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Les rites funéraires dans l’Egypte ancienne

Publié le 02/10/2018

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Le conseil du sage « souviens-toi de l'Occident», c'est-à-dire du royaume des morts, résume bien l'importance du monde funéraire et de ses rites aux yeux des anciens Égyptiens : il était en effet le garant du respect de la « maât », l'équilibre du monde et donc de la société. Un rapide coup d'œil aux objets qu'abritent les musées suffit pour se rendre compte de la place que l'univers funéraire occupait dans l'Égypte ancienne. Non pas que les Égyptiens aimaient la mort. Au contraire, nombre de documents, et même certains textes funéraires comme les Chants du harpiste, clament la nécessité de profiter des bienfaits de la vie avant de sombrer dans l'inertie de ce monde dont nul n'est jamais revenu. Si les Égyptiens faisaient si grand cas de la façon dont ils traitaient leurs défunts, c'était justement pour apprivoiser cette mort si redoutée, mais aussi parce le monde des morts était le garant du maintien de leur civilisation. 

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« Bien qu'accomplie avant les funérailles, la momification était « rejouée » au cours de la veillée funèbre, laquelle était en outre le théâtre d 'un rituel de jugement visant à laver le défunt de ses fautes, comme l a momification pré­ servait son corps de la putré­ faction .

Le lendemain matin, le défunt vai nqueur de la mort était accla mé par la fou ­ le.

Un cortège funèbre le me­ nait vers sa « demeure d'éter ­ nité », où l'on procédait en­ core à divers rites de régéné­ ration et d'offrande .

La tom­ be fermée , il était devenu un akh, auquel les proches pou­ vaient rendre un culte.

La succession L es funérailles avaient par ailleurs une dimension so­ ciale prédominante .

Il s'agis­ sait par l es rites requis de ré- tablir l'ordre perturbé dans la communauté par un décès .

Le défunt léguai t notamment le statut qu'il occupait à son fils, leque l n'acquérait sa pleine i ndépendance du point de vue social qu'à ce moment .

Les funérailles avaient donc pour fonction essentielle de reconnaî tre aux yeux de tous son nouveau statut d'aîné.

P our en hériter, il était indis­ pensable qu'il prenne soin des funérailles de son père, et c'est pourquo i il jouait un rô­ le de premier plan dans les di­ ve rs r ites .

Tous les mo .rts ne deviennent pas des ancêtres M ais il ne faut pas oub lier que les funérail les les plus documentées par les sour­ ces égyptiennes sont des fu­ nérailles idéal es, à savoir celles de personnages riches jouis­ sant de la considération et des moyens suffisants pour se faire enterrer dans les nor­ mes.

Ce sont eux qu i ont laissé textes et mobilier funéraires.

En revanche, on ne sait rien de l'enterrement des pay­ sans, qui releva it peut-être d'un même esprit.

Tous les morts ne devena i ent d'ailleurs pas des puissances familiales auxquelle s on pou­ vait demander des servic es, car il fallait pou r cela remplir des conditions préalables.

Ainsi les personnes décédées. »

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