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orthodoxe, Église - religion.

Publié le 24/05/2013

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orthodoxe, Église - religion. 1 PRÉSENTATION orthodoxe, Église, religion chrétienne, l'une des trois principales branches du christianisme, les deux autres étant le catholicisme et le protestantisme. Nommée également Église orthodoxe catholique, Église orthodoxe grecque et Église orthodoxe d'Orient, l'Église orthodoxe appartient aux Églises chrétiennes d'Orient et compte actuellement plus de 218 millions de fidèles dans le monde. Le terme « orthodoxe « (du grec orthos, « exact « et doxa, « croyance «) se réfère à la cohérence des doctrines transmises par les apôtres. L'Église orthodoxe est l'héritière historique des communautés chrétiennes de la Méditerranée orientale, qui s'est implantée dans toute l'Europe orientale grâce à son activité missionnaire ; elle a également établi des communautés en Europe occidentale, dans les Amériques, et plus récemment en Afrique et en Asie. 2 STRUCTURE ET ORGANISATION Patriarcats orientaux du christianisme Institués entre le iv e et le vi e siècle, les quatre patriarcats orientaux de l'Église chrétienne ancienne sont -- avec Rome en Occident -- Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. L'Église orthodoxe est une confrérie d'Églises indépendantes. Chacune d'elles est autocéphale, c'est-à-dire dirigée par son propre évêque principal. Elles partagent toutes une foi commune, des principes communs de politique et d'organisation religieuses ainsi qu'une tradition liturgique commune. Outre les langues employées lors du culte, seules des traditions mineures diffèrent en fonction des pays. Les évêques placés à la tête de ces Églises autonomes peuvent être appelés patriarches, métropolites ou archevêques. Ces prélats président des synodes épiscopaux qui, dans chaque Église, constituent l'autorité canonique, doctrinale et administrative la plus élevée. Il existe, entre les différentes Églises orthodoxes, une hiérarchie, déterminée en fonction de l'histoire plutôt que par leur force numérique actuelle. 2.1 Le patriarche de Constantinople Monastère du mont Athos (Grèce) Le mont Athos, qui accueille une vingtaine de monastères depuis le X e siècle, est le centre spirituel de l'orthodoxie. Walter S. Clark/Photo Researchers, Inc. Le patriarche de Constantinople (actuelle Istanbul) bénéficie d'une « primatie d'honneur « car la ville fut le siège de l'Empire byzantin et le centre de la chrétienté orientale entre 330 et 1453. Les droits canoniques du patriarche de Constantinople ont été définis par les conciles de Constantinople (381) et de Chalcédoine (451). Au VIe siècle, il a également porté le titre de patriarche oecuménique. Cependant, son autorité n'a jamais été comparable à celle exercée en Occident par le pape romain : le patriarche ne dispose pas de pouvoirs administratifs en dehors de son propre territoire, ou patriarcat, et il ne revendique pas l'infaillibilité. Il occupe tout au plus une position privilégiée parmi ses pairs. Les autres Églises reconnaissent sa prérogative de convoquer et de préparer les consultations et conciles panorthodoxes. Son autorité s'étend sur les petites communautés grecques de Turquie, sur les diocèses situés dans les îles grecques et dans le nord de la Grèce, sur les nombreuses communautés grecques d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Australie, et sur l'Église autonome de Finlande. 2.2 Autres patriarcats anciens Trois autres patriarcats se distinguent par leur passé : celui d'Alexandrie en Égypte, celui de Damas en Syrie (dont le patriarche porte le titre antique de patriarche d'Antioche) et celui de Jérusalem. Les patriarches d'Alexandrie et de Jérusalem parlent le grec, alors que le patriarche d'Antioche dirige une importante communauté chrétienne arabe en Syrie, au Liban et en Irak. 2.3 Église r...
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« Roumanie et de Bulgarie.

Les Églises non-patriarcales sont, dans l’ordre de priorité, les archevêchés de Chypre, d’Athènes et de Tirana (établi en 1937, cet archevêché futsupprimé sous le gouvernement communiste), ainsi que les métropolitanats de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie et d’Amérique. 3 DOCTRINE Dans la formulation de ses doctrines et ses textes liturgiques, l’Église orthodoxe affirme nettement qu’elle détient la foi chrétienne originelle, qui était commune à l’Orient età l’Occident pendant le premier millénaire de l’histoire chrétienne.

Elle reconnaît plus particulièrement l’autorité des conciles œcuméniques auxquels l’Orient et l’Occidentfurent également représentés.

