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Saint Ignace de Loyola par Jean-Paul Le Flem Maître-Assistant à la Sorbonne La

Publié le 05/04/2015

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saint paul
Saint Ignace de Loyola par Jean-Paul Le Flem Maître-Assistant à la Sorbonne La magnifique fresque peinte par le Père Pozzo, et consacrée à la gloire de saint Ignace, peut induire en erreur, par son triomphalisme même, sur la personnalité du fondateur de la Compagnie de Jésus ; elle témoigne du prestige universel de l'Ordre, de son épanouissement, mais elle laisse dans l'ombre le cruel cheminement et la quête passionnée que fut la vie d'Ignace de Loyola. Il naît en 1491, peut-être la nuit de Noël, à Loyola, non loin d'Azpeitia, en Guipúzcoa, pays vert et montueux, agité par les querelles des seigneurs locaux qui se retranchent dans leurs " maisons-tours ". Son enfance est peu connue. Très jeune, il reçoit la tonsure, dans la perspective d'un bénéfice. Il fait peu d'études ; il en sentira plus tard les inconvénients, mais, au temps des Rois Catholiques, les armes sont plus en honneur que les lettres chez les hidalgos, en dépit de brillantes exceptions. A quinze ans en 1506, il entre comme page au service de Juan Vazquez de Cuellar, grand maître des finances royales qui entretient une petite cour à Arevalo, près d'Avila. C'est là " qu'il s'adonne aux vanités du monde " jusqu'à vingt-six ans, partage son temps entre la chasse, les armes et peut-être la musique. Les duels n'étaient pas rares dans ce monde violent et policé très superficiellement par les modes italiennes. En 1515, il revient dans son pays natal et participe à des rixes. Querelles de bandos ou conflits amoureux ? Nul ne peut le dire. Il doit cependant exciper du privilegium foris pour se tirer de ce mauvais pas à la faveur des conflits entre juridictions laïques et ecclésiastiques. Plus tard, nous le retrouvons à Majera, à la cour du vice-roi de Navarre, Don Antonio Manrique de Lara, l'ancêtre de la donatrice de l'Enfant-Jésus de Prague. Les délices de la vie courtisane sont interrompues par la guerre contre François Ier. Au siège de Pampelune, l'été 1521, il fait l'apprentissage de l'héroïsme dans l'échec : les Français le raccompagnent sur un brancard à Loyola...
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