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L'Ordre du Temple Solaire (OTS)

Publié le 03/09/2012

Extrait du document

Assujettissement des adeptes Templiers. Ils remettent des fortunes pour faire triompher l'Ordre dans le monde. Ils se rendent d'un pays à l'autre sur ordre, de la Martinique, lieu de refuge, au Canada, lieu de sauvetage quand la fin des temps viendra. Ils entassent provisions et armes, construisent des abris souterrains pour passer le cap de l'apocalypse. Au "Jour de l'Appel" décidé par le couple Mambro/Jouret, les convoqués se rendront en Suisse. HistoriqueLes deux dirigeants de l'OTS sont Joseph Di Mambro, cerveau et maître des finances de l'organisation, et Luc Jouret, médecin, fondateur de l'Ordre et recruteur.  Luc Jouret (1947, ex-Congo belge - 1994, Salvan, Suisse) a eu une carrière chaotique. Diplômé en médecine à l'Université Libre de Bruxelles en 1974, il se spécialise en homéopathie, qu'il exercera plus ou moins régulièrement quinze ans durant, mais il s'intéresse parallèlement à des thérapies singulières (macrobiotique, iridologie, etc...) et prend parti inconsidérément pour les guérisseurs à mains nues philippins qu'il a rencontrés à Manille à plusieurs reprises. Faisant fi de la déontologie médicale, Jouret soutient ces charlatans d'une chirurgie illusionniste par des conférences en France et à l'étranger. 

« seront plutôt retenus.

Plus tard, certains d'entre eux l'aideront à créer des ordres et centres affiliés en France métropolitaine, à la Martinique, au Canada, en Australie.Effectif maximal estimé à 350 personnes.

Coup de froid au Québec avec la condamnation de Jouret à un an de probation pour une affaire embrouillée d'achat d'armes légères (juillet 1993).

Des adeptescanadiens qui contestaient auparavant Luc Jouret obtiennent sa destitution de Grand Maître de la Fraternité Hermétique du Temple Universel.

Il est remplacé parRobert Fallardeau.

Di Mambro a regroupé l'élite dissidente de l'Ordre TS dans une École des Mystères.

Une centaine d'adeptes convoqués à Avignon (84) en août 1994 apprennent que"l'Alliance Rose+Croix" (ARC) sera bientôt créée en remplacement de l'Ordre TS.

Tout va alors se précipiter, les dissensions ne faisant qu'augmenter.

Voir les massacres en série de l'OTS. Ordre du Temple SolaireMis en ligne le 3 octobre 2006-------------------------------------Les massacres OTS expliqués à mon petit-fils.Le 24 octobre prochain devrait s'ouvrir devant la Cour d'Appel de Grenoble le procès de Michel Tabachnik, relaxé en première instance du chef de complicitéd'association de malfaiteur.Entre 1994 et 1997, c'est le décès de 74 adeptes (au nombre desquels 11 enfants), soit plus du dixième des membres de l'Ordre du Temple Solaire, dans desconditions révoltantes, qui a bouleversé l'opinion publique internationale et qui a fait prendre conscience du danger que pouvait représenter l'emprise sectaire.La thèse d'un complot d'Etat, véhiculée aujourd'hui par certains qui veulent faire croire que les massacres ont été commandités pour faire disparaître des témoinsgênants en travestissant leur disparition sous l'aspect de morts sectaires, rend nécessaire une mise au point et un rappel de la réalité :Persuader les membres de l'Ordre du Temple Solaire que la mission dont ils étaient investis consistait à opérer le passage entre l'homme du « 4ème Règne » (ère duPoisson) et celui à venir du « 5ème Règne » (ère du Verseau) a été l'oeuvre essentielle des théoriciens de la secte ; l'enseignement spécifique, qui consistait àtransmettre « la science des maîtres de Sirius », s'est déroulé sur une quinzaine d'années.Il ressort à l'évidence d'une lecture attentive des textes internes de la secte que pour parvenir à ce résultat les instructeurs ont persuadé les adeptes qu'ils étaient eux-mêmes la matière première d'une transformation alchimique laquelle devait les faire muter et les faire passer du stade idéel de « Templier » au stade « Rose-Croix »,stades entendus comme correspondant à une attitude intérieure et à un niveau supérieur d'« évolution » spirituelle.Au-delà des métaphores alchimiques et de la dimension symbolique de la transformation du plomb en or, somme toute acceptables, c'était en réalité à convaincre lesadeptes, par des pratiques rituelliques, par un mode de vie groupal de nature sectaire et par une modification radicale de leur vision du monde liée à un enseignementcohérent et continu, que la transmutation devait être réalisée, réellement, à partir de leur propre corps devenu la matière première de l'expérience « métachimique ».Pour atteindre cet objectif, les théoriciens ont mis sur pied une explication à prétention scientifique selon laquelle la transformation du carbone contenu dans lescellules du corps humain pouvait seule nourrir une spiritualisation du corps, spiritualisation entendue très physiquement comme une « aération » des cellules, commeleur « éthérisation ».

Ce projet devait amener les adeptes à franchir la frontière séparant l'« homme du 4ème Règne » de celui du « 5ème ».Il constituait la mission dont chaque adepte était investi pour parfaire la création divine et par la même occasion, « libérer le Christ de la densification de la matièreterrestre dont il était resté prisonnier ».1Cette transformation du carbone ne pouvait s'opérer que par la carbonisation et donc par le recours au feu, purificateur, mais également et avant tout transformateur.La mission devenant impossible à accomplir sur terre, à cause de la dégradation tant spirituelle que matérielle qui leur était présentée de façon apocalyptique, lesadeptes recevaient l'ordre de franchir le pas, en accélérant le processus alchimique de transformation de leur corps par l'immolation du « véhicule corporel » quidevait libérer l'âme des adeptes préparés, pour atteindre le lieu de pureté et de savoir absolue représenté par l'étoile Sirius, au terme d'un voyage groupé réalisant laseule solution de nature à libérer l'énergie suffisante nécessaire au transit.

