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La psychanalyse et l'inconscient

Publié le 31/01/2012

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psychanalyse

Le sentiment d'infériorité est donc normal. Ce qui ne l'est pas, c'est le complexe d'infériorité. Si l'histoire de l'humanité peut être conçue comme un effort pour résoudre les problèmes nés du sentiment d'infériorité, le complexe d'infériorité peut être considéré comme un échec dans cette voie, un refus de l'effort à accomplir ou une erreur de direction dans la façon de l'accomplir. Si un accident de voiture m'immobilise à l'hôpital durant six semaines, il est normal que je m'en trouve << choqué >> et infériorisé ; c'est le sentiment d'infériorité. Si ce sentiment devient permanent au point de ne plus me permettre de reprendre une voiture étant guéri, il s'est transformé en complexe. Il est devenu pathologique. Si l'objet de mes amours me délaisse ou me bafoue, j'en éprouve un sentiment d'infériorité. C'est normal. Si je demeure dans mon coin au point de renoncer à toute démarche amoureuse, j'ai acquis un complexe. Si, à la suite de telle prise de position au cours d'une guerre ou d'une  révolution, je me suis retrouvé parmi les vaincus, en prison ou frappé d'une peine infamante, je me sens infériorisé, c'est normal. Mais si je demeure terrorisé au point de ne plus pouvoir reprendre une activité publique, c'est un complexe, c'est pathologique.

psychanalyse

« que.

Elle sc trouve sans cesse dans la nécessité médicale ou existentielle de récupérer ces parties de l'être qui chez le malade sont demeurées inconnues et dont la prise de con­ science est indispensable à sa guérison mais qui, pour J'homme bien portant, conditionne son accession à la totalité de son être.

Les antécédents historiques L'inconscient n'est-il qu'un mot? Il n'est point de psycholo­ gue sérieux qui n'en convienne.

Le seul avantage de ce mot sur d'autres comme l'esprit, la matière, l'âme, etc., est qu'il ne se veut rien de plus qu'une hypothèse de travail, hypo­ thèse que seuls justifient les bénéfices thérapeutiques ou existentiels à quoi entraîne son bon usage.

Il ne s'agit ni d'une entité ni d'une substance, ni d'un lieu psychique ou physiologique.

Il ne s'agit pas davantage d'un dogme théolo­ gique ou social mais d'un X permettant d'orienter les re­ cherches vers tout ce qui, dans la psychologie de l'homme, ne paraît pas être directement saisissable par la conscience.

Ni le terme. »

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