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Ignace de Loyola et de Jan Amos Komensky

Publié le 17/01/2022

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C'est en 1622 qu'a été canonisé par le pape Grégoire XV Ignace de Loyola, mort le 31 juillet 1556 à Rome où il avait créé avec l'approbation de Paul III la Compagnie de Jésus en 1540 et 1541. Militaire, Inigo Lopez de Recalde de Loyola est le plus jeune des treize enfants d'une famille noble de la province basque de Guipuzcoa. Au cours du siège de Pampelune de 1521, une balle brise sa jambe droite. L'opération est une boucherie et le laisse boiteux jusqu'à la fin de ses jours. Dans le temps de sa convalescence il lit des livres pieux dont La Légende dorée de Jacques de Voragine. Ces lectures le conduisent à vouloir mener une vie pareille à celle des saints. Bientôt une vision de la Vierge détermine définitivement son engagement.

« Bobadilla.

Le 15 août 1534, dans une petite chapelle de la colline de Montmartre, après avoir entendu la messecélébrée par Pierre Favre, ils font le vœu de se dévouer ad majorem Dei gloriam.

C'est l'acte officieux de la fondationde la Compagnie.

La vie d'Ignace se confond désormais avec celle de l'ordre.

Il reste à obtenir l'accord de Rome. Après un dernier adieu à sa Guipúzcoa natale, il gagne Venise en 1536 où ses compagnons le rejoignent.

Avecferveur et courage, ils s'emploient à soulager la misère dans les bas-fonds de la Sérénissime République, puis dansles quartiers réservés de Rome en 1538.

La nuit de Noël 1538, il dit sa première messe.

Enfin, le 27 septembre 1540,par la bulle Regimini militantis ecclesiae, les formula instituti rédigés en 1539 sont officiellement reconnus, maisseulement au bénéfice de soixante membres.

Ce numerus clauses est abrogé par le bref Injunctum nobis en 1544.Nommé de force par ses compagnons préposé général en 1541, Ignace de Loyola, dans des locaux discrets près duCapitole, dirige par de nombreuses lettres l'essor de la Compagnie.

Il n'a pas assez d'argent pour permettre à Michel-Ange de construire la première église de l'ordre.

Mais l'or n'est pas la mesure de son rayonnement.

François Xavierparti pour l'Extrême-Orient meurt devant la Chine en 1552 après avoir fondé en 1549 la province de l'Inde.

En 1553,est créée la province du Brésil, en 1554, les trois provinces espagnoles et en 1555 celle de France. Les Exercices spirituels ont été approuvés par Paul III en 1548, et, par une bulle de Jules III de 1552, la Compagnieest admise à conférer les grades universitaires.

Mais ces succès éclatants rendent mal compte de l'œuvred'administration du préposé général.

A partir de 1541 et pendant quinze ans, il s'emploie inlassablement à consolidersa fondation par les admonitions qu'il prodigue aux provinciaux dans ses innombrables lettres, et à la doter derouages solides par la mise au point des formula instituti.

La constitution de la Compagnie fait penser à unemonarchie tempérée par l'oligarchie.

Le préposé général, aidé des assistants et conseillé par l'admoniteur, gouverneen s'appuyant sur la congrégation générale et l'assemblée des procureurs, où dominent les provinciaux et lessupérieurs désignés par le général : centralisation à l'image de la papauté et sans doute de la monarchie impérialeespagnole. Tout en dirigeant la Compagnie, il consigne ses expériences mystiques dans un journal spirituel dont il ne reste quedes fragments émouvants : Ignace chaque matin mesure sa foi au flot de ses larmes.

Nous sommes loin dutriomphalisme dont on accuse l'époque tridentine.

Il meurt discrètement le 31 juillet 1556.

Béatifié par Paul V en1609, il est canonisé par Grégoire XV le 12 mars 1622. Le message ignacien consiste à équilibrer le sens de la pauvreté, l'aspiration à la culture et la vertu d'obéissance.Cet humanisme jésuite a fait les Ricci et les Nobili, apôtres de l'ouverture aux mondes indien et chinois, quelque troissiècles avant certaines déclarations fracassantes de Vatican II. C'est en 1622 qu'a été canonisé par le pape Grégoire XV Ignace de Loyola, mort le 31 juillet 1556 à Rome où il avaitcréé avec l'approbation de Paul III la Compagnie de Jésus en 1540 et 1541.

Militaire, Inigo Lopez de Recalde deLoyola est le plus jeune des treize enfants d'une famille noble de la province basque de Guipuzcoa.

Au cours dusiège de Pampelune de 1521, une balle brise sa jambe droite.

L'opération est une boucherie et le laisse boiteuxjusqu'à la fin de ses jours.

Dans le temps de sa convalescence il lit des livres pieux dont La Légende dorée deJacques de Voragine.

Ces lectures le conduisent à vouloir mener une vie pareille à celle des saints.

Bientôt unevision de la Vierge détermine définitivement son engagement.

Après avoir distribué ses biens aux pauvres,l'expérience mystique qu'il vit dans la nuit du 24 au 25 mars 1522 le détermine à devenir "Chevalier de Dieu".

Uneautre expérience mystique encore l'invite à voir Dieu en toutes choses et à être dorénavant un contemplatif dansl'action.

Il a reçu toute lumière sur les mystères de la foi chrétienne.

Cette expérience décisive est à l'origine desExercices spirituels qu'il commence de rédiger.

En 1523 il fait un pèlerinage à Jérusalem.

Jusqu'à sa venue à Rome en1537, sa vie est un "roman picaresque" entre Venise, Gênes, Barcelone, Salamanque, les Flandres, Londres, Paris,Venise encore.

À quelques kilomètres de Rome, une nouvelle expérience mystique le met en présence de Dieu qui luiadresse ces mots : "Je veux que tu me serves.".

Le 19 avril 1541 ses compagnons l'élisent à l'unanimité préposégénéral de la Compagnie dont il rédige les Constitutions.

C'est à elles qu'il voue toute son énergie jusqu'à sa mort.L'ordre des jésuites qu'il a fondé ne cessera pas dans toute l'Europe et ses Colonies d'être au service de l'Églisecatholique apostolique et romaine. La vie de Jan Amos Komensky, né en Moravie en 1592 et mort à Amsterdam en 1670, est elle aussi un "romanpicaresque".

Si Loyola ne veut être qu'au service de Dieu pour rassembler les hommes dans la même foi, Comeniusveut quant à lui les unir par l'éducation.

Tous ses ouvrages n'ont d'autre ambition que d'en finir avec les "chambresde torture pour l'intelligence d'où ne sortaient que des ânes sauvages, des mulets sans frein et dissolus" qu'étaientà ses yeux les écoles et les universités de son temps.

La Porte ouverte des langues publiée en 1631, l'Écolepansophique, c'est-à-dire laboratoire de la sagesse universitaire, publiée en 1651, l'École du jeu ou encyclopédievivante et le Monde en images de 1654 un an après les Règlements d'une école bien organisée, n'ont qu'uneobsession, qu'une ambition, donner à chacun les moyens de sa liberté.

"Lorsque l'éducation générale de la jeunessecommencera par la bonne méthode, il ne manquera plus à personne ce qui lui est nécessaire pour bien penser etbien agir." Commentaire de Descartes à propos de Comenius : "Il témoigne entre hommes de bon esprit et de grandedoctrine et avoir outre cela beaucoup de probité et de zèle pour le bien public.".. »

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