6 résultats pour "aurigny"
- AURIGNY Gilles d', dit le Pamphile : sa vie et son oeuvre
-
La Curée
Voici les deux cent mille francs de billets souscrits par ma femme; vous les lui donnerez en paiement, et
vous ajouterez cent mille francs que je vous porterai demain dans la matinée.
Alors Saccard se dandina, fut galant. Laure d'Aurigny vint les rejoindre un moment; elle se plaignait de ce que Maxime lui rendît à peine visite une fois par mois. Mais il prétendit avoir été très occupé, ce qui fit rire tout le monde. Il ajouta que désormais on ne verrait plus que lui. \24 J'ai écrit une tragédie, dit-il, et j'ai trouvé le cinquième acte hier seulement... Je compte me reposer chez toutes les belles femmes de Paris. Il riait, il goûtait ses allusions, que lui seul pouvai...
-
L'homme Qui Rit
Le flot avait joué d'eux, maintenant c'était le tour du vent, Ils s'étaient dégagés eux-mêmes des Casquets;
mais devant Ortach la houle avait fait la péripétie; devant Aurigny, ce fut la bise, Il y avait eu subitement une
saute du septentrion au midi.
Plus de flot. La mer s'aplatit. Ces soudaines cessations sont propres aux bourrasques de neige. L'effluve électrique épuisé, tout se tranquillise, même la vague, qui, dans les tourmentes ordinaires, conserve souvent une longue agitation. Ici point. Aucun prolongement de colère dans le flot. Comme un travailleur après une fatigue, le flot s'assoupit immédiatement, ce qui dément presque les lois de la statique, mais n'étonne point les vieux pilotes, car ils savent que tout l'inattendu est dans la...
-
I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
-
I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)