Fiche de lecture - Normal et pathologique
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« AUBIN Juliane n°21423512 Groupe de TD 1 il suppose que la société sait ce que la personne doit faire, qu’elle peut le faire mais qu’elle ne fait pas. Il existe également deux autres critères importants : celui de comportement inadapté (affecte la personne pathologique) et de comportement destructeur (affecte le fonctionnement psychologique). Néanmoins, ses critères varient selon le cadre dans lequel la personne évolue. L’auteur parle de pathoplasticité : la personne s’adapte à son environnement. Par exemple, la disparition de l’hystérie serait due « à des changements sociaux ». Cette pathoplasticité a également entrainé des changements dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). En effet, treize nouvelles pathologies sont apparues dans le DSM-IV et huit ont disparu du DSM- III. Le DSM utilise une démarche diagnostique polyéthique c’est-à-dire qu’il faut un nombre précis de symptômes pour un bon diagnostique. Par exemple, la liste des symptômes pour la personnalité passive-agressive varie entre le DSM-III et le DSM-IV. Selon le point de vue continuiste, il y a un continuum entre le normal et le pathologique alors que du point de vue discontinuiste, il y a une « opposition nette du normal et du pathologique ». Il y a un continuum dans le sens où un comportement est pathologique s’il « représente une déviance sociale », qu’il s’accompagne de plainte de souffrance et qu’il « engendre un handicap psychologique ». Le continuum dépend également de l’intensité, pour Goldstein le comportement pathologique dépend de la « bizarrerie eu comportement, sa persistance et son effet sur le fonctionnement social ». Le normal et le pathologique se suit selon la normalité, les psychonévroses légères, les psychonévroses sévères, les psychoses légères et enfin les psychoses les plus sévères. L’approche discontinuiste correspond à un point de vue médical où certaines maladies comme la schizophrénie sont considérées comme différentes de la normalité. Cependant, la question de la (dis)continuité entre normal et pathologique reste en suspend et il faut replacer les conduites du sujet dans leurs contexte pour conclure de sa pathologie ou de sa normalité. »
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