4 résultats pour "gril"
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XV
Je devenais trop grand pour occuper plus longtemps la chambre de la grand-tante de M.
« Joe, dis-je, nepenses-tu pasque jedoive unevisite àmiss Havisham ? – Et pourquoi, monpetit Pip ? ditJoe après réflexion. – Pourquoi, Joe ?...Pourquoi rend-ondesvisites ? – Certainement, monpetit Pip,ilya des visites peut-être qui...ditJoe sans terminer saphrase. Maispourcequi est de rendre visiteàmiss Havisham, ellepourrait croirequetuas besoin dequelque chose,ouque tuattends quelque chose d’elle. – Mais, nepourrais-je luidire quejen’ai besoin derien... quejen’attends riend’elle. – Tu lepourra...
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Desinit de Huis-clos de SARTRE: « Eh bien, continuons. »
incongru de la première scène, qui semblait n'être là que pour signifier l'absence de sens, a pris désormais la valeurd'un repère : « [...] je le contemple et je comprends que je suis en enfer. » Naguère symbole du hasard absurde quiavait précipité et rassemblé le trio en enfer, l'objet est devenu le signe d'une nécessité où tout est régi, êtres etchoses : «Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze [..A cette notable exception près, l'enfer reste...
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Sartre, Huis clos (extrait).
Garcin, la foule, l’entends-tu ? (Murmurant.) Lâche ! Lâche ! Lâche ! Lâche ! En vain tu me fuis, je ne te lâcherai pas. Que vas-tu chercher sur ses lèvres ? L’oubli ? Mais je ne t’oublierai pas, moi. C’est moi qu’il faut convaincre. Moi. Viens, viens ! Je t’attends. Tu vois, Estelle, il desserre son étreinte, il est docile comme un chien… Tu ne l’auras pas ! INÈS . — Eh bien, qu’attends-tu ? Fais ce qu’on te dit, Garcin le lâche tient dans ses bras Estelle l’infanticide. Les paris sont ouver...
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« Eh bien, continuons. »: Desinit de Huis-Clos de SARTRE
est à la fois condamnation et châtiment. Soumettant le sujet à la question, le regard de l'autre est dans le mêmetemps instruction et torture. Dépossédé de tout jugement réflexif, je ne suis plus que ce qu'autrui dit que je suis,forcément coupable et dolent, et parce que sans estime pour moi-même, incapable d'aimer.On se souvient que ce thème du regard de l'autre, de sa présence inéluctable, avait déjà donné lieu à des envoléeslyriques d'Inès. Sa reprise par Garcin, en cette dernière page, va pr...