4 résultats pour "blidot"
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L'auberge de l'ange gardien
Le general descendit le perron, entrainant Mme Blidot, suivi d'Elfy qui donnait le bras a Moutier, et du reste
de la societe.
LE GENERAL.A-t-on fini le cafe, le pousse-cafe, tout enfin? Fini a la majorite, mon general, repondit Moutier, fatigue de boire et de manger. Allons, partons. J'ouvre la marche avec Elfy. Le general se leva; chacun en fit autant. Il ouvrit lui-meme la porte du jardin. Elfy poussa une exclamation joyeuse, quitta le bras du general et courut legere comme un oiseau, vers la barriere elegante qui avait ete placee et ouverte sur le pre pendant la courte absence des proprietaires. Jacques et Paul l...
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L'auberge de l'ange gardien
Le general se leva et annonca qu'il etait temps de s'habiller.
On monta le perron, on entra dans la salle; Elfy et Moutier se trouverent en face d'une foule compacte: le notaire, les parents, les amis, les voisins, tous avaient ete invites et remplissaient la salle, agrandie, embellie, peinte et meublee. Des sieges etaient prepares en nombre suffisant pour tous les invites. Le general fit asseoir Elfy entre lui et Moutier, Mme Blidot a sa gauche, puis Derigny et les enfants; le notaire se trouvait en face avec une table devant lui. Quand tout le monde fut p...
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L'auberge de l'ange gardien
Saint-Alexandre, des plaques en diamants, l'epee avec une poignee en diamants, et une foule de decorations
de pays etrangers a la Russie.
LE GENERAL.Comme vous dites ca, ma pauvre petite femme! Vous avez l'air d'un enterrement. MADAME BLIDOT.Oh! general! c'est que j'ai la mort dans l'ame! LE GENERAL.Un jour comme celui-ci? par exemple! MADAME BLIDOT.General, vous savez que Jacques et Paul sont ma plus chere, ma plus vive affection. Voici leur pere revenu; me les laissera-t-il? consentira-t-il jamais a s'en separer? LE GENERAL.Pour dire vrai, je ne le crois pas, ma bonne amie. Mais, que diantre! nous n'y sommes pas encore! Et...
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L'auberge de l'ange gardien
MOUTIER.
MOUTIER.Je vous raconterai ca quand nous aurons dine, mon ami; et quand les enfants seront couches. Ils savent cela, eux, il est inutile qu'ils me l'entendent raconter. LE GENERAL.Et vous, mon cher, comment se fait-il que vous ayez perdu vos enfants, que vous ayez fait la campagne de Crimee, que vous n'ayez pas retrouve ces enfants au retour? Vous n'avez donc ni pere, ni mere, ni personne? DERIGNY.Ni pere, ni mere, ni frere, ni soeur, mon general. Voici mon histoire, plus triste que longue. J...