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eucharistie - religion.

Publié le 24/05/2013

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eucharistie - religion. 1 PRÉSENTATION eucharistie, rite principal de la religion chrétienne, dans lequel le pain et le vin sont consacrés par un ministre du culte et consommés par ce ministre et les membres de la congrégation obéissant au commandement prononcé par Jésus lors de la Sainte Cène : « Faites ceci en mémoire de moi. « Dans les Églises orthodoxes et catholique romaine, ainsi que chez les anglicans, les luthériens et dans de nombreuses autres Églises protestantes, il est considéré comme un sacrement, qui à la fois symbolise et réalise l'union du Christ avec les fidèles. Les baptistes et d'autres chrétiens considèrent la communion comme une « institution « plutôt que comme un sacrement, insistant sur l'obédience à un commandement. 2 L'ORIGINE DE L'EUCHARISTIE Bouts (Dierick), la Cène Cette célèbre peinture, à la composition d'une grande rigueur symétrique, est le panneau central de la Cène, exécutée en 1464-1467 pour la Compagnie du Saint-Sacrement par Dierick Bouts, devenu depuis 1468 l'artiste officiel de la cité flamande de Louvain.Dierick Bouts, la Cène, 1467. Huile sur bois, 180 × 150 cm. Sint-Pietersberk, Louvain (Belgique). Bridgeman Art Library, London/New York Selon la tradition, lors de son dernier repas, Jésus demanda à ses disciples de manger le pain et de boire le vin en souvenir de lui. Ce commandement, qui serait à l'origine de l'eucharistie apparaît dans deux récits du Nouveau Testament décrivant la Sainte Cène, à savoir l'Évangile selon saint Luc, XXII, 17-20 et la première Épître de Paul aux Corinthiens, XI, 23-25. Une source plus ancienne affirme que Jésus donna ce commandement à cette occasion pour être assuré que les chrétiens rompraient le pain et boiraient le vin en sa mémoire tant que subsisterait l'Église. Cependant, une approche critique des Évangiles rendit cette conclusion assez improbable : en effet, le commandement « Faites ceci en mémoire de moi « n'apparaît pas dans les récits de la Sainte Cène rédigés par saint Matthieu et saint Marc. Ainsi, un...
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« présent « dans, avec et sous les éléments ».

Le réformateur suisse Ulrich Zwingli réfuta toute liaison réelle entre le pain et le vin et le corps et le sang du Christ.

Selon lui,lors de la célébration de la Sainte Cène, qui rappelle aux fidèles les paroles et les actes du Seigneur, le Christ est parmi eux par le pouvoir du Saint Esprit.

Selon Zwingli, lepain et le vin rappellent la Sainte Cène, mais ils ne subissent aucune transformation métaphysique.

Jean Calvin affirmait que le Christ est présent symboliquement et parson pouvoir spirituel, qui est transmis par son corps, aux âmes des fidèles lorsqu’ils partagent l’eucharistie.

Ce point de vue, appelé « présence dynamique », représente lejuste milieu entre la doctrine de Luther et celle de Zwingli.

La doctrine anglicane affirme la présence réelle du Christ, sans préciser sous quelle forme. Certains théologiens modernes tentèrent de récupérer la thèse du judaïsme relative au souvenir des actions divines (anamnèse).

En invoquant la présence de Dieu et en sesouvenant en sa présence des événements par lesquels Dieu les avait délivrés, les fidèles revivent ces événements comme des faits actuels.

Ainsi, à l’instar de chaquegénération d’israélites qui revivent année après année l’Exode, la marche dans le désert et la traversée du pays de Canaan, chaque génération de chrétiens participe par lapensée, semaine après semaine, à la Sainte Cène, à l’ascension du Calvaire et à la résurrection. La doctrine eucharistique insiste également sur le caractère sacrificiel du sacrement, c’est-à-dire sur la manière dont l’eucharistie est associée au sacrifice du Christ sur lacroix.

Les Églises orthodoxes, catholique romaine et anglicane enseignent traditionnellement que l’eucharistie est un moyen pour les fidèles de partager le sacrifice du Christet de renouveler l’alliance avec Dieu.

Dans la croyance populaire, qui s’inspira de cette thèse, chaque célébration de l’eucharistie est un nouveau sacrifice plutôt que lepartage du sacrifice initial du Christ, comme l’enseigne officiellement l’Église.

Pour la plupart, les protestants hésitent à considérer les célébrations de l’eucharistie commeun sacrifice. 4 LE SERVICE EUCHARISTIQUE Le service est appelé eucharistie, Sainte Cène ou communion dans la plupart des Églises protestantes ; il porte le nom de liturgie divine chez les orthodoxes de l’Est ; il estnommé messe chez les catholiques romains et chez certains anglicans.

C’est la liturgie chrétienne la plus fondamentale et la plus solennelle. Le service comporte deux parties.

La première, appelée « liturgie de la parole », comporte la lecture des Écritures, un sermon et des prières.

Cette partie, apparemmentinspirée du culte célébré par les juifs à la synagogue, fut consacrée au service du pain et du vin depuis le milieu du IIe siècle.

La seconde partie du service, nommée « service de l’élévation », comprend l’offrande de pain et de vin (associée à des dons en numéraire de la congrégation), la prière eucharistique (ou consécration), ladistribution aux fidèles des aliments consacrés, enfin, une bénédiction finale et la dissolution.

Cette partie du service trouve son origine dans les anciennes prièrestraditionnelles, prononcées par les juifs lors des repas. La prière eucharistique principale, ou anaphore (du grec anaphora, « offrande »), comprend généralement une prière de remerciement pour la création du monde et pour la rédemption de celui-ci par le Christ.

Il inclut également un récit de la Sainte Cène, l’oblation (ou anamnèse, l’offrande du pain et du vin en reconnaissance et en souvenir duChrist), l’épiclèse, ou l’invocation du Saint-Esprit par le pain, le vin et les fidèles ainsi que des prières d’intercession. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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