Ce voyage groupal devait par ailleurs « aimanter » les âmes prêtes, réparties sur la planète(non adeptes de l'OTS), pour continuer sur Sirius l'oeuvre devenue impossible ici-bas.Le « voyage » devait totaliser 74 morts parmi lesquels quelques-uns ont certainement été l'objet d'une élimination punitive dans le cadre d'une « justice » internepropre à la secte.Les théoriciens, dont deux d'entre eux ont franchi le pas avec les adeptes, savaient que le processus de « dédensification » des cellules signifiait le passage par la mortacceptée, seule apte à libérer l'énergie nécessaire au « voyage de la sonde conscientielle » vers Sirius, lieu de repli où résidaient les « êtres de lumière » sensés avoirtransmis l'enseignement retranscrit par les trois théoriciens de l'OTS.Aider au décrochement simultané des âmes des adeptes pour libérer l'énergie nécessaire au processus d'« aimantation » des âmes, supposait un protocole particulierdonné par les écrits et les explications internes :- annihiler les perceptions extérieures pour que la survenance d'affects ne fasse pas dévier du projet.

Pour cela les adeptes ont ingéré divers produits anesthésiants.Leur tête a été recouverte d'un sac en plastique qui leur évitait de voir et qui les rendait de surcroît anonyme aux yeux de leur frère exécuteur.- libérer l'âme de l'adepte par un choc dans le crâne au moyen du tir d'une ou plusieurs balles de 22 LR pour que la « métachimie troue la peau de l'âme », selonl'expression utilisée dans des textes internes.- carboniser partiellement les corps pour transformer en énergie propulsive au moins 50% du carbone les composant.- laisser une description de la réalisation de la mission. Ce protocole fou est difficilement acceptable pour le sens commun.Plutôt que d'essayer de l'analyser, certains ont préféré le nier et en s'appuyant sur des imprécisions inhérentes à toute enquête judiciaire, ont inventé une explicationde nature crapuleuse qui banalise les massacres et les rattacherait à une logique plus humaine.D'autres ont également utilisé l'interprétation crapuleuse pour remettre en question l'aspect sectaire lequel réside essentiellement dans la dimension d'emprise dont lesvictimes étaient l'objet.Nier la dimension mortifère de l'emprise sectaire, revient à banaliser le phénomène sectaire.2Avoir les idées claires sur les drames de l'OTS est essentiel, car si le risque inhérent aux processus d'assujettissement sectaire n'est pas pris en compte, il y a fort àcraindre que d'autres drames de même nature ne se renouvellent dans le futur.Jean-Pierre JouglaL'Ordre du Temple SolaireTFI déclarait en 2001 : "Les divers massacres liés à l'OTS, survenant à la même période que divers drames au fort retentissementinternational également liés à des mouvements sectaires, ont fortement contribué à durcir en France la lutte contre les sectes.

Mais il reste beaucoup à faire !" On peut constater aujourd'hui, comme avec l'attentat du World Trade Center, comment ces tragédies fortement médiatisées conduisent à l'affolement, à laprécipitation dans les jugements et à la haine.

Le public est très peu informé sur les zones d'ombre de toutes ces affaires.

Le Temple Solaire, ou OTS, est devenu tristement célèbre avec cinq tueries ;Le 30 septembre 1994, 5 membres de l'OTS meurent dans l'incendie d'une maison à Morin Heights, au Québec.

Le 5 octobre 1994, 48 corps carbonisés sontretrouvés en Suisse, 23 à Cheiry et 25 aux Granges-sur-Salvan, dont les deux maîtres de l'OTS, Luc Jouret et Joseph Di Mambro.

Le 15 décembre 1995, 16personnes brûlées dans une clairière du Vercors, dont 3 enfants, ainsi que la femme et le fils de Jean Vuarnet.

Le 22 mars 1997, 5 adeptes du Temple solaire, dont 3Français, sont retrouvés carbonisés à Saint-Casimir, au Québec.L'enquête, ses zones d'ombre et la contre-enquêteLe verdict du 25 juin 2001 avait retenu l'hypothèse de suicides collectifs dans lesquels tous les membres impliquésauraient péri; une contre-enquête parallèle, menée par un proche de trois victimes et par quelques journalistes, présente une version très différente des faits.(1) La thèse officielle Rappel des faitsDans cette affaire qui s'étale d' octobre 1994 à décembre 1995, on dénombre cinq massacres dont deux au Québec (Morin-Height et St Casimir), deux en Suisse(Cheiry et Salvan), et le dernier en France (St Pierre de Chérenne près d'Autrans).

Les victimes des quatre premiers, tous survenus en octobre 1994, ont été retrouvéesdans des chalets en feu, et celles du dernier (décembre 1995) en plein air.

La plupart des victimes ont été tuées par balle (sauf trois à l'arme blanche, visiblement nonconsentantes), ayant presque toutes absorbé de fortes doses de neuroleptiques.

Le plus souvent, un sac de plastique avait été placé sur la tête après le décès, maisavant le déclenchement de l'incendie.

Dans chaque cas, les corps étaient carbonisés.

A Salvan cependant, où le chef Di Membro est décédé, il n'y avait pas d'impacts. »

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