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PHOBIE (psychanalyse)

Publié le 20/07/2011

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psychanalyse

1. Symptôme où l'on ressent une ANGOISSE excessive ou inutile dans une certaine situation spécifique ou en présence d'un certain objet. D'où agoraphobie : angoisse des espaces libres; claustrophobie : angoisse des lieux clos; phobie des araignées, des serpents, etc. 2. NÉVROSE dans laquelle la phobie au sens 1 est le symptôme prévalent. Dans ce sens il est synonyme de maladie phobique et d 'HYSTÉRIE D'ANGOISSE. D'où : Angoisse phobique : angoisse provoquée par quelque objet, ou situation externe hors de proportion avec le danger réel qu'il présente. Caractère phobique : personne qui traite habituellement des situations qui peuvent provoquer ANGOISSE et CONFLIT en les évitant, de façon typique en limitant sa vie et en refusant d'être séparé d'un parent (ou d'une figure parentale) idéal et protecteur. D'où caractère contra-phobique : se dit d'une personne qui adopte une attitude contra-phobique envers la vie, se livrant précisément aux activités qui sont dangereuses et suscitent l'angoisse chez des personnes « normales «, et y prenant plaisir. L'attitude contra-phobique est habituellement considérée comme une forme de DÉFENSE MANIAQUE dont les satisfactions découlent du sentiment de triomphe et de l'omnipotence suscités par le succès de la maîtrise de l'angoisse. Défense phobique : manoeuvre défensive qui consiste à éviter les objets et les situations qui suscitent l'angoisse phobique. Toutes les écoles s'accordent à penser que l'objet phobique (la situation) suscite l'angoisse non de son propre chef mais du fait qu'il est devenu le SYMBOLE de quelque chose d'autre, c'est-à-dire parce qu'il représente quelque impulsion, désir, OBJET INTERNE ou partie du SELF que le patient a été incapable d'affronter. La THÉORIE CLASSIQUE considère la maladie phobique comme une forme d'hystérie, d'où son synonyme « l'hystérie d'angoisse «, mais les manuels de psychiatrie contemporaine la rattachent habituellement à la NÉVROSE OBSESSIONNELLE Les partisans de la BEHAVIOUR THERAPY la considèrent comme une condition appropriée au traitement par le déconditionnement, pour la raison que le symptôme est un phénomène isolé qui peut être traité sans référence à la personnalité du patient.

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