 -1882) sur l’évolution par sélection naturelle et cela en a élargi, plus que l’horizon des événements, celui des interprétations possibles. Généralement, on distingue dans l’histoire de l’éthologie une longue phase prémoderne, qui s’étend jusqu’à la fin du XIX e siècle, et une phase moderne.

Celle - ci a ses racines historiques sur des points de la Terre éloignés, et pas seulement d’un point de vue géographique, en Europe et aux États -Unis, où se sont développées respectivement l’école européenne et l’école américaine d’éthologie. Les éthologues de l’école américaine se sont intéressés aux lois du comportement plus qu’au phénomène en soi.

C’est pourquoi ils ont utilisé, et ils utilisent de plus en plus, des expérimentations, tandis que les éthologues de l’école européenne v isent à décrire le comportement animal surtout quand celui -ci se trouve dans son milieu.

Il y a une différence de perspective ou de philosophie à la base de tout cela.

Pour les éthologues de l’école européenne, comme pour la plupart des zoologues, le comportement est une caractéristique biologique, tout comme la morphologie l’est pour un chercheur d’anatomie comparée.

Il s’agit d’une conception intéressante, entre autres, pour trouver des homologies et des analogies dans la reconstruction phylogénétique (ph ylogenèse) et pour identifier les modifications évolutives.

Les éthologues de l’école américaine, en revanche, le plus souvent des psychologues expérimentaux, s’intéressent en particulier à l’apprentissage et à la façon dont celui - ci peut modifier le comportement. Une figure excentrique et multiforme, l’un des pionniers de l’éthologie moderne, mais n’appartenant à aucune école, fut Jean -Henri Fabre (1823 -1915) qui, entre 1879 et 1903 publia les Souvenirs entomologiques, 10 volumes qui constituent une somme formidable sur les comportements des insectes.

Entre autres choses, Fabre remarque pour la première fois que certaines actions des animaux ne sont pas très compréhensibles si on veut y voir une forme quelconque de raisonnement ou. »

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