Devoir de Philosophie

Les lettres persanes

Publié le 21/02/2016

Extrait du document

Plan de dissertation sur: "Les Lettres Persanes de Montesquieu, sont-elles un roman philosophique ou alors une réflexion philosophique?" Introduction: Le siècle des Lumières est un mouvement intellectuel dominant à partir de 1750. Parmi les philosophes français influant, Montesquieu, Diderot,Voltaire et Rousseau sont les principaux défenseurs de la liberté de penser, de la science et de la place de la religion. L'idéal d'une société juste et prospère provoqua même le renversement de l'ordre monarchique, en France lors du 14 juillet 1789. Henri Coulet déclare que: "Les Lettres Persanes sont un roman philosophique et non un véritable roman parce que la fiction y est subordonnée à la pensée, et qu'au fond l'auteur s'adresse à notre raison plus qu'à notre cœur." Cette affirmation nous interroge sur l'utilisation d'une écriture romanesque pour provoquer une réflexion philosophique chez le lecteur ? Pour répondre à cette problématique, nous allons étudier d'une part, en quoi les Lettres Persanes sont un véritable roman. Et d'autre part, en quoi les Lettres Persanes sont avant tout une œuvre philosophique. D'une part, nous allons étudier en quoi cette œuvre de Montesquieu représente un véritable roman. En effet, il faut savoir qu'un roman à pour but de divertir,d'émouvoir et de captiver le lecteur. Pour cela, l'auteur peut mettre en place un cadre spatio-temporel qui permet au lecteur de s'identifier ou alors il choisit le faire voyager dans un monde qui lui ai inconnu. Tout d'abord les Lettres Persanes sont une fiction avec la transposition géographique en Orient. Ce choix de Montesquieu permet au lecteur de le faire voyager, et rêver en l'emmenant dans un monde différent du quotidien et lointain. Effectivement,de la lettre première jusqu'à la vingt-deuxième les correspondants sont toujours dans l'Empire Perse ou l'Empire Ottoman. Ainsi, ces deux empires ne constituent pas un sujet populaire lors du XVIIIème siècle, pour les populations occidentales. Ce qui développe chez le lecteur son imagination, qui pourrait représenter la fiction. Mais aussi, elle permet au lecteur d'apprendre de nouvelles coutumes, avec une culture différente comme le sérail. Le sérail qui était un lieu complètement inconnue et inimaginable dans les sociét&...

« Montesquieu a choisit certains personnages imaginaires comme Iben et Usbek, le deuxième étant son interprète.

Ensuite, cet écrivain du XVIII ème montre un certain engouement pour la forme épistolaire avec un respect des indices d’énonciation avant tout, comme la mention du scripteur avec « Rica » dans la lettre XIV.

Mais aussi, le destinataire et son lieu de résidence comme « à Ibben, à Smyrne » ; la date inscrite dans le calendrier musulman : « le 4 de la lune de Rebiab ».

Ce respect de la forme épistolaire permet de donner un certain réalisme aux propos tenus par les personnages afin de persuader et d’interpeller le lecteur.

Ainsi, Montesquieu a le sentiment d’être novateur par la forme choisit qui sont les lettres et cela accroche le lecteur. • Enfin, grâce à un échange fournit avec 161 lettres, le lecteur peut suivre une intrigue tout au long de cette histoire. Tout d’abord, le lecteur suit le parcours de 2 narrateurs qui sont Rica et Usbek partant de Perse vers Paris.

Ce parcours nous ai très bien décris avec la présence des lieux d’où ils écrivent et l’inverse, comme par exemple la première lettre où Usbek écrit de « Tauris » ensuite la quatrième nous indique qu’il est à « Erzeron » et ainsi de suite.

Ces éléments d’énonciation permettent au lecteur de se repérer et de se plonger dans cette histoire au vue des nombreux personnages présent dans celle-ci.

Mais aussi, on peut suivre une histoire entre amour et jalousie avec Usbek et Roxane.

Malgré, la présence de nombreuses concurrentes dans le sérail et dans un contexte très particulier, Usbek livre à sa femme directement lors de la vingtième lettres, sa favorite qui est Roxane.

Il la qualifie même de « nouvelle épouse » alors qu’il s’adresse « à Zachi, sa femme », Montesquieu insiste et ironise la situation en ajoutant « sa femme » à côté du personnage.

Cette volonté de la part de l’auteur à évoquer Roxane très tôt montre qu’il lui accorde de l’importance.

Cependant, l’histoire ne s’amplifie que lors de la lettre de Solim à Usbek, la 151 ème intervenant très tardivement en vue de la lettre écrite par Usbek à Roxane, la 26ème.

Il décrit par ailleurs une Roxane obéissante ce qui contraste avec la dernière lettre, celle de Roxane.

Cette lettre, la 161 ème est le théâtre d’une fin tragique avec Roxane qui avoue avoir tromper Usbek et elle décide même de se suicider, montré dans cet extrait : « Oui, je t’ai trompé » ; « Je vais mourir ; le poison va couler dans mes veines ».

La mise en scène épistolaire du suicide de Roxane appelle à notre compassion et transforme ce roman épistolaire en un roman tragique.

Et c’est ces dernières lettre qui procure au lecteur des émotions comme la tristesse, la jalousie mais aussi la colère avec un Usbek n’ayant pas réussi à affirmer son autorité.

Donc, Montesquieu réussi à s’adresser à notre coeur, ce qui caractérise un roman. D'autre part, cette structure romanesque se veut plus profonde et veut amener le lecteur à s’interroger sur la vie et le monde qui l’entoure.

Montesquieu retransmet ainsi l’idée principale des penseurs du siècle des Lumières, à travers sa réflexion philosophique, il interroge la place de L’Homme dans la société. • Avant toute chose, Montesquieu choisit de raconter son œuvre à travers le regard de deux persans.

Ce regard étranger va lui permettre une meilleure critique, avec l’anonymat. Tout d’abord, cette vision est très originale à l’époque, avec le regard de deux persans marqués par l’envie de découvrir les différents mœurs et coutumes des sociétés occidentales.

Ces deux personnages montrent en premier lieu, un regard amusé,étonné de la vie parisienne or si nous analysons leur propos, il en ai autrement.

La lettre 24, représente le parfait exemple avec Rica qui écrit à Ibben : « Tu ne le croirais peut-être pas » et « ne crois que je puisse ».

Ces deux citations montrent l’étonnement et la surprise quant. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles