11 résultats pour "mortifie"
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LA MORTIFICATION
Étymologie Le terme vient du latin mort ificare, littéralement «faire mourir» . Dans la langue courante, le mot signifie une humiliation, un chagrin ou une contrariété que l'on impose à quelqu'un par quelque dur procédé, une réprimande par exemple. Cependant, il peut aussi désigner un fâcheux ac cident qui surgit dans le cours de nos vies. Médicalement, il peut même s'agir d'une nécrose des os ou bien d'une gangrène de la peau. En tout état de cause, il s'agit de l’état d'un tissus ou d...
- Il n'en est pas de-même de Jesus Christ, qui propose sa croix au coeur et à l'esprit des hommes, comme un paradoxe étonnant, et comme une source de mortification et de repentance. ? Jacques Abbadie, Traité de la vérité de la religion chrétienne, vol. 2
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Marx, Manuscrits de 1844, Premier manuscrit
ne semble pas faire assez scandale: l'aliénation du travail, c'est-à-dire en bref le processus concret qui rend les hommes «étrange rs» à eux-mêmes (alienus). Ne faut-il pas reprendre et approfondir une analyse déjà entreprise par Marx concernant cette aliénation? La fortune du terme même dans la sociologie moderne (cf Georges Friedmann) justifierait à elle seule que l'on «revienne aux sources» pour étudier et évaluer, à travers son fonction nem...
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Molière, L’Ecole des femmes
Acte III, Scène 5
ARNOLPHE, seul.
Comme il faut devant lui que je me mortifie!
Quelle...
Molière, L’Ecole des femmes Acte III, Scène 5 ARNOLPHE, seul. Comme il faut devant lui que je me mortifie! Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant! Quoi! pour une innocente un esprit si présent! Elle a feint d'être telle à mes yeux, la traîtresse, Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse. Enfin, me voilà mort par ce funeste écrit. Je vois qu'il a, le traître, embaumé son esprit, Qu'à ma suppression il s'est ancré chez elle ; Et c'est mon désespoir et ma peine mortelle. Je souffre doub...
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Le travail travaille a faire un homme autant qu'une chose. ?
L'édifice de la civilisation repose sur le principe du renoncement aux pulsions instinctives, et postule la nonsatisfaction de puissants instincts » Malaise dans la civilisation. • Citation d'Engels qui fait écho à l'énoncé du sujet : « Le travail est la source de toute richesse... mais il estinfiniment plus encore. Il est la condition fondamentale, première de toute vie humaine, et il est à un point tel que,dans un certain sens, il nous faut dire le travail a créé l'homme lui-même. » M...
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Définition:
ASCÉTISME, substantif masculin.
semble un paradoxe physiologique en absorbant toutes les fonctions animales dans l'unit? d'une pens?e ou d'un sentiment, ainsi n'y a-t-il sentiment, ainsi n'y a-t-il point de limite assignable ? la coop?ration du corps, ? sa force de r?sistance, ? sa puissance morale, parce que l'action l'unit et l'?l?ve ? l'intarissable f?condit? de la raison et de la libert?. La meilleure hygi?ne n'est pas de soigner le corps par le corps seul; et dans l'asc?tisme m?me, il se rencontre un principe de rajeuniss...
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Le travail est-il mortification ?
pendant toute la durée du travail à la machine, le processus mécanique remplace le rythme du corps humain. L'outille plus raffiné reste au service de la main qu'il ne peut ni guider ni remplacer. La machine la plus primitive guide letravail corporel. » Leroi-Gourhan met alors en avant les dangers de cette répétition dans les gestes. Leroi-Gourhon,auteur de l'ouvrage Le geste et la main , affirme que cet organe, pouvant remplir à la base de multiples fonctions, tend à régresser. Selon lui, par l...
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Marx: Le travail aliène-t-il l'être humain ?
Texte extrait des Manuscrits de 1844 , ouvrage incomplet dont une partie a été perdue. Marx y traite la question de l'aliénation humaine, thème qui a intéressé auparavant Hegel et Feuerbach.Objet précis du texte : le travail de l'ouvrier est une aliénation. Définition des raisons de cette aliénation. L'aliénation : Alienus : rendre autre, étranger. Critique du travail salarié pas du travail en général. Ce dernier peut être en effet entendu dans un sensvalorisant : ce qui permet à l...
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Définition:
AUSTÉRITÉ, substantif féminin.
faire p?nitence, et/ou pour l'amour de Dieu?: ? 4.... ce pr?tre septuag?naire, (...) se montrait tel que l'avaient fait cinquante ans d'aust?rit?s, un r?glement sacerdotal ponctuellement suivi, les secr?tes mortifications int?rieures et les grands je?nes de jadis. JOSEPH MAL?GUE, Augustin ou le Ma?tre est l?, tome 2, 1933, page 325. 2. [? propos d'un inanim?] a) [Abstrait] Rigueur, contrainte. L'aust?rit? des moeurs?: ? 5. Ses chants [du po?te] c?l?breront sans cesse les gloires et les inf...
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Karl Heinrich MARX: ce qui est animal devient humain, et ce qui est humain devient animal.
manger, dormir, faire l'amour) que l'homme aliéné est le plus libre — car il est alors libéré de son travail.« Ce qui est humain devient animal » : là où l'homme devrait penser (son travail), il est réduit à n'accomplir que desgestes fatigants et répétitifs. 4) A) Ce travail doit être choisi et non contraint.B) Ce travail doit exprimer le mieux possible les capacités de celui qui l'accomplit (c'est pourquoi le travail d'unartiste apparaît comme un modèle de travail libre).C) Ce travail doit...
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MARX et la dépossession du travail
3) « Ce qui est animal devient humain » : c'est dans la satisfaction de ses besoins les plus élémentaires (boire,manger, dormir, faire l'amour) que l'homme aliéné est le plus libre — car il est alors libéré de son travail.« Ce qui est humain devient animal » : là où l'homme devrait penser (son travail), il est réduit à n'accomplir que desgestes fatigants et répétitifs. 4) A) Ce travail doit être choisi et non contraint.B) Ce travail doit exprimer le mieux possible les capacités de celui qui...