5 résultats pour "misologie"
-
Gardons-nous de la « misologie » ! PLATON
que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps après, on découvre qu'il est méchant et faux, et qu'on fait ensuite la même expérience sur un autre. Quand cette expérience s'est renouvelée...
-
4. LE RISQUE DE LA MISOLOGIE
[SOCRATE-PHÉDON]
— S. Commençons par prendre
NÉCESSITÉ DE LA PHILOSOPHIE 43 discernable, sous prétexte que dans la suite nous en rencontrerions d'autres ainsi faits que nous les croyons tantôt vrais, tantôt faux, au lieu de nous en prendre à nous-mêmes et à notre incompétence, nous finissions par être tout contents de cesser d'en souffrir en nous déchargeant sur les raisonnements de notre propre res ponsabilité, passant dès lors le reste de nos jours à détester et à vitupérer les...
-
KANT: culture et misologie
retraite pendant onze ans ; puis, commença la publication de ses grands livres, les trois Critiques. La Révolutionfrançaise l'enthousiasma, et l'on raconte qu'il ne se détournait de sa promenade, minutieusement réglée, que pouren aller apprendre les nouvelles. Il fut, en 1793, réprimandé par Frédéric-Guillaume II pour deux ouvrages sur lapolitique et la religion. A la mort du Roi, il reprit sa plume et dévoila l'affaire. Kant mourut le 12 février 1804, aprèsune très longue agonie. — A ses débu...
-
Expliquez le texte suivant : Platon, Phédon
En revanche, le misologue a une tout autre importance : c'est un théoricien dans la mesure où il soutient uneconception de la réalité : « il n'y a rien » selon lui et ses semblables « de sain ni d'assuré en aucune chose » et riend'univoque ne peut donc être dit à propos de quoi que ce soit de réel. Il y a ici une filiation de doctrines que l'onpeut rapporter brièvement : l'héraclitéisme soutenait, au VI° siècle avant notre ère, que tout est dans unécoulement perpétuel, que le fond de...
-
Phédon
cette notion, plus largement, l'opposition fondamentale entre le philosophe et le sophiste7. Le philosophe utilise en effet la dialectique et les raisonnements pour chercher la vérité et le savoir, tandis que le sophiste utilise la rhétorique et joue sur les sentiments pour persuader les foules et l'emporter sur ses adversaires, sans se préoccuper fondamentalement de la vérité ni de la rigueur démonstrative. Les sophistes, rejetant l'idée d'une vérité universelle, et optant pour le relativisme,...