Le changement social est-il le résultat d'une volonté rationnelle des individus ? »

Pour Vilfredo Pareto, les actions ne sont pas que logiques, il s'est donc intéressé au concept d'actions logiques et d'actions non-logiques. Nous allons voir ici les actions non-logiques. Les actions non-logiques sont les sentiments, les croyances, les instincts, plus généralement, ce que les hommes rationnalisent mais qu'ils ignorent souvent eux-mêmes. Les actions non-logiques sont constituées de résidus (affects inhérents à l'homme). Pour lui ces actes non-logiques sont motivés davantage par la passion que par la raison. Ces actes sont très présents en politique, avec les conséquences, notamment juridiques, qui peuvent en découler. S'il en est ainsi, c'est à cause de l'existence de ce que Pareto appelle les dérivations. Les dérivations sont répertoriées en quatre classes. Ce sont les divers moyens verbaux, les discours, utilisés par les individus et les groupes pour justifier leurs actions en leur donnant une logique, logique