4 résultats pour "rozan"
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La Curée
Elle revint, amena Rozan.
Mais il se défendit, avec des sourires; et il tirait ses manchettes qui remontaient. Il vint s'asseoir, près de la porte, sur une causeuse où Saccard l'appelait du geste. \24 Venez là, je ne veux pas vous confesser, que diable!... Aux affaires sérieuses, maintenant, mon bon. J'ai eu, ce soir, une longue conversation avec ma femme... Tout est conclu. \24 Elle consent à céder sa part? demanda Larsonneau. \24 Oui, mais ça n'a pas été sans peine... Les femmes sont d'un entêtement! Vous savez...
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La Curée
Voici les deux cent mille francs de billets souscrits par ma femme; vous les lui donnerez en paiement, et
vous ajouterez cent mille francs que je vous porterai demain dans la matinée.
Alors Saccard se dandina, fut galant. Laure d'Aurigny vint les rejoindre un moment; elle se plaignait de ce que Maxime lui rendît à peine visite une fois par mois. Mais il prétendit avoir été très occupé, ce qui fit rire tout le monde. Il ajouta que désormais on ne verrait plus que lui. \24 J'ai écrit une tragédie, dit-il, et j'ai trouvé le cinquième acte hier seulement... Je compte me reposer chez toutes les belles femmes de Paris. Il riait, il goûtait ses allusions, que lui seul pouvai...
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...