Il s’agit des huit premiers conciles œcuméniques entre le IVe et le IXe siècle, dont les plus importants, ceux de Nicée (325), d’Éphèse (431), de Chalcédoine (451) et Constantinople III (680-681) établirent les dogmes fondamentaux du christianisme. 3.1 Tradition Le souci de la continuité et de la tradition qui caractérise l’orthodoxie ne procède pas d’un culte du passé, mais plutôt d’un sens de l’identité et d’une volonté de chaqueÉglise locale de rester fidèle au témoignage apostolique.

L’Esprit saint, accordé à l’Église le jour de la Pentecôte, introduit l’Église « dans la vérité tout entière » (Évangileselon saint Jean, XVI, 13).

La capacité d’enseigner et de guider la communauté est reconnue à certains ministères (en particulier à celui des évêques de chaque diocèse) ouà des institutions comme les conciles.

Néanmoins, et parce que l’Église n’est pas uniquement composée des évêques ou du clergé, mais comprend également tous les laïcs,l’Église orthodoxe déclare que le gardien de la Vérité est tout le « peuple de Dieu ». 3.2 Le Christ et Marie Christ PantocratorÉcole byzantine, Christ Pantocrator, fin du x e siècle.

Panneau d'ivoire, 13,8 × 9,7 cm.

Fitzwilliam Museum, Cambridge (Angleterre).Bridgeman Art Library, London/New York Les conciles œcuméniques du premier millénaire ont fondé les principales doctrines chrétiennes sur la Trinité, sur la personne unique et les deux natures du Christ ainsi quesur ses deux volontés, qui expriment pleinement l’authenticité et l’abondance de sa divinité et de son humanité.

Les articles de foi et les hymnes liturgiques orthodoxes sontimprégnés de ces doctrines, qui impliquent la vénération de la Vierge Marie en tant que mère de Dieu.

En revanche, d’autres développements mariologiques, comme larécente doctrine occidentale de l’Immaculée Conception de Marie, sont étrangères à l’orthodoxie.

Les orthodoxes invoquent l’intercession de Marie, qui fut plus proche duSauveur que quiconque, ce qui fait d’elle le membre le plus important et le plus saint de l’Église et lui permet de représenter l’humanité déchue. 3.3 Sacrements La doctrine des sept sacrements est généralement acceptée par l’Église orthodoxe, bien que jamais aucune autorité suprême n’ait limité le nombre des sacrements.L’eucharistie est le sacrement principal, auquel s’ajoutent le baptême, normalement par immersion, la confirmation, qui suit immédiatement le baptême sous formed’onction avec le chrême, la pénitence, les Saints Ordres, le mariage et l’onction des malades.

Certains auteurs médiévaux répertoriaient d’autres sacrements, tels que latonsure monastique, les funérailles et la bénédiction de l’eau. 3.4 Célibat Les règles canoniques orthodoxes permettent aux hommes mariés d’accéder à la prêtrise.

Cependant, les évêques sont élus parmi les membres du clergé célibataires ouveufs. 4 LITURGIE Selon une chronique médiévale, lorsque des représentants du prince russe Vladimir visitèrent la basilique Sainte-Sophie à Constantinople en 988, ils ne purent dire « s’ilsétaient aux cieux ou sur la terre ».

La liturgie orthodoxe fut, au cours des siècles de domination musulmane au Proche-Orient, un instrument de survie religieuse.

D’abordcréée à Byzance puis traduite dans de nombreuses langues, elle a conservé les textes et les formes datant des premiers temps de l’Église chrétienne. 4.1 Rituel Le rite eucharistique le plus fréquemment employé est généralement attribué à saint Jean Chrysostome.

Une autre liturgie eucharistique, célébrée seulement dix fois par an,a été créée par saint Basile de Césarée.

Dans les deux cas, la prière eucharistique de consécration trouve son apogée lors de l’invocation de l’Esprit saint (epiclesis) sur le pain et le vin.

Ainsi, le mystère principal du christianisme est censé être accompli par la prière de l’Église et l’action de l’Esprit saint plutôt que par les « mots del’institution », prononcés par le Christ et répétés par procuration par le prêtre, comme c’est le cas dans la chrétienté occidentale. L’une des caractéristiques principales du culte orthodoxe est l’abondance des hymnes qui marquent les différents cycles liturgiques. 4.2 Icônes Roublev, Icône de la TrinitéExécutée pour la cathédrale de Zagorsk, près de Moscou, l'œuvre de Roublev est sans doute l'une des plus célèbres icônes byzantinesde la première moitié du XV e siècle.Andreï Roublev, Icône de la Trinité, 1411 ou 1422-1423.

Détrempe sur bois, 142 × 114 cm.Galerie Tretiakov, Moscou.. »